lundi 20 octobre 2014

Une journée chez les stars. Enfin dans leur résidence d'été. Mais à l'automne. Enfin, bref, une journée dans les Hamptons, quoi!

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Aujourd'hui, puisque nous avions une voiture louée (cf. article sur Bear Mountain, hein, on ne va pas revenir sur cet incident douloureux pour #radinmalin), nous sommes allés là où tous les (riches) new yorkais passent leurs weekend (en été), à savoir: les Hamptons. Aaaaaah, les Hamptons. Les Hamptons de Serena van der Woodsen s'éclatant avec B., les Hamptons de Becky l'accro du shopping, les Hamptons d'Andrea dans Vengeance en Prada (la suite du Diable, le premier roman que j'ai lu en arrivant ici, c'était un cadeau de Noël de ma belle-sœur thks!)... les Hamptons, quoi!!! Oui, messieurs, les Hamptons sont dans toutes les séries/romcom/livres de filles, d'ailleurs vous le savez puisque, vous serez nombreux à l'avouer, bien malgré vous n'est-ce pas, vous en avez déjà tous vu/lu un épisode/morceau! A ce propos, savez-vous que 40% de la presse dite "féminine" est lue par des hommes? Malgré vous, évidemment, donc.

[une voiture compacte americaine]

[la voie speciale covoiturage/famille nombreuse sur l'autoroute]

Du coup, départ en fanfare ce matin à 8h30, à peine le temps d'enfiler mes sublimes Nike rose (que l'on m'a encore enviées hier dans un magasin -pour touristes certes, mais enviées quand même!) et nous voilà assis dans une voiture "compacte", dixit la loueuse. La compact américaine, ce n'est évidemment pas la 107 pot de yaourt que nous avons tous loué une fois (#radinmalin a même eu le plaisir de conduire deux fois ledit pot de yaourt (NDLR: sans pain), une fois dans les routes de bourgogne pour le mariage d'une amie et la seconde dans les rues de Boulogne -sur mer- pour les 30 ans d'une autre!), puisque c'est américain, c'est... je vous le donne en mille... plus grand évidemment ! Donc la compacte américaine, c'est une berline, en l'occurrence ici une nissan sentra pour les connaisseurs. Confortablement installés (même si l'Homme a grommelé que c'était quand même le modèle en dessous vs la semaine précédente...), nous voici partis pour 1h40 de "interstate 495" jusqu'à Southampton, comté du Suffolk, voilà, welcome to England. 

[Southampton, rue principale]


[Southampton, insigne de voiture, en memoire de mon micro chien saucisse. NDLR: le modele existe egalement en version chat et peut egalement etre monte sur Mercedes ou Audi]




Southampton c'est une station balnéaire chic, dans laquelle le terme de "manoir" prend tout son sens. Étant donnée la surface des propriétés et des terrains à entretenir, les jardiniers ne doivent pas manquer de travail! La plupart de ces domaines sont protegés par des haies très hautes (pour vous donner une idée de grandeur, fions-nous à cette comparaison fort à propos de l'Homme "les haies sont bien plus hautes que chez ma maman et les voisins ne les embêtent pas avec ça") et par des systèmes de télésurveillance; cela dit, cela n'avait nullement empêché un daim (ou un chevreuil, je ne sais pas trop comment on traduit "deer") de pénétrer dans l'une de ces enceintes et de brouter tranquillement les parterres si bien entretenus de l'une de ces demeures. Je vous aurais bien montré une photo, mais comme j'ai eu la flemme de descendre de la voiture, ça ne rendait pas grand chose avec la haie touffue (en plus d'être haute, donc). 

[jamais sans mon pick-up a la plage]

[evidemment, ma future maison]


A Southampton, nous avons apprécié un café chaud, même si j'avoue être peut être un peu entrée avec le secret espoir de croiser Matt Damon, propriétaire dans le coin, qui serait venu chercher son café du dimanche matin en toute simplicité. Ok, Matt Damon il a grossi depuis Will Hunting et ok, il a vieilli aussi, mais bon, c'était toujours ça de pris dans mon tableau de chasse bien maigre de la star américaine (et non l'inverse, même si les deux vont souvent de paire, sauf présentement dans ce cas évidemment). Je disais donc un café chaud parce que ce matin, en partant, il ne faisait que 52°, autant vous dire que j'ai bien apprécié ma micro doudoune et mon bonnet, surtout sur la plage bien ventée.



Plage très belle, d'ailleurs. "Rien à voir avec Rockaways ou tu m'as emmené cet été hein... Et c'est même pas beaucoup plus loin..." Dans le cas présent, l'Homme s'embarrasse assez peu de la composante "embouteillages", contrairement au trajet du retour, durant lequel il n'a cessé de stresser, car, à cause de la circulation, c'est sur, on ne ramènera jamais la voiture à temps.

[Southampton, son musee avec des bustes romains recents]

Après Southampton, nous nous sommes dirigés 15km (ou miles, je ne sais jamais parce que mon Google maps me parle tantôt en kilomètres, tantôt en miles, comme si je n'avais pas déjà assez de difficultés avec les ordres de grandeurs et les conversions d'unités tiens) au nord, pour visiter Sag Harbour. C'était plutôt une marina qu'un port, avec notamment deux beaux yachts, eux aussi propriétés de célébrités (j'ai cherché leurs noms, mais je les ai déjà oubliés). Ah oui, j'ai aussi oublié de vous dire que c'est à Southampton que se trouve la maison la plus chère des États Unis, avec 29 chambres et 39 salles de bain; il s'agit de la propriété de l'un des dirigeants de la marque de cosmétiques Revlon, me semble-t'il. Cela dit, revenons en a nos moutons: le port.

Dans ce petit village, nous avions prévu de déjeuner. #radinmalin ayant la digestion parfois un peu longue, j'ai décrété que pour compenser la dépense du dimanche précédent, nous pourrions nous contenter d'un pique-nique. Soyons objectifs, le concept du pique-nique est loin de déplaire à l'Homme dans pareil cas (=après deux mois de visites from France non stop, le placard à victuailles est chargé), saucisson, chips et chocolat au lait furent de sortie. 




[a ce moment la on essuie une larme pour le proprietaire du bateau]

Comme il ne faisait quand même pas très chaud, nous avons fureté du côté des restaurants sur la jetée, mais rien ne semblait ouvert, aussi avons-nous reporté nos rêves de lobster rolls à une date ultérieure pour s'installer justement sur la terrasse déserte de l'un des restaurants clos.

 

L'Homme ayant un peu froid (pas de commentaire sur l'équipement) et encore faim, nous avons cherché un salon de thé pour savourer un petit dessert et un café. Nous sommes entrés dans ce qui semble être une chaîne locale "the golden pears", qui a très bien fait le job.



Le velvet cupcake avalé, le café bu, hop, direction la troisième étape: Montauk, à l'extrémité est de Long Island, puisque les Hamtpons sont donc une bande de terre de 45km tout au bout de Long Island. Et là, une ambiance complètement différente de ce que nous avions vu jusqu'alors. Plus trace des magasins pour blondes peroxydées à micro-chiens, ici le blond est plutôt le résultat de longues heures au soleil et au bout des "laisses", on trouve plutôt des planches de surf... Bref, 35mn de route depuis Sag Harbour et vraiment une toute autre atmosphère. Nous nous sommes encore baladés sur la plage, le ciel était magnifique. Petits motels et micro appartements s'enchaînaient le long de la plage, avec de temps à autre des cafés, des restau (ce qui manque quand même terriblement à Rockaways, dans l'ensemble)... Entendant de la musique sur l'une de ces terrasses et la voyant décorée, c'est d'ailleurs ainsi que nous nous sommes tapés l'incruste dans une fête, sans vraiment bien comprendre s'il s'agissait d'un mariage ou d'un rassemblement de voisins, mais enfin, l'Homme a bu sa seule bière de la journée (une Bud light, lol), que je l'ai aidé à savourer en regardant le drapeau américain flotter au vent devant la mer (pardon, l'océan. "Ta mère tu la vois demain, mais c'est autre chose").




A la pointe de Montzuk, il y a un parking et un phare, tous deux payants donc nous sommes juste passés en voiture, sans nous arrêter. D'où les photos pas tout à fait droites... Accéder à la plage en voiture doit être relativement compliqué durant la haute saison (comprendre entre Mémorial et Labour Days), puisque les parkings les plus proches des plages sont réservés aux riverains et les autres payant ($8 minimum!). De l'avantage de venir en octobre, quand même :p


Avant de reprendre définitivement le chemin du retour, nous avons fait quelques autres arrêts le long des plages, pour en profiter encore un peu.

[Homme bravant les vagues]




[Homme au loin, guettant l'ennemi]


[Sympa cette teuf]
Ainsi qu'une petite pause par le supermarché, autant utiliser la voiture pour faire ses courses en dehors de Manhattan, #radinmalin a parlé. En plus, ils avaient des vrais sacs en papier, comme dans les films, quand l'héroïne va faire les courses au supermarché, juste avant de se faire tuer par le loup-garou. Comment? Twilight ça ne se passe pas dans les Hamptons, mais à Vancouver? Oui bon ça va je sais, hein, j'ai parlé de romcom dans les Hamptons, pas de saga (Africa) vampires et compagnie...

En rentrant, nous avons pu admirer les belles couleurs d'automne (aaah, une semaine, ça change tout) et un superbe coucher de soleil, tout en stressant pour rendre la voiture dans les temps, le GPS ayant buggé à la sortie du supermarché et nous ayant indiqué une arrivée à la 40th street (ou nous avions loué la voiture) pour 20h50, soit 5 mn après la fermeture de l'agence et là, se posait alors LA question existentielle réduisant à néant tous les bienfaits de la journée, à savoir: où allait-on la garer, bien évidemment. Bref, le GPS rebooté (meme Google maps peut avoir des défaillances), nous sommes rentrés largement à temps pour rendre la voiture en parfait état, en ayant même eu le temps de faire le plein !

Bilan chiffré de la journée: 300 km, 13 racoons écrasés au bord de la route, 2 flashs nous ayant illuminés le trajet et 6 patates douces achetées :)
Pour finir en beauté quand même, cette citation anonyme: "les Hamptons c'est à New York ce que le pays de Gex est à Genève"...





[Regarde un lance-pierre geant ! Viens m'aider a le soulever !]

[Limule, donc. Betiole vieille de 500 millions d'annes. enfin pas celle-ci, hein. Pour plus d'informations sur la limule, contacter Helene B. ou l'Homme, experts en la bete]



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