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mardi 1 septembre 2015

Riding Governor Island #farewellparty

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Today was another great day in the city.
As a farewell party, we went riding on governor island. Pretty cool.


Just take a $1 ferry and rent a bike on the island. Well basically you have to come back, so it will cost you another $1. Short trip: 10mn by boat. And still such an amazing view over New York financial district skyline. I don't know if one day I will get get bored of this breathtaking picture. I hope I won't.
Or at least, I will try to keep this image in my mind whenever I will miss New York.



Tonight I feel like a chapter of my history is begin turned. Almost everyone has a new job, except from me. And I am still not ready to look for a new one. I still pretend that I am not going back in a couple of weeks. I can't. As I usually say "if we don't talk about the problems, there is no problem". But my body keeps on reminding me that I have to make a decision. But I can't.


So I just work out 4 or 5 times a week, because you know, in Paris I won't be able to. For sure. There won't be any gym good enough, close enough or cheap enough there, you know. And there won't be any Zlatan (actually his name is Fabian but he has such a strong Serbian accent or whatever that we decided to rename him Zlatan. A gay Zlatan, shorter and dancer, anyway, Zlatan) or any Jeff. Ah, Jeff. My spinning instructor. So cute. So nice. So good at encouraging us sweating as if we were really climbing all these hills. Jeff. 💜 I may have a crush on him, even if, let's face it, he presents some imperfections: I don't understand half of what he says (so I have to seat at the front row, obviously), he's too short with freckles (but as he's sitting on a bike in the dark, who cares?) and he's also probably gay too, but anyway, I'll miss him.


I just keep on pretending everything is fine and that I just want to enjoy New York for the few days to come but as I said my body reminds me of the truth most of the times. It seems that I have been under a lot of stress apparently (don't understand why).


I am buying plenty of things I won't find in Paris (including corn bread mix). I feel like I have to try every burger joint I find on my way, because in Paris, you know, there is no burger joint. Not as here. I know what Parisian will respond to that "now we have food trucks and a lot of excellent burger in Paris". Uh. Paris is just a pale copy of that. New York wannabe... (And here I know I am very snob...)


Now that we've had this farewell party, that I've moved to this new place in Chelsea (pretty cool, look at the deck we have on the 15th floor), it all happens all of a sudden. I will have to come back. But still not yet. Still not ready. Tomorrow is my birthday, please, leave me in peace.




mardi 24 février 2015

Ou faire du shopping en outlet aux alentours de New York ? Jersey Garden et Woodbury

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En ce samedi de fevrier encore bien froid, j'ai ete conviee a une petite viree shopping en outlet.
Moi qui etait a la limite de la shopping addiction (Sophie Kinsella est mon amie) a Paris, je dois bien avouer que depuis un an, j'ai relativement (completement?) abandonne le shopping... Sans doute la resultante d'une somme de facteurs concomittants: un pouvoir d'achat amoindri versus Paris, bien moins besoin de faire du shopping (le cote compulsif de la depense pour compenser autre chose a l'epoque?), un shopping plus complique (pas le meme referentiel pour les tailles...) et globalement des marques qui me parlent moins aussi (Hollister c'est cool, mais quand tu as un hoodie vert, ca suffit, pas besoin d'en acheter 50!)... bref, ma fibre shopping etait un peu en veille !

Cela dit, le mot "outlet" exerce toujours sur moi un effet magique, aussi ai-je saisi l'occasion ! Ces centres commerciaux outlets (magasin d'usine en francais) font l'objet d'une journee dediee pour bon nombre de touristes !

Il y a principalement deux gros centres outlets dans le New Jersey, a moins d'une heure de bus de Manhattan: Woodbury et Jersey Garden. Il existe des bus commerciaux pour s'y rendre, coutant la modique somme de $40 que bien des touristes utilisent... alors que l'on peut s'y rendre via les bus du New Jersey Transit (lignes 111 et 115, accessibles depuis le quai 222 a Port Authority pour Jersey Garden). Les billets coutent $13 aller-retour et il suffit de les prendre aux automates de la gare de bus de Port Authority ! Encore un bon plan #radinmalin ! Le trajet dure une demie-heure et les bus passent plusieurs fois par heure.

[L'automate pour prendre les billets a Port Authority, bien choisir d'aller jusqu'en zone 5]


Woodbury est un centre en exterieur, type La Vallee Village ou les classiques Marques Avenue en France, tandis qu'a Jersey Garden, tout se fait a l'interieur. Les deux mixent boutiques outlets et normales cependant, vigilance donc! Comme Woodbury nous semblait un peu plus haut de gamme, nous avons choisi Jersey Garden. Bien nous en a pris car la neige s'est mise a tomber non stop a partir de 14h!

A l'arrivee, autre conseil #radinmalin, penser a prendre le leaflet de coupons, octroyant des remises supplementaires dans bon nombre d'enseignes, outlet ou non. Le guichet est situé a l'entree principale, par laquelle on arrive avec le bus 111 et il suffit d'une piece d'identité pour en profiter! Pourquoi se priver ? D'autant plus que, meme s'il faut parfois cumuler les achats a plusieurs pour atteindre les conditions (-15% a partir de $100 d'achats par exemple), les caissiers sont tout a fait d'accord pour que l'on paie separement in fine ! Aaaaah le service client aux Etats-Unis...

Pour déjeuner, il y a évidemment un food court a l'etage, avec quelques chaines classiques de fast food américaines et meme un Frozen Yoghurt pour une petite pause gouter bien meritée.

Le retour se fait aisément par le meme bus et, malgré les dix centimetres de neige tombés durant l'apres-midi, nous sommes rentrées sans encombre.

Enjoy ;)







mardi 28 octobre 2014

Philadelphia (on va pas en faire tout un fromage)

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Ni trop s'étaler, hein, ce sera surtout des photos, je crois.
Ces deux jeux de mots pourris étant fait, l'histoire peut débuter.

[Vue en arrivant qprès le pont sur lq Delaware River]

Dimanche, avec nos guest du moment, nous avions loué une voiture, pour le troisième dimanche consécutif donc, pour aller visiter Philadelphie. Et pas n'importe quelle voiture, un petit cabriolet Mustang. Ça n'est toujours pas le hummer doré, mais petit à petit, on s'en rapproche, sur une échelle bling bling de 1 a 10, 10 étant évidemment le hummer doré, je pense qu'on doit être presque à 8! S'il avait été rouge, on aurait franchement dépassé les 8, mais comme il était blanc, on restera sur cette note la. On notera cependant que l'invitée numéro 1, que l'on nommera ici Mom (c'est un pseudo, elle a souhaité ici garder son anonymat, par peur d'être cataloguée "bling bling" par les lecteurs) a mis quasiment autant de temps à digérer le modèle que son bagel nature du matin ("ça risque d'être un peu sec nature. -non, non, j'aime bien. -ah bon. - t'en veux un peu, je m'étouffe la?!?"). Pour les besoins de la narration, donnons également un surnom a guest numéro 2 et appelons le "Popa".


Après deux heures d'autoroute (payante, $9,70 + $5 pour prendre le pont qui traverse le fleuve Delaware), nous voici arrives à Philadelphie, sous un ciel d'un joli bleu qui agrémentera parfaitement les 648 photos prises par Popa. Enfin au moins les 10% qui ne sont pas floues.

[le Independence National Historical Park]

Direction les visites historiques : Liberty Bell, ou l'on découvre qu'une cloche fendue symbolise l'indépendance et la liberté des peuples (Note de l'Homme: avant qu'elle ne soit fendue). Cette cloche est visiblement très symbolique pour les américains car ma collègue américaine m'a expliqué qu'à l'école, on lui en avait parlé à de nombreuses reprises. D'ailleurs, nous avons principalement rencontré des touristes américains à Philadelphie. 

[la cloche fissurée et un homme à veste de couleur surprenante]
Ensuite, direction l'indépendance Hall, ou a été rédigée (de la main de Jefferson) la déclaration de indépendance ainsi que la première constitution des États-Unis. Notons quand même que les treize colonies ont mis un peu de temps pour s'entendre sur les différents articles et que tout le paragraphe sur l'abolition de l'esclavage à carrément été retiré. Ce qui n'empêchera pas Georges Washington, dans son testament, d'affranchir ses esclaves, hein, mais les états du Sud ayant besoin de main d'œuvre bon marché pour exporter leur coton, ils s'étaient opposés à l'abolition pure et simple de l'esclavage. En visitant l'indépendance Hall avec un guide dont l'accent et la diction étaient très particuliers, nous avons remis à niveau nos connaissance sur la naissance des États-Unis. 


Personnellement en dehors de la date de l'indépendance, j'étais assez limitée sur la question, hein... Au moins, maintenant, je sais que Washington fut le premier président, suivi de John Adams, précédemment vice président du premier, et qu'il prit ses fonctions à New York, qui fut dix-huit mois durant, la capitale du nouveau pays. Philadelphie prit ensuite le relais pour dix ans, jusqu'à ce que Washington DC ne soit créée, pour éviter qu'un état ne soit favorise par rapport aux autres. Quasiment tout le mobilier était d'origine et nous avons même pu voir les exemplaires originaux de la déclaration d'indépendance.

[toujours utile, le petit abri atomique dans le City Hall]
S'en est suivie la visite des deux assemblées de l'époque, avec un autre guide, qui nous a appris qu'aux yeux des américains, Louis XVI était un héros, puisqu'il avait largement aidé les américains lors de leur révolution face aux anglais (étonnant, n'est-ce pas?). 

Comme la faim se faisait sentir (pour cause d'opéra la veille, le dîner avait été retiré du programme) principalement chez Popa, qui a relativement peu de réserves -euphémisme- du coup, nous voilà installes dans un "diner" conseillé par une copine (merci!), le Continental. Au menu, du cheese steak, un sandwich avec de la viande découpée en files lamelles, spécialité locale. Et des frites coupées super fines, même, mon régal! J'avais personnellement craqué pour des mac&cheese au lobster, suite à une très mauvaise digestion du "mango parfait yoghurt" a $5.45 acheté chez CVS le matin même, qui m'aura fait passer un bien mauvais quart d'heure au début de la journée. Voire même quatre mauvais quart d'heure. Heureusement, comme je suis une force de la nature, mon corps à exorcisé le mal et la suite de la journée s'est déroulée sans encombre, les lobster mac&cheese achevant de me remettre sur pieds! Ok, l'histoire de la force de la nature, je l'ai peut être un peu empruntée à l'Homme, d'accord... Si vous n'avez jamais entendu l'histoire de comment l'Homme a terrassé la grippe H1N1 en 2 jours, on pourra remédier à cela lors de notre prochaine rencontre.

[Une frite, une fois ?]
L'après midi, petite balade devant la maison de Benjamin Franklin (Ghost house), le même Benjamin Franklin qui a découvert le paratonnerre. En même temps il a vécu 84 ans, donc il a eu le temps de faire pas mal de choses le garçon, sauf devenir président apparemment (note personnelle de l'Homme). 




Poursuite de la balade par le City Hall et sa statue de 200 livres en bronze de William Penn, celui la même de la Penn Station, mais oui! Riche quaker anglais persécuté par ces derniers, il fut le fondateur de la ville de Philadelphie et de l'état de Pennsylvanie.


Avant de reprendre définitivement l'autoroute pour Manhattan, petit détour, tout toit ouvert, pour passer devant les marches de Rocky et sa statue, mais sans prendre le temps de visiter la collection d'art du musée (ce sera pour une prochaine visite!), avec toutefois l'option pour l'Homme évidemment "je monte en courant les marches, en sifflotant Eyes of the Tiger, easy Baby".

[Rocky légèrement surexposé, du coup on ne voit pas le beau ciel bleu derrière]

Encore un beau dimanche d'automne à cent miles de New York !



lundi 20 octobre 2014

Une journée chez les stars. Enfin dans leur résidence d'été. Mais à l'automne. Enfin, bref, une journée dans les Hamptons, quoi!

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Aujourd'hui, puisque nous avions une voiture louée (cf. article sur Bear Mountain, hein, on ne va pas revenir sur cet incident douloureux pour #radinmalin), nous sommes allés là où tous les (riches) new yorkais passent leurs weekend (en été), à savoir: les Hamptons. Aaaaaah, les Hamptons. Les Hamptons de Serena van der Woodsen s'éclatant avec B., les Hamptons de Becky l'accro du shopping, les Hamptons d'Andrea dans Vengeance en Prada (la suite du Diable, le premier roman que j'ai lu en arrivant ici, c'était un cadeau de Noël de ma belle-sœur thks!)... les Hamptons, quoi!!! Oui, messieurs, les Hamptons sont dans toutes les séries/romcom/livres de filles, d'ailleurs vous le savez puisque, vous serez nombreux à l'avouer, bien malgré vous n'est-ce pas, vous en avez déjà tous vu/lu un épisode/morceau! A ce propos, savez-vous que 40% de la presse dite "féminine" est lue par des hommes? Malgré vous, évidemment, donc.

[une voiture compacte americaine]

[la voie speciale covoiturage/famille nombreuse sur l'autoroute]

Du coup, départ en fanfare ce matin à 8h30, à peine le temps d'enfiler mes sublimes Nike rose (que l'on m'a encore enviées hier dans un magasin -pour touristes certes, mais enviées quand même!) et nous voilà assis dans une voiture "compacte", dixit la loueuse. La compact américaine, ce n'est évidemment pas la 107 pot de yaourt que nous avons tous loué une fois (#radinmalin a même eu le plaisir de conduire deux fois ledit pot de yaourt (NDLR: sans pain), une fois dans les routes de bourgogne pour le mariage d'une amie et la seconde dans les rues de Boulogne -sur mer- pour les 30 ans d'une autre!), puisque c'est américain, c'est... je vous le donne en mille... plus grand évidemment ! Donc la compacte américaine, c'est une berline, en l'occurrence ici une nissan sentra pour les connaisseurs. Confortablement installés (même si l'Homme a grommelé que c'était quand même le modèle en dessous vs la semaine précédente...), nous voici partis pour 1h40 de "interstate 495" jusqu'à Southampton, comté du Suffolk, voilà, welcome to England. 

[Southampton, rue principale]


[Southampton, insigne de voiture, en memoire de mon micro chien saucisse. NDLR: le modele existe egalement en version chat et peut egalement etre monte sur Mercedes ou Audi]




Southampton c'est une station balnéaire chic, dans laquelle le terme de "manoir" prend tout son sens. Étant donnée la surface des propriétés et des terrains à entretenir, les jardiniers ne doivent pas manquer de travail! La plupart de ces domaines sont protegés par des haies très hautes (pour vous donner une idée de grandeur, fions-nous à cette comparaison fort à propos de l'Homme "les haies sont bien plus hautes que chez ma maman et les voisins ne les embêtent pas avec ça") et par des systèmes de télésurveillance; cela dit, cela n'avait nullement empêché un daim (ou un chevreuil, je ne sais pas trop comment on traduit "deer") de pénétrer dans l'une de ces enceintes et de brouter tranquillement les parterres si bien entretenus de l'une de ces demeures. Je vous aurais bien montré une photo, mais comme j'ai eu la flemme de descendre de la voiture, ça ne rendait pas grand chose avec la haie touffue (en plus d'être haute, donc). 

[jamais sans mon pick-up a la plage]

[evidemment, ma future maison]


A Southampton, nous avons apprécié un café chaud, même si j'avoue être peut être un peu entrée avec le secret espoir de croiser Matt Damon, propriétaire dans le coin, qui serait venu chercher son café du dimanche matin en toute simplicité. Ok, Matt Damon il a grossi depuis Will Hunting et ok, il a vieilli aussi, mais bon, c'était toujours ça de pris dans mon tableau de chasse bien maigre de la star américaine (et non l'inverse, même si les deux vont souvent de paire, sauf présentement dans ce cas évidemment). Je disais donc un café chaud parce que ce matin, en partant, il ne faisait que 52°, autant vous dire que j'ai bien apprécié ma micro doudoune et mon bonnet, surtout sur la plage bien ventée.



Plage très belle, d'ailleurs. "Rien à voir avec Rockaways ou tu m'as emmené cet été hein... Et c'est même pas beaucoup plus loin..." Dans le cas présent, l'Homme s'embarrasse assez peu de la composante "embouteillages", contrairement au trajet du retour, durant lequel il n'a cessé de stresser, car, à cause de la circulation, c'est sur, on ne ramènera jamais la voiture à temps.

[Southampton, son musee avec des bustes romains recents]

Après Southampton, nous nous sommes dirigés 15km (ou miles, je ne sais jamais parce que mon Google maps me parle tantôt en kilomètres, tantôt en miles, comme si je n'avais pas déjà assez de difficultés avec les ordres de grandeurs et les conversions d'unités tiens) au nord, pour visiter Sag Harbour. C'était plutôt une marina qu'un port, avec notamment deux beaux yachts, eux aussi propriétés de célébrités (j'ai cherché leurs noms, mais je les ai déjà oubliés). Ah oui, j'ai aussi oublié de vous dire que c'est à Southampton que se trouve la maison la plus chère des États Unis, avec 29 chambres et 39 salles de bain; il s'agit de la propriété de l'un des dirigeants de la marque de cosmétiques Revlon, me semble-t'il. Cela dit, revenons en a nos moutons: le port.

Dans ce petit village, nous avions prévu de déjeuner. #radinmalin ayant la digestion parfois un peu longue, j'ai décrété que pour compenser la dépense du dimanche précédent, nous pourrions nous contenter d'un pique-nique. Soyons objectifs, le concept du pique-nique est loin de déplaire à l'Homme dans pareil cas (=après deux mois de visites from France non stop, le placard à victuailles est chargé), saucisson, chips et chocolat au lait furent de sortie. 




[a ce moment la on essuie une larme pour le proprietaire du bateau]

Comme il ne faisait quand même pas très chaud, nous avons fureté du côté des restaurants sur la jetée, mais rien ne semblait ouvert, aussi avons-nous reporté nos rêves de lobster rolls à une date ultérieure pour s'installer justement sur la terrasse déserte de l'un des restaurants clos.

 

L'Homme ayant un peu froid (pas de commentaire sur l'équipement) et encore faim, nous avons cherché un salon de thé pour savourer un petit dessert et un café. Nous sommes entrés dans ce qui semble être une chaîne locale "the golden pears", qui a très bien fait le job.



Le velvet cupcake avalé, le café bu, hop, direction la troisième étape: Montauk, à l'extrémité est de Long Island, puisque les Hamtpons sont donc une bande de terre de 45km tout au bout de Long Island. Et là, une ambiance complètement différente de ce que nous avions vu jusqu'alors. Plus trace des magasins pour blondes peroxydées à micro-chiens, ici le blond est plutôt le résultat de longues heures au soleil et au bout des "laisses", on trouve plutôt des planches de surf... Bref, 35mn de route depuis Sag Harbour et vraiment une toute autre atmosphère. Nous nous sommes encore baladés sur la plage, le ciel était magnifique. Petits motels et micro appartements s'enchaînaient le long de la plage, avec de temps à autre des cafés, des restau (ce qui manque quand même terriblement à Rockaways, dans l'ensemble)... Entendant de la musique sur l'une de ces terrasses et la voyant décorée, c'est d'ailleurs ainsi que nous nous sommes tapés l'incruste dans une fête, sans vraiment bien comprendre s'il s'agissait d'un mariage ou d'un rassemblement de voisins, mais enfin, l'Homme a bu sa seule bière de la journée (une Bud light, lol), que je l'ai aidé à savourer en regardant le drapeau américain flotter au vent devant la mer (pardon, l'océan. "Ta mère tu la vois demain, mais c'est autre chose").




A la pointe de Montzuk, il y a un parking et un phare, tous deux payants donc nous sommes juste passés en voiture, sans nous arrêter. D'où les photos pas tout à fait droites... Accéder à la plage en voiture doit être relativement compliqué durant la haute saison (comprendre entre Mémorial et Labour Days), puisque les parkings les plus proches des plages sont réservés aux riverains et les autres payant ($8 minimum!). De l'avantage de venir en octobre, quand même :p


Avant de reprendre définitivement le chemin du retour, nous avons fait quelques autres arrêts le long des plages, pour en profiter encore un peu.

[Homme bravant les vagues]




[Homme au loin, guettant l'ennemi]


[Sympa cette teuf]
Ainsi qu'une petite pause par le supermarché, autant utiliser la voiture pour faire ses courses en dehors de Manhattan, #radinmalin a parlé. En plus, ils avaient des vrais sacs en papier, comme dans les films, quand l'héroïne va faire les courses au supermarché, juste avant de se faire tuer par le loup-garou. Comment? Twilight ça ne se passe pas dans les Hamptons, mais à Vancouver? Oui bon ça va je sais, hein, j'ai parlé de romcom dans les Hamptons, pas de saga (Africa) vampires et compagnie...

En rentrant, nous avons pu admirer les belles couleurs d'automne (aaah, une semaine, ça change tout) et un superbe coucher de soleil, tout en stressant pour rendre la voiture dans les temps, le GPS ayant buggé à la sortie du supermarché et nous ayant indiqué une arrivée à la 40th street (ou nous avions loué la voiture) pour 20h50, soit 5 mn après la fermeture de l'agence et là, se posait alors LA question existentielle réduisant à néant tous les bienfaits de la journée, à savoir: où allait-on la garer, bien évidemment. Bref, le GPS rebooté (meme Google maps peut avoir des défaillances), nous sommes rentrés largement à temps pour rendre la voiture en parfait état, en ayant même eu le temps de faire le plein !

Bilan chiffré de la journée: 300 km, 13 racoons écrasés au bord de la route, 2 flashs nous ayant illuminés le trajet et 6 patates douces achetées :)
Pour finir en beauté quand même, cette citation anonyme: "les Hamptons c'est à New York ce que le pays de Gex est à Genève"...





[Regarde un lance-pierre geant ! Viens m'aider a le soulever !]

[Limule, donc. Betiole vieille de 500 millions d'annes. enfin pas celle-ci, hein. Pour plus d'informations sur la limule, contacter Helene B. ou l'Homme, experts en la bete]