dimanche 1 mai 2016

Top 15 des choses qui me manquent vraiment depuis le départ de New York

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Je me suis enfin décidée à te parler de mon retour.
Par facilité, je commence par un « top X des choses de la vie à New York qui me manquent vraiment ». Le X, c’est pour le dénombrement encore non défini au moment où je commence cet article, et non pour attirer le chaland, hein.

1°) la salle de sport
Oui, c’est sciemment que je l’ai mis en #1. Ma salle de sport, à 5 mn de chez moi, $35/mois, l’appli qui permettait de réserver les cours, les profs qui avaient la patate, les serviettes incluses dans le prix de l’abonnement… I miss my gym ! Vraiment. Typiquement ce matin. Je me suis réveillée à 7h30. A New York, je n’aurais pas tergiversé : ni une ni deux, à 9h j’aurais été à la salle pour un cours de Diesel ou de Vinyasa Yoga, selon l’énergie. Ici, ma gym suédoise n’a pas de cours à 9h à côté de chez moi suffisamment intensif pour que je n’ai pas l’impression de m’être levée pour rien. Et d’avoir fait deux heures de transport en commun aussi. Bref, tu l'auras compris, pour l’addict que j’étais, de ce point de vue là, je suis passablement malheureuse ici. Adieu les enchaînements sept jours d’affilé…


2°) le café en take-away
Placé en #2 non pas pour le goût, mais pour l’habitude de consommation, la facilité d’accès… Tu croises autant de gens avec un café dans la main que de parisiens avec une cigarette. C’est dire ! Je me surprends souvent à vouloir prendre un café à emporter le matin… un GRAND café ! Que dis-je, un immense, qui me fera mal au ventre toute la journée mais tant pis ! Et je finis à la machine du bureau avec un gobelet qui brûle les mains et même pas d’édulcorant à mettre dedans.



3°) mes soirées Netflix
Ok, ça n’est pas vraiment new-yorkais, mais voilà, je kiffais sortir du boulot à 17h45, filer au sport, rentrer manger tranquillement mes asperges et enchaîner avec une soirée House of Cards. Ici, si je veux faire le même enchaînement, au mieux du mieux, je débute la soirée Netflix à 21h30, et encore, sans avoir fait la vaisselle… mais c’était aussi ça, ma vie à New York ;)


4°) l’énergie, l’envie constante de tester de nouvelles choses
Forcément, tu es dans un pays nouveau, donc au moins pendant les trois premières années, tu as envie de tout tester ! Du match de hockey au free kayak sur l’Hudson, en passant par la Halloween Dog’s Parade et la fortune-teller ! Et la stimulation amenant la stimulation, tu es toujours en éveil et en quête de nouveauté. Du coup, même si ton job n’est pas fantasmagorique, ton intellect continue d’être stimulé en permanence ailleurs… Ici j’ai du mal à compenser le manque d’intérêt de mon job par la nouveauté extérieure ! Même si, depuis quatre mois, tous les mois je prends une journée pour visiter un arrondissement de Paris et qu’à chaque fois j’adore ma journée ! J’ai perdu une partie de cet état d’esprit et ce n’est pas simple à réactiver.

5°) l’happy hour 17h30/22h
5:00 PM : sortie du bureau
5:30 PM : 1er cocktail
10:30 PM : métro pour rentrer à la maison avec l’impression qu’il est 2h du matin. Youhou !


6°) les cocktails justement         
Concombre, pastèque, basilic… Bloody mary du brunch…
Même si je reconnais que, dernièrement, j’ai testé plusieurs bars à cocktails très bien (grâce à mes anciens collègues new yorkais justement !)



7°) la beauté de la ville, l’instagram facile
(quel beau slogan !)
Tu prenais une photo, tu hashtaggais #newyorkcity #manhattan #frenchexpat et hop, tu dépassais la barre des 20 like quasiment instantanément ! Oui, je suis une petite joueuse sur instagram, 20 like c’est déjà la fête. Bien sûr, au-delà du hashtag, c’était quand même une ville drôlement belle ; à chaque fois que je rentrais de JFK, avant la descente pour aller prendre le pont précédent le Queens Tunnel, cette vue sur la skyline de Manhattan m’éblouissait. Chaque fois. Je me disais non sans une légère pointe de fierté « bon c’est quand même cool, tu rentres de vacances, mais tu rentres à New York (bébé) » . 

8°) l’anglais
Toujours cette histoire de stimulation intellectuelle… c’est quand même chouette d’apprendre à raisonner en deux langues !
Bon, en revanche, quand tu t’énerves et que ton vocabulaire est ultra limité, c’est pas toujours facile, hein… cela dit, comme de toutes façons le haussement de ton n’est pas vraiment une bonne solution aux US…

9°) les trottoirs immenses
Au moins, tu pouvais croiser des gens avec leurs parapluies sans risquer de te faire éborgner. Enfin, quoi que, everything is bigger in America, y compris les parapluies…
Et pour aller courir, c’était quand même mieux que les trottoirs du XV, qui m’ont valu une chute spectaculaire fin septembre…


10°) la banque américaine pour plein de raisons
Les chèques en déposit par exemple ! Tu reçois un chèque, tu le prends en photo et zou, il est crédité automatiquement sur ton compte ! Il parait que certaines banques le proposent aussi en France, mais pas les miennes !
La carte de crédit qui te donnait l’impression que plus tu achetais, plus tu devenais riche ! C’est quand même génial, ça non ? Tu dépenses et hop, on te donne du cash en retour ! Merci la carte de crédit !
Bon, tout n’était pas génial dans la banque américaine, hein, mais ces deux trucs, j’adorais !!!

11°) me balader habillée n’importe comment et surtout en baskets
Alors qu’aux US, je vivais en leggings-baskets tous les week-ends, sauf pour aller voir les Keupines hein, je leur devais quand même un minimum de respect, ici, j’ai ressorti des fringues que je n’avais pas mises depuis deux ans. Des robes, des pantalons… et même des talons ! Comme je marchais énormément à New York, et étant donné la qualité des trottoirs sus-cités, j’avais abandonné les talons pour préserver mes chevilles (je ne m’étais pas convertie au changement de chaussures une fois arrivée au bureau, la faute à mon sac à main trop petit). C’était quand même cool, de pouvoir s’habiller n’importe comment… chapeaux, culottes à poils noirs par-dessus un collant, tshirts de NBA, grosse doudoune informe... ça me manque vraiment !

[je triche, ça, c'est Chicago]
12°) les asperges vertes
Une fois par semaine, je m’achetais des asperges vertes chez Fairway. $5 la botte, mayonnaise maison, et hop, orgie d’asperges ! Rien à peler, 15 mn à la cocotte, effet drainant garanti, un plat idéal après le sport ! ah, le sport (soupir bis)
Ok, ce n’était pas du tout écolo, je sais, hein, mais bon… c’est les etats-unis, c’est pas ma faute !!!

13°) Trader Joe’s
Le supermarché où la queue fait tout le magasin, qui ne vend que de la marque Trader Joe’s (les MDD sont quasiment absentes dans les supermarchés new-yorkais) et où les employés ont tout le temps le sourire ! Et même toi, t’es content de faire la queue tout le long du magasin, parce que c’est tellement bien organisé que tu sais que ça va aller super vite ! Aaaah, les files d’attente uniques au supermarché, vivement qu’on implante ça en France ! Parfois, dans ma tête, j’optimise les magasins et/ou les vendeurs et/ou les process de vente. Et souvent, j’optimise la file d’attente à la caisse, avec une file unique qui dispatch les gens dans les caisses selon leur disponibilité… mais bon, il parait qu’en France, on n’est pas prêt pour ça en dehors des superettes exiguës en ville !

14°) Bed Bath  Beyond
J’ignore pourquoi mais j’adorais ce magasin, je trouvais toujours quelque chose d’extraordinaire à acheter, du type un drap-housse en cas de locations airbnb un peu trop rapprochées, un cintre porte-5-jupes, un scrub pour les pieds…

15°) le service en magasin
Cumul des promos, remboursement même quand tu as perdu le ticket et que le produit était soldé… Le client est vraiment roi dans les magasins et ça, c’est vraiment appréciable ! 

5 commentaires:

  1. J'en reparlais avec d'autres collègues qui sont rentrés eux aussi et l'un m'a dit un truc très juste: l'ensoleillement.
    Il parait (selon une étude réalisée par nos soins au vu du niveau de bronzage comparé Paris-New York) que je profitais de 50% de soleil en plus à New York.
    En même temps la grisaille parisienne...

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  2. C'est sûr que la file unique en France, ce n'est pas pour demain. Déjà faire la queue pour certains, c'est un concept inconnu. (Tu me diras, il existe aussi des Américains qui aiment doubler.) Ca n'existe pas encore le café à emporter à Paris ?

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  3. Tellement vrai (sauf pour le sport, j'aime pas tellement tellement le yoga avec 49 autres personnes dans une salle de 2m sur 3!........) Après si tu veux pas être trop nostalgique, tu peux penser aux gens sympas comme des portes de prisons dans certains magasins, aux gens qui avancent pas dans les rues de Midtown et qui stoppent devant toi et au manque cruel de bon sens d'une grande partie des New yorkais!

    Bisous :)

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  4. Très peu, ça coûte un bras et îl n'y a ni édulcorant, ni your de tasse en café pour pas te brûler les mains, ni les petits caches à mettre dans le trou des capuchons de gobelet pour pas t'en renverser dessus quand tu marches à vive allure...

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