Ni trop s'étaler, hein, ce sera surtout des photos, je crois.
Ces deux jeux de mots pourris étant fait, l'histoire peut débuter.
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[Vue en arrivant qprès le pont sur lq Delaware River] |
Dimanche, avec nos guest du moment, nous avions loué une voiture, pour le troisième dimanche consécutif donc, pour aller visiter Philadelphie. Et pas n'importe quelle voiture, un petit cabriolet Mustang. Ça n'est toujours pas le hummer doré, mais petit à petit, on s'en rapproche, sur une échelle bling bling de 1 a 10, 10 étant évidemment le hummer doré, je pense qu'on doit être presque à 8! S'il avait été rouge, on aurait franchement dépassé les 8, mais comme il était blanc, on restera sur cette note la. On notera cependant que l'invitée numéro 1, que l'on nommera ici Mom (c'est un pseudo, elle a souhaité ici garder son anonymat, par peur d'être cataloguée "bling bling" par les lecteurs) a mis quasiment autant de temps à digérer le modèle que son bagel nature du matin ("ça risque d'être un peu sec nature. -non, non, j'aime bien. -ah bon. - t'en veux un peu, je m'étouffe la?!?"). Pour les besoins de la narration, donnons également un surnom a guest numéro 2 et appelons le "Popa".
Après deux heures d'autoroute (payante, $9,70 + $5 pour prendre le pont qui traverse le fleuve Delaware), nous voici arrives à Philadelphie, sous un ciel d'un joli bleu qui agrémentera parfaitement les 648 photos prises par Popa. Enfin au moins les 10% qui ne sont pas floues.
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[le Independence National Historical Park] |
Direction les visites historiques : Liberty Bell, ou l'on découvre qu'une cloche fendue symbolise l'indépendance et la liberté des peuples (Note de l'Homme: avant qu'elle ne soit fendue). Cette cloche est visiblement très symbolique pour les américains car ma collègue américaine m'a expliqué qu'à l'école, on lui en avait parlé à de nombreuses reprises. D'ailleurs, nous avons principalement rencontré des touristes américains à Philadelphie.
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[la cloche fissurée et un homme à veste de couleur surprenante] |
Ensuite, direction l'indépendance Hall, ou a été rédigée (de la main de Jefferson) la déclaration de indépendance ainsi que la première constitution des États-Unis. Notons quand même que les treize colonies ont mis un peu de temps pour s'entendre sur les différents articles et que tout le paragraphe sur l'abolition de l'esclavage à carrément été retiré. Ce qui n'empêchera pas Georges Washington, dans son testament, d'affranchir ses esclaves, hein, mais les états du Sud ayant besoin de main d'œuvre bon marché pour exporter leur coton, ils s'étaient opposés à l'abolition pure et simple de l'esclavage. En visitant l'indépendance Hall avec un guide dont l'accent et la diction étaient très particuliers, nous avons remis à niveau nos connaissance sur la naissance des États-Unis.
Personnellement en dehors de la date de l'indépendance, j'étais assez limitée sur la question, hein... Au moins, maintenant, je sais que Washington fut le premier président, suivi de John Adams, précédemment vice président du premier, et qu'il prit ses fonctions à New York, qui fut dix-huit mois durant, la capitale du nouveau pays. Philadelphie prit ensuite le relais pour dix ans, jusqu'à ce que Washington DC ne soit créée, pour éviter qu'un état ne soit favorise par rapport aux autres. Quasiment tout le mobilier était d'origine et nous avons même pu voir les exemplaires originaux de la déclaration d'indépendance.
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[toujours utile, le petit abri atomique dans le City Hall] |
S'en est suivie la visite des deux assemblées de l'époque, avec un autre guide, qui nous a appris qu'aux yeux des américains, Louis XVI était un héros, puisqu'il avait largement aidé les américains lors de leur révolution face aux anglais (étonnant, n'est-ce pas?).
Comme la faim se faisait sentir (pour cause d'opéra la veille, le dîner avait été retiré du programme) principalement chez Popa, qui a relativement peu de réserves -euphémisme- du coup, nous voilà installes dans un "diner" conseillé par une copine (merci!), le Continental. Au menu, du cheese steak, un sandwich avec de la viande découpée en files lamelles, spécialité locale. Et des frites coupées super fines, même, mon régal! J'avais personnellement craqué pour des mac&cheese au lobster, suite à une très mauvaise digestion du "mango parfait yoghurt" a $5.45 acheté chez CVS le matin même, qui m'aura fait passer un bien mauvais quart d'heure au début de la journée. Voire même quatre mauvais quart d'heure. Heureusement, comme je suis une force de la nature, mon corps à exorcisé le mal et la suite de la journée s'est déroulée sans encombre, les lobster mac&cheese achevant de me remettre sur pieds! Ok, l'histoire de la force de la nature, je l'ai peut être un peu empruntée à l'Homme, d'accord... Si vous n'avez jamais entendu l'histoire de comment l'Homme a terrassé la grippe H1N1 en 2 jours, on pourra remédier à cela lors de notre prochaine rencontre.
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[Une frite, une fois ?] |
L'après midi, petite balade devant la maison de Benjamin Franklin (Ghost house), le même Benjamin Franklin qui a découvert le paratonnerre. En même temps il a vécu 84 ans, donc il a eu le temps de faire pas mal de choses le garçon, sauf devenir président apparemment (note personnelle de l'Homme).
Poursuite de la balade par le City Hall et sa statue de 200 livres en bronze de William Penn, celui la même de la Penn Station, mais oui! Riche quaker anglais persécuté par ces derniers, il fut le fondateur de la ville de Philadelphie et de l'état de Pennsylvanie.
Avant de reprendre définitivement l'autoroute pour Manhattan, petit détour, tout toit ouvert, pour passer devant les marches de Rocky et sa statue, mais sans prendre le temps de visiter la collection d'art du musée (ce sera pour une prochaine visite!), avec toutefois l'option pour l'Homme évidemment "je monte en courant les marches, en sifflotant Eyes of the Tiger, easy Baby".
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[Rocky légèrement surexposé, du coup on ne voit pas le beau ciel bleu derrière] |
Encore un beau dimanche d'automne à cent miles de New York !