vendredi 31 octobre 2014

Halloween Tompkins square dog parade, quelques clichés !

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Samedi dernier, sur les conseils avisés d'une copine sensible aux détails piquants du quotidien, je suis allée à la parade de chiens de Tompkins square, spéciale halloween. J'y ai évidemment emmené mes invités. Notons que Mom, qui est, au moins autant que moi, une amie des bêtes (et tout particulièrement des chiens), n'a pas hésité une seule seconde lorsque je lui ai proposé d'aller voir ladite parade de plus près.
Ici, on aime se déguiser (remember this) et on aime déguiser son toutou.
Laissons cependant parler les images et notons quand même quelques très jolis accords maîtres et chiens...

Dans la série déguisement du chien seulement:










Dans la série "mon chien est un animal comme les autres":






Dans la série "tel maitre, tel chien". A moins que ce ne soit l'inverse?









Et enfin, dans la série "mon chien, ma vie, mon œuvre", la plus sophistiquée de toutes:












D'autres photos prises par des pros: ici, ici et ici




mardi 28 octobre 2014

Philadelphia (on va pas en faire tout un fromage)

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Ni trop s'étaler, hein, ce sera surtout des photos, je crois.
Ces deux jeux de mots pourris étant fait, l'histoire peut débuter.

[Vue en arrivant qprès le pont sur lq Delaware River]

Dimanche, avec nos guest du moment, nous avions loué une voiture, pour le troisième dimanche consécutif donc, pour aller visiter Philadelphie. Et pas n'importe quelle voiture, un petit cabriolet Mustang. Ça n'est toujours pas le hummer doré, mais petit à petit, on s'en rapproche, sur une échelle bling bling de 1 a 10, 10 étant évidemment le hummer doré, je pense qu'on doit être presque à 8! S'il avait été rouge, on aurait franchement dépassé les 8, mais comme il était blanc, on restera sur cette note la. On notera cependant que l'invitée numéro 1, que l'on nommera ici Mom (c'est un pseudo, elle a souhaité ici garder son anonymat, par peur d'être cataloguée "bling bling" par les lecteurs) a mis quasiment autant de temps à digérer le modèle que son bagel nature du matin ("ça risque d'être un peu sec nature. -non, non, j'aime bien. -ah bon. - t'en veux un peu, je m'étouffe la?!?"). Pour les besoins de la narration, donnons également un surnom a guest numéro 2 et appelons le "Popa".


Après deux heures d'autoroute (payante, $9,70 + $5 pour prendre le pont qui traverse le fleuve Delaware), nous voici arrives à Philadelphie, sous un ciel d'un joli bleu qui agrémentera parfaitement les 648 photos prises par Popa. Enfin au moins les 10% qui ne sont pas floues.

[le Independence National Historical Park]

Direction les visites historiques : Liberty Bell, ou l'on découvre qu'une cloche fendue symbolise l'indépendance et la liberté des peuples (Note de l'Homme: avant qu'elle ne soit fendue). Cette cloche est visiblement très symbolique pour les américains car ma collègue américaine m'a expliqué qu'à l'école, on lui en avait parlé à de nombreuses reprises. D'ailleurs, nous avons principalement rencontré des touristes américains à Philadelphie. 

[la cloche fissurée et un homme à veste de couleur surprenante]
Ensuite, direction l'indépendance Hall, ou a été rédigée (de la main de Jefferson) la déclaration de indépendance ainsi que la première constitution des États-Unis. Notons quand même que les treize colonies ont mis un peu de temps pour s'entendre sur les différents articles et que tout le paragraphe sur l'abolition de l'esclavage à carrément été retiré. Ce qui n'empêchera pas Georges Washington, dans son testament, d'affranchir ses esclaves, hein, mais les états du Sud ayant besoin de main d'œuvre bon marché pour exporter leur coton, ils s'étaient opposés à l'abolition pure et simple de l'esclavage. En visitant l'indépendance Hall avec un guide dont l'accent et la diction étaient très particuliers, nous avons remis à niveau nos connaissance sur la naissance des États-Unis. 


Personnellement en dehors de la date de l'indépendance, j'étais assez limitée sur la question, hein... Au moins, maintenant, je sais que Washington fut le premier président, suivi de John Adams, précédemment vice président du premier, et qu'il prit ses fonctions à New York, qui fut dix-huit mois durant, la capitale du nouveau pays. Philadelphie prit ensuite le relais pour dix ans, jusqu'à ce que Washington DC ne soit créée, pour éviter qu'un état ne soit favorise par rapport aux autres. Quasiment tout le mobilier était d'origine et nous avons même pu voir les exemplaires originaux de la déclaration d'indépendance.

[toujours utile, le petit abri atomique dans le City Hall]
S'en est suivie la visite des deux assemblées de l'époque, avec un autre guide, qui nous a appris qu'aux yeux des américains, Louis XVI était un héros, puisqu'il avait largement aidé les américains lors de leur révolution face aux anglais (étonnant, n'est-ce pas?). 

Comme la faim se faisait sentir (pour cause d'opéra la veille, le dîner avait été retiré du programme) principalement chez Popa, qui a relativement peu de réserves -euphémisme- du coup, nous voilà installes dans un "diner" conseillé par une copine (merci!), le Continental. Au menu, du cheese steak, un sandwich avec de la viande découpée en files lamelles, spécialité locale. Et des frites coupées super fines, même, mon régal! J'avais personnellement craqué pour des mac&cheese au lobster, suite à une très mauvaise digestion du "mango parfait yoghurt" a $5.45 acheté chez CVS le matin même, qui m'aura fait passer un bien mauvais quart d'heure au début de la journée. Voire même quatre mauvais quart d'heure. Heureusement, comme je suis une force de la nature, mon corps à exorcisé le mal et la suite de la journée s'est déroulée sans encombre, les lobster mac&cheese achevant de me remettre sur pieds! Ok, l'histoire de la force de la nature, je l'ai peut être un peu empruntée à l'Homme, d'accord... Si vous n'avez jamais entendu l'histoire de comment l'Homme a terrassé la grippe H1N1 en 2 jours, on pourra remédier à cela lors de notre prochaine rencontre.

[Une frite, une fois ?]
L'après midi, petite balade devant la maison de Benjamin Franklin (Ghost house), le même Benjamin Franklin qui a découvert le paratonnerre. En même temps il a vécu 84 ans, donc il a eu le temps de faire pas mal de choses le garçon, sauf devenir président apparemment (note personnelle de l'Homme). 




Poursuite de la balade par le City Hall et sa statue de 200 livres en bronze de William Penn, celui la même de la Penn Station, mais oui! Riche quaker anglais persécuté par ces derniers, il fut le fondateur de la ville de Philadelphie et de l'état de Pennsylvanie.


Avant de reprendre définitivement l'autoroute pour Manhattan, petit détour, tout toit ouvert, pour passer devant les marches de Rocky et sa statue, mais sans prendre le temps de visiter la collection d'art du musée (ce sera pour une prochaine visite!), avec toutefois l'option pour l'Homme évidemment "je monte en courant les marches, en sifflotant Eyes of the Tiger, easy Baby".

[Rocky légèrement surexposé, du coup on ne voit pas le beau ciel bleu derrière]

Encore un beau dimanche d'automne à cent miles de New York !



samedi 25 octobre 2014

Pourquoi les gens se prennent-ils (stoïquement) en photo devant lespeintures du MoMA?

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Bon, soyons clairs dès le début, je n'ai pas la réponse à cette question. Fin de l'article, voilà, tout le monde rentre chez soi (ou plutôt ferme l'article ou en profite pour relire d'anciens posts). Non, je n'ai pas la réponse à la question, mais alors que je visitais le MoMA avec mes parents hier, cette question m'a vraiment heurté l'esprit. Moi qui voulais gentiment observer les œuvres tout en écoutant les commentaires (sans grand intérêt à mon goût, mais les avis divergent. Je précise que je me suis bien concentrée sur les commentaires destinés aux personnes non déficientes visuelles hein, parce qu'il m'est aussi arrivé d'écouter par mégarde les commentaires ultra descriptifs (dimensions, couleurs, détails de l'œuvre) pour non-voyants, qui sont évidemment d'un intérêt encore moindre lorsqu'on est à peu près en possession de toute sa vue), j'étais sans cesse dérangée par des gens qui voulaient soit prendre l'œuvre en photo, soit se faire prendre en photo avec le tableau, soit réaliser des selfies avec la peinture. A tel point, que bien souvent, j'ai eu l'impression que les gens passaient plus de temps à regarder l'écran de leur téléphone (comme souvent me direz-vous...) que l'œuvre en elle-même! Et pourtant, les collections du MoMA valent le détour. Personnellement, je suis loin d'être une experte en histoire de l'art, mais j'apprécie énormément le 5e étage de ce musée, très classiquement pour sa collection d'impressionnistes et aussi pour quelques autres œuvres surréalistes ou dadaïstes par ci par la... De ma visite des lieux il y a maintenant deux ans et demi, je conservais un souvenir fort de La nuit étoilée de Van Gogh, ou les quatre Kandinsky résultant d'une commande pour je ne sais quel milliardaire américain (j'ai dit forts les souvenirs, pas précis)... Et ces souvenirs ont ressurgi en passant de nouveau devant ces tableaux ;)

[regarde, mes courbes sont en parfaite harmonie avec le ciel]

[vas-y chérie, souris. enfin c’était des allemands, donc c’était plutôt "ach ja nein".
Oui mon allemand tend a étioler un peu ces derniers mois]

[bon, ce Dali est beau mais minuscule. Du coup, il faut bien s'approcher pour observer les détails.
Et pour les gens derrière, on fait comment ?"

Comme me l'avait signalé un copain sensible lui aussi à la question, l'expérience client avec l'audio guide est plutôt intéressante. Lesdits audio guides sont des iPod et l'on peut enregistrer son itinéraire et se l'envoyer par mail, pour ensuite retrouver nos œuvres préférées, ainsi que les commentaires audio associés. Encore faut-il vouloir les écouter de nouveau... Cela dit, comme quand j'ouvre Endomondo après être allée courir, je suis toujours friande de petites statistiques débiles. Il peut s'agir du nombre d'oeuvres dont j'ai écouté les commentaires, comme d'apprendre que c'est Matisse l'artiste que j'ai le plus apprécié (c'est toujours bien de vérifier un ressenti par une statistique; depuis l'arrivée de Popa lundi, il souffle comme un air rationnel dans l'appartement...). Le seul problème réside en fait dans la batterie de cet iPod, j'ajouterai presque "sans surprise pour un produit Apple", mais ce serait faire surjubiler l'Homme, actuellement en train de jubiler puisqu'en pleine mise en route de son nouvel Androïd et, une fois n'est pas coutume, je me tairais donc.






NDLR (la rédaction c'est moi mais comme j'ai dit que je me taisais, je fais appel à des subterfuges): la fonction appareil photo n'a pas été désactivée de ces iPods et on peut donc s'envoyer par email les photos prises durant le parcours.

La vraie question réside dans le terme qui est entre parenthèse dans mon titre. En effet, autant je trouve ridicule le fait de poser très sérieusement devant une œuvre en mode "j'y étais" ("Guernica j'y étais"), autant il me semble beaucoup moins incongru de faire le guignol au milieu des œuvres d'art si et seulement si ces dernières se prêtent au jeu. Il a peut-être d'ailleurs éventuellement pu m'arriver de faire moi-même peut-être éventuellement d'ailleurs quelques pauses saugrenues entre quelques bronzes ou potentiellement face à des œuvres un peu plus "expérimentales" je dirais. En revanche, jamais ô grand jamais je n'ai, par mes grimaces, un musée français profané! Hérésie! Si l'on regarde du côté de l'Autriche ou de la Russie, avec une certaine Marie, il se peut que l'on trouve, bien planquées dans un album Facebook au nom taquin, quelques preuves de cette folie.

Ps: oui, je sais, pour les besoins picturaux de l'article, moi aussi j'ai sorti mon téléphone dans les galeries... mais c'était pas pareil... Y a une différence entre se prendre en photo avec une œuvre et prendre les gens en train de se faire prendre en photo avec l'œuvre... Promis la prochaine fois je tente le selfie avec les gens en train de faire une selfie avec une œuvre :p



mardi 21 octobre 2014

Défi blog "The 20th in America", Orange aux États-Unis...

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 Cet article participe au défi blog "The 20th in America" initié par Caroline du blog, Un rêve de Green card et Isabelle du blog FromSide2Side qui consiste à, tous les 20 de chaque mois, publier un article sur un thème précis. C'est en voyant le thème du mois que je me suis décidée à participer.
Bah oui, le thème c'était "Orange aux États-unis". Me sentant tout d'un coup investie d'une mission j'ai saisi tous les goodies en ma possession et tenté de faire le plus discrètement possible des photos symbolisant le thème du mois...

Comme j'ai eu environ cinq minutes pour le faire, vous m'excuserez de leur piètre qualité hein, mais je précise qu'elles ont toutes été prises depuis mon bureau de Midtown, hein...






lundi 20 octobre 2014

Une journée chez les stars. Enfin dans leur résidence d'été. Mais à l'automne. Enfin, bref, une journée dans les Hamptons, quoi!

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Aujourd'hui, puisque nous avions une voiture louée (cf. article sur Bear Mountain, hein, on ne va pas revenir sur cet incident douloureux pour #radinmalin), nous sommes allés là où tous les (riches) new yorkais passent leurs weekend (en été), à savoir: les Hamptons. Aaaaaah, les Hamptons. Les Hamptons de Serena van der Woodsen s'éclatant avec B., les Hamptons de Becky l'accro du shopping, les Hamptons d'Andrea dans Vengeance en Prada (la suite du Diable, le premier roman que j'ai lu en arrivant ici, c'était un cadeau de Noël de ma belle-sœur thks!)... les Hamptons, quoi!!! Oui, messieurs, les Hamptons sont dans toutes les séries/romcom/livres de filles, d'ailleurs vous le savez puisque, vous serez nombreux à l'avouer, bien malgré vous n'est-ce pas, vous en avez déjà tous vu/lu un épisode/morceau! A ce propos, savez-vous que 40% de la presse dite "féminine" est lue par des hommes? Malgré vous, évidemment, donc.

[une voiture compacte americaine]

[la voie speciale covoiturage/famille nombreuse sur l'autoroute]

Du coup, départ en fanfare ce matin à 8h30, à peine le temps d'enfiler mes sublimes Nike rose (que l'on m'a encore enviées hier dans un magasin -pour touristes certes, mais enviées quand même!) et nous voilà assis dans une voiture "compacte", dixit la loueuse. La compact américaine, ce n'est évidemment pas la 107 pot de yaourt que nous avons tous loué une fois (#radinmalin a même eu le plaisir de conduire deux fois ledit pot de yaourt (NDLR: sans pain), une fois dans les routes de bourgogne pour le mariage d'une amie et la seconde dans les rues de Boulogne -sur mer- pour les 30 ans d'une autre!), puisque c'est américain, c'est... je vous le donne en mille... plus grand évidemment ! Donc la compacte américaine, c'est une berline, en l'occurrence ici une nissan sentra pour les connaisseurs. Confortablement installés (même si l'Homme a grommelé que c'était quand même le modèle en dessous vs la semaine précédente...), nous voici partis pour 1h40 de "interstate 495" jusqu'à Southampton, comté du Suffolk, voilà, welcome to England. 

[Southampton, rue principale]


[Southampton, insigne de voiture, en memoire de mon micro chien saucisse. NDLR: le modele existe egalement en version chat et peut egalement etre monte sur Mercedes ou Audi]




Southampton c'est une station balnéaire chic, dans laquelle le terme de "manoir" prend tout son sens. Étant donnée la surface des propriétés et des terrains à entretenir, les jardiniers ne doivent pas manquer de travail! La plupart de ces domaines sont protegés par des haies très hautes (pour vous donner une idée de grandeur, fions-nous à cette comparaison fort à propos de l'Homme "les haies sont bien plus hautes que chez ma maman et les voisins ne les embêtent pas avec ça") et par des systèmes de télésurveillance; cela dit, cela n'avait nullement empêché un daim (ou un chevreuil, je ne sais pas trop comment on traduit "deer") de pénétrer dans l'une de ces enceintes et de brouter tranquillement les parterres si bien entretenus de l'une de ces demeures. Je vous aurais bien montré une photo, mais comme j'ai eu la flemme de descendre de la voiture, ça ne rendait pas grand chose avec la haie touffue (en plus d'être haute, donc). 

[jamais sans mon pick-up a la plage]

[evidemment, ma future maison]


A Southampton, nous avons apprécié un café chaud, même si j'avoue être peut être un peu entrée avec le secret espoir de croiser Matt Damon, propriétaire dans le coin, qui serait venu chercher son café du dimanche matin en toute simplicité. Ok, Matt Damon il a grossi depuis Will Hunting et ok, il a vieilli aussi, mais bon, c'était toujours ça de pris dans mon tableau de chasse bien maigre de la star américaine (et non l'inverse, même si les deux vont souvent de paire, sauf présentement dans ce cas évidemment). Je disais donc un café chaud parce que ce matin, en partant, il ne faisait que 52°, autant vous dire que j'ai bien apprécié ma micro doudoune et mon bonnet, surtout sur la plage bien ventée.



Plage très belle, d'ailleurs. "Rien à voir avec Rockaways ou tu m'as emmené cet été hein... Et c'est même pas beaucoup plus loin..." Dans le cas présent, l'Homme s'embarrasse assez peu de la composante "embouteillages", contrairement au trajet du retour, durant lequel il n'a cessé de stresser, car, à cause de la circulation, c'est sur, on ne ramènera jamais la voiture à temps.

[Southampton, son musee avec des bustes romains recents]

Après Southampton, nous nous sommes dirigés 15km (ou miles, je ne sais jamais parce que mon Google maps me parle tantôt en kilomètres, tantôt en miles, comme si je n'avais pas déjà assez de difficultés avec les ordres de grandeurs et les conversions d'unités tiens) au nord, pour visiter Sag Harbour. C'était plutôt une marina qu'un port, avec notamment deux beaux yachts, eux aussi propriétés de célébrités (j'ai cherché leurs noms, mais je les ai déjà oubliés). Ah oui, j'ai aussi oublié de vous dire que c'est à Southampton que se trouve la maison la plus chère des États Unis, avec 29 chambres et 39 salles de bain; il s'agit de la propriété de l'un des dirigeants de la marque de cosmétiques Revlon, me semble-t'il. Cela dit, revenons en a nos moutons: le port.

Dans ce petit village, nous avions prévu de déjeuner. #radinmalin ayant la digestion parfois un peu longue, j'ai décrété que pour compenser la dépense du dimanche précédent, nous pourrions nous contenter d'un pique-nique. Soyons objectifs, le concept du pique-nique est loin de déplaire à l'Homme dans pareil cas (=après deux mois de visites from France non stop, le placard à victuailles est chargé), saucisson, chips et chocolat au lait furent de sortie. 




[a ce moment la on essuie une larme pour le proprietaire du bateau]

Comme il ne faisait quand même pas très chaud, nous avons fureté du côté des restaurants sur la jetée, mais rien ne semblait ouvert, aussi avons-nous reporté nos rêves de lobster rolls à une date ultérieure pour s'installer justement sur la terrasse déserte de l'un des restaurants clos.

 

L'Homme ayant un peu froid (pas de commentaire sur l'équipement) et encore faim, nous avons cherché un salon de thé pour savourer un petit dessert et un café. Nous sommes entrés dans ce qui semble être une chaîne locale "the golden pears", qui a très bien fait le job.



Le velvet cupcake avalé, le café bu, hop, direction la troisième étape: Montauk, à l'extrémité est de Long Island, puisque les Hamtpons sont donc une bande de terre de 45km tout au bout de Long Island. Et là, une ambiance complètement différente de ce que nous avions vu jusqu'alors. Plus trace des magasins pour blondes peroxydées à micro-chiens, ici le blond est plutôt le résultat de longues heures au soleil et au bout des "laisses", on trouve plutôt des planches de surf... Bref, 35mn de route depuis Sag Harbour et vraiment une toute autre atmosphère. Nous nous sommes encore baladés sur la plage, le ciel était magnifique. Petits motels et micro appartements s'enchaînaient le long de la plage, avec de temps à autre des cafés, des restau (ce qui manque quand même terriblement à Rockaways, dans l'ensemble)... Entendant de la musique sur l'une de ces terrasses et la voyant décorée, c'est d'ailleurs ainsi que nous nous sommes tapés l'incruste dans une fête, sans vraiment bien comprendre s'il s'agissait d'un mariage ou d'un rassemblement de voisins, mais enfin, l'Homme a bu sa seule bière de la journée (une Bud light, lol), que je l'ai aidé à savourer en regardant le drapeau américain flotter au vent devant la mer (pardon, l'océan. "Ta mère tu la vois demain, mais c'est autre chose").




A la pointe de Montzuk, il y a un parking et un phare, tous deux payants donc nous sommes juste passés en voiture, sans nous arrêter. D'où les photos pas tout à fait droites... Accéder à la plage en voiture doit être relativement compliqué durant la haute saison (comprendre entre Mémorial et Labour Days), puisque les parkings les plus proches des plages sont réservés aux riverains et les autres payant ($8 minimum!). De l'avantage de venir en octobre, quand même :p


Avant de reprendre définitivement le chemin du retour, nous avons fait quelques autres arrêts le long des plages, pour en profiter encore un peu.

[Homme bravant les vagues]




[Homme au loin, guettant l'ennemi]


[Sympa cette teuf]
Ainsi qu'une petite pause par le supermarché, autant utiliser la voiture pour faire ses courses en dehors de Manhattan, #radinmalin a parlé. En plus, ils avaient des vrais sacs en papier, comme dans les films, quand l'héroïne va faire les courses au supermarché, juste avant de se faire tuer par le loup-garou. Comment? Twilight ça ne se passe pas dans les Hamptons, mais à Vancouver? Oui bon ça va je sais, hein, j'ai parlé de romcom dans les Hamptons, pas de saga (Africa) vampires et compagnie...

En rentrant, nous avons pu admirer les belles couleurs d'automne (aaah, une semaine, ça change tout) et un superbe coucher de soleil, tout en stressant pour rendre la voiture dans les temps, le GPS ayant buggé à la sortie du supermarché et nous ayant indiqué une arrivée à la 40th street (ou nous avions loué la voiture) pour 20h50, soit 5 mn après la fermeture de l'agence et là, se posait alors LA question existentielle réduisant à néant tous les bienfaits de la journée, à savoir: où allait-on la garer, bien évidemment. Bref, le GPS rebooté (meme Google maps peut avoir des défaillances), nous sommes rentrés largement à temps pour rendre la voiture en parfait état, en ayant même eu le temps de faire le plein !

Bilan chiffré de la journée: 300 km, 13 racoons écrasés au bord de la route, 2 flashs nous ayant illuminés le trajet et 6 patates douces achetées :)
Pour finir en beauté quand même, cette citation anonyme: "les Hamptons c'est à New York ce que le pays de Gex est à Genève"...





[Regarde un lance-pierre geant ! Viens m'aider a le soulever !]

[Limule, donc. Betiole vieille de 500 millions d'annes. enfin pas celle-ci, hein. Pour plus d'informations sur la limule, contacter Helene B. ou l'Homme, experts en la bete]