vendredi 7 novembre 2014

Marathon de New York, j'y étais (enfin, surtout, j'ai vu!)

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Dimanche matin, après un samedi entier passé à glander à la maison puisqu'il avait plu toute la journée, je me décidée à aller voir le marathon. Comme j'ai un peu mal à la tête, je me recouche et passe quelques appels FaceTime, vérifie à quelle heure ledit marathon doit arriver à Central Park, me rends compte que c'est pas avant 10h30, donc finalement, reste au lit encore un peu.
Oui, après ces deux derniers mois agités, je suis fatiguée et je dors non stop depuis samedi, ou presque.

[le parcours des combattants]
Finalement, je décide d'aller chercher de la salade pour accompagner la super quiche aux poireaux réalisée par l'Homme (une tuerie) et chemin faisant, mon sac l'Usine Côté d'Opale sous le bras (oui, quand je fais les courses, j'ai gardé mes habitudes françaises et j'emporte toujours mes sacs, c'est quand même plus écolo que de rapporter 12 sacs plastiques! Et puis, quand même, un sac L'Usine Côté d'Opale quoi!), je me dis "pourquoi ne pas aller voir le marathon du côté du pont vers Roosevelt Island finalement?". Du coup, je monte sur un rebord de fenêtre de magasin et me voici à la sortie du Queensboro bridge à regarder, plutôt impressionnée quand même, ces hommes et ces femmes courir. Il fait, contrairement a la veille, un grand ciel bleu, mais pas beaucoup plus de 8degres...



Et c'est vrai qu'il y a quand même une sacrée ambiance! Par contre, j'ai ouï dire que dans le Bronx, c'était un peu moins fun, beaucoup moins de monde pour encourager...

Ensuite, je suis remontée le long de la première avenue jusqu'à la 72eme, dans le but de rejoindre l'arrivée à Central Park.
J'ai pu observer un certain nombre de supporters...

... avec de charmants panneaux...



[Run Bao Daï, run !!!]

... Ou des accessoires fort utiles!


[Bah voilà, Sigvaris est mon ami, je devrais courir vite, normalement]
[le gant "Hi 5" pour faire des Hi 5 aux coureurs... à un mile de l'arrivée, ça marche !!!]
[tu veux un Hug de Dunkin Donuts ?]
Arrivée à central Park, je me hisse sur une barrière cette fois-ci, et j'encourage de vive voix tous les français dont le prénom est écrit sur leur maillot. De ma (très grande) expérience de coureuse, c'est toujours sympa d'entendre les gens t'encourager quand tu rames. Enfin en l'occurrence quand tu cours. (Parmi les participants, j'ai relevé un jongleur, un footballeur avec ballon dans lequel il tirait en avançant et un joueur de basket, avec deux ballons). D'ailleurs je devrais penser à inscrire mon nom sur mes T-shirts de sport ici, peut être qu'on m'encouragerait pendant que je fais mon gainage ou mon footing. Quoique. Étant donnée la facilité qu'ont les américains avec mon prénom, je me suis d'office rebaptisée Jess, pour tout ce qui relève de la réservation de restaurant, de l'essayage chez Vicoria's secret ou de la commande chez starbucks. Jess c'est bien, c'est court et facile à prononcer, sans trop de problème d'accent tonique et c'est visiblement facile à comprendre pour les américains. Évidemment, avant mon départ, ma coloc m'avait sélectionnée toute une liste de noms d'emprunt, parmi lesquels notamment Crystal, Stacey et Kimberley, mais ces derniers sont beaucoup trop difficiles à prononcer pour moi, aussi me suis-je résolue à adopter Jess, même s'il semblerait que cela me vieillisse un peu. C'est un peu comme si je m'étais appelée Nathalie, Valérie ou Véronique, somme toute. Bien que je connaisse trois Nathalie de presque mon âge. Mauvais exemple donc, remplaçons le par Isabelle ou Laurence, tiens. Bref, avec tout ça je m'éloigne de mon -c'est une façon de parler-marathon. 



Une fois à Central Park, bien qu'un peu gelée (j'étais partie acheter de la salade à trois blocs de chez moi initialement, je vous le rappelle), je veux tenter de voir l'arrivée. Évidemment j'imagine y arriver par l'ouest quand l'Homme pense l'inverse, mais nous tentons quand même le côté ouest. Après une file pour passer la sécurité (suite au marathon de Boston, on ne plaisante pas trop avec la sécurité dans les marathons maintenant), au cours de laquelle le garde chargé de passer le détecteur de métaux sur mon corps me l'a envoyé dans le visage -ça fait mal-, nous passons un pont au-dessus duquel nous surplombons les "finishers" tous de bleu vêtus. Une vraie schtroumpfs party, la démarche bizarre incluse!

[à gauche, la garde qui m'a envoyé son détecteur dans la tête en s'excusant à peine]



Finalement, nous n'avons jamais atteint la ligne d'arrivée (mais en me promenant à Central Park en début de semaine, j'avais assisté à son montage, j'ai donc quelques clichés) et sommes ressortis côté ouest sur la 72eme rue. Autant vous dire que congelée comme je l'étais et toujours sans salade, nous sommes passés nous réchauffer chez Trader Joe's (un supermarché) et rentrés en métro.

[Finish Line Work in Progress...]
[Bizarrement, seulement 12% d'étrangers, avec tous les français qu'on a vus, ça nous a semblé relativement peu.
65% de New Yorkais quand même ! Quand je vous dis que c'est des bêtes les joggers ici!]
[Rhaa, AT&T avait fait les choses bien, ils avaient ajouté une grande antenne pour éviter la saturation réseau]
 Fatiguée par ces trois heures dehors, je me suis allongée sur la canapé et ait avalé quelques (dix) épisodes de série. Bah oui quoi, le marathon ça fatigue!





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