lundi 16 mai 2016

[WE à Rome] j'ai aimé/j'ai pas aimé

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Je reviens de cinq jours à Rome. J'ai pas mal de jeux de mots à te partager, tous plus drôles les uns que les autres et surtout, envie de te raconter ce que j'ai retenu de positif dans cette ville et ce qui m'a hum, disons, laissée plus perplexe.


J'ai kiffé ma race:
(dans le désordre)

- la bouffe et l'apéritivo
Je connaissais bien ce beau principe de l'apéritivo du temps où j'allais régulièrement à Milan ; mais j'avoue en avoir particulièrement profité à Rome. Surtout samedi soir dans le Trastevere ! Globalement, à Rome, manger et boire coûte en moyenne 30 à 40% moins cher qu'à Paris ! Et en plus, je ne suis tombée que sur des serveurs sympas. Ou alors c'est l'italien, même quand il n'est pas sympas, tu le trouves charmant.



- les églises
Entendons-nous bien, je n'envisage pas d'aller au couvent de suite, hein; cela dit, à Rome, tu pousses la porte d'à minima 3 églises par jour, celles qui sont dans le Routard parce qu'il y a un Caravage à l'intérieur, et celles que tu vas voir juste comme ça, parce que tu sens que derrière une façade austère se cache un très beau plafond Renaissance, tout en dorures et en mosaïques ! En été, ne négligeons pas non plus l'aspect chambre froide que peuvent apporter les églises, hein. Non, je t'ai dit le couvent, c'est pas pour tout de suite...


- reprendre les bases des artistes de la Renaissance
Oui, parce que perso, je savais bien que Michel-Ange avait peint le plafond de la chapelle Sixtine, je l'avais lu dans Images Doc quand j'avais sept ans, ça m'avait vraiment marquée cette affaire. Surtout, je crois, parce que j'avais du mal à imaginer comment tu peins un plafond d'une église entière tout seul. Et puis, j'en ai profité pour refaire le point sur Raphaël, qui est mort à 37 ans de la malaria (c'était LE truc à retenir), tout en ayant été très influencé par Michel-Ange, y compris dans la réalisation de ses chambres au Vatican.


Pour l'anecdote, Jules II les lui a commandées pour ne pas avoir à vivre dans les appartements du dernier pape, son ennemi de toujours, Rodrigo Borgia (enfin c'est quasiment son prédécesseur : entre les deux, il y a eu le règne de 29 jours de Pie III). Et puis, pardonne mon innocence, j'ai découvert le Bernin et Borromini, deux architectes/sculpteurs/peintres (les mecs étaient assez polyvalents à l'époque) assez impressionnants aussi dans leurs œuvres. Genre quelques chouettes sculptures (Pauline Napoléon ou Apollon et Daphné à la Villa Borghese) pour le premier ou l'autel de Saint Pierre de Rome et sa quarantaine de mètres de haut pour le second... Bref, ces quatre là envoyaient du steack ; ajoute le Caravage précédemment cité et quelques papes aux égo surdimensionnés commanditaires de quelques basiliques et tu auras les piliers de l'art italien de l'époque.

[les piliers donc...]
- reprendre les bases de la religion chrétienne
Oui, puisqu'on est dans les bases, tiens... Perso, j'ai des souvenirs ténus de mes cours de catéchisme... Alors j'en ai profité pour refaire le point sur les papes, les fêtes religieuses, à quoi reconnait-on les apôtres toussa toussa. Ça aide quand même pas mal pour comprendre Rome. Parce que plus qu'une ville antique, Rome est surtout une ville emprunte de religion!
Tiens, par exemple,je n'avais jamais compris le prénom de ce pape "Pie". J'ai découvert qu'il venait sans doute du terme "pieux", ça fait quand même plus de sens que ce à quoi j'avais pensé...



- voir en vrai le Colisée et le Vatican
Le Colisée pour Astérix, le Vatican pour l'histoire. J'aurais bien voulu voir le Pape, mais on n'a pas toujours autant de chance. BTW, non seulement je ne l'ai pas vu, mais en plus, à cause de la messe de l'ascension, je n'ai pas pu visiter Saint Pierre comme prévu !


J'ai été un peu moins sensible à ces quelques trucs
(honnêtement, rien ne m'a vraiment déçue à Rome)


- Alitalia et ses bagages à main de 8 kilos et non 12 comme Air France, peu importe que tu aies pris ton billet avec Air France ou pas.
- le plan des métros que je m'étais inutilement imprimé, puisque j'ai TOUT fait à pied, avec une moyenne quotidienne de 17km.

- les timbres. Par deux fois j'ai essayé d'acheter des timbres à la poste, mais au bout de 15 mn de queue, j'en ai eu marre. Du coup, j'ai acheté des timbres dans les kiosques à touristes et je me suis retrouvée avec des timbres à 1,30€ FriendPost et GPS à poster dans des petites boîtes dans les kiosques et dont je doute qu'elles arrivent un jour à bon port. En même temps, ce ne serait pas illogique puisque tous les chemins mènent à Rome, c'est sans doute plus compliqué d'en repartir... (ça c'est fait)

- le billet moche de la Villa Médicis. Bah ouais quoi, les gars faites un effort. Même celui de la Villa Borghese est plus joliment décoré !
 - les files d'attente pour certains monuments. Globalement, je m'en suis très bien sortie question embouteillages de touristes sauf à UN endroit : la basilique Saint PIerre de Rome, où j'ai patienté plus d'une heure en plein soleil. Evitez juste d'y aller entre 10h et 11h, c'est rush hour ! D'ailleurs, à l'heure du déjeuner, il n'y avait plus un chat, ni même l'après-midi... ça valait le coup d’œil hein ! De même pour la fontaine de Trévi : la fontaine est sublime mais il y a un monde de folie !POur le Vatican, j'avais eu l'idée géniale de réserver mes billets pour 8:30, je suis donc passée easy baby devant tous les cars de touristes et j'ai filé direct à la chapelle Sixtine !












2 commentaires:

  1. J'adorerai aller à Rome un jour mais c'est vrai qu'il faudrait que je révise mon histoire pour mieux comprendre!
    Quant à Pie, je reste persuadé que son nom vient de du mot Pie en anglais!!!

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    1. Comment n'y ai-je pas pensé pour Pie ?!! Evidemment !!!
      :D

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