vendredi 16 décembre 2016

[roadtrip Hawaï] Un jour à West Maui

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Comme tu le sais, cet été, je suis partie trois semaines en roadtrip, dont une à Hawaï.
J'ai trouvé deux bonnes raisons pour te parler en détails de ma semaine là-bas :
1°) une nana sympa m'a demandé des conseils sur ledit voyage, j'ai voulu la renvoyer sur l'article de blog mais... passablement inexistant à date
2°) j'ai parlé températures extérieures au téléphone ce soir (parait qu'il ferait -14° ce jour à New York les gars)
Vol Honolulu Maui

Maintenant que le cadre est posé, je te propose une explication day by day, avec les trucs qui m'ont marquée (c'est l'avantage de rédiger un article 5 mois après, tu ne te souviens que de l'essentiel).

route pittoresque Maui


Jour 1 : West Maui

Arrivés d'Honolulu à Maui par un vol tôt, très tôt -ça pique- nous avons récupéré la voiture auprès de Denis (merci Turo pour louer #radinmalin ) et avons filé direct en direction de Kahului, pour faire le Waihee Ridge Trail, une petite balade d'une heure (et de 500 mètres de dénivelé de mémoire) dans les West Maui Mountains. J'avais trouvé les explications un peu approximatives pour l'approche et la route un peu sinueuse... cependant la balade valait vraiment le détour ! Des paysages sculpturaux, on se croirait dans Jurassic Park... ah ben justement, c'est ici que le(s) film(s) ont été tournés !

où a été tourné jurassic park ?

rando Maui

A ce moment-là, il me semble important de te rappeler quelques précautions d'usages :
- ne pars pas aux alentours de midi faire une balade en plein soleil
- encore moins sans crème solaire ou avec de la protection indice 20
- emporte de l'eau. 50 cl ne sont pas suffisants.
- prends un bon petit déj si tu envisages la montée d'une traite
- les pauses ne sont pas obligatoirement facultatives durant la montée
Des précautions que nous n'avions donc absolument pas suivies et qui ont conduit à une défaillance certaine de Chéri-Bibi que j'ai quasiment dû porter à la voiture pour redescendre. Passons sur cet épisode.
rando volcan Maui
[je passe en images]
Après avoir requinqué le garçon avec un paquet de cookies et un litre d'eau tiède, j'ai pris le volant sur une très belle route entre Waikapu et Wailulu. C'est évidemment lorsque nous avons décidé de déjeuné que les "restau" (plutôt des routiers tropicaux) se sont fait rares. On a finalement trouvé un food-truck avec terrasse abritée et belle vue qui nous a largement contenté !

beau paysage Maui

Petit détour par un blow hole: un trou duquel sort de l'eau lorsque les vagues sont fortes. Curiosité à voir ici ou le long de la route de Lana (mais celui-ci est nettement plus impressionnant).

blow hole Maui


Fin d'après-midi du côté de Kapalua Beach, dans un décor paradisiaque. On avait sorti les fauteuils de plage, façon américaine ;)

Plages magnifiques Maui

Vers 17h, nous avons rejoint le bar d'un resort privé à Naipili Beach, pour prendre un cocktail face au coucher de soleil... qui est arrivé vers 18h !

où boire de bons cocktails à Maui ?

Bilan de la journée : je retiens qu'on emmène pas Chéri-Bibi en promenade sans lui avoir donné un petit cookie ;)


Au fait, l'intégralité du roadtrip est à retrouver ici :)
La suite bientôt...

mercredi 30 novembre 2016

[Road-trip Côte Ouest-Hawaï] Itinéraire d'un road-trip de 3 semaines entre Colombie-Britannique, Hawaï, Seattle et Portland

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L'avantage d'être salariée français, c'est quand même les congés... Congés que j'ai très bien mis à profit cet été puisque je suis partie non pas une, non pas deux, mais trois semaines en vacances dans l'Ouest des Etats-Unis et du Canada, avec, au milieu, une petite excursion à Hawaï, parce que "de Vancouver c'est quand même le moins loin pour y aller", argument imparable du pote qui nous accueillait chez lui, à Vancouver.
Ah oui parce qu'à la base, je suis allée voir des potes à Vancouver. Spontanément, ça ne me serait pas venu à l'idée d'aller visiter Vancouver, hein, j'ai quand même quelques autres destinations en tête avant celle-ci, mais comme on dit "l'occasion fait le larron".

Larron étant fait, voici notre planning.
(Notons au passage la sublime contribution de l'Amoureux sur ce planning, si si, c'était hyper important d'avoir un Excel parfait, croyez moi, beaucoup plus que de réserver une voiture aux bonnes dates, on en reparlera par la suite).



J'espère que tu t'écarquilles bien les yeux pour arriver à lire...
Comme je suis une nana sympa, je vais te le décrire jour par jour. Enfin, étape par étape.

Jour 1 à 4 : Vancouver
Bon, le samedi, atterrissage à 14h, j'ai fait mon max pour tenir réveillée avec une balade le long de Jericho Beach, c'était très beau.
Le lendemain, brunch avec les copains vers chez eux et l'après-midi, balade en vélo du côté de Granville Island et Stanley Park.

faire du vélo à Vancouver

A noter deux footings le long des plages, bien agréables.
Le reste du temps, il a plu, on a glandé, bref, on aurait lragmeent pu réduire ces quatre jours à deux ou trois, mais bon, quand tu fais ton planning, tu ne peux pas tout prévoir à l'avance ! A noter, quand même, un détail important qui a légèrement contraint la logistique sur place : les potes en question étaient équipés d'un nourrisson de quatre semaines, c'est passablement contraignant ces choses là...
NDLR: si tes potes te préviennent juste avant que tu prennes tes billets d'avion qu'ils vont avoir un bébé et que, donc, ce sera peut-être foireux, écoute-les !

Jericho Beach Vancouver balade
[La plage de Jericho Beach]

Jour 5 à 12 : Hawaï
Atterrissage en fin de soirée à Honolulu. Départ dès le lendemain tôt pour Maui, où nous resterons cinq jours. Retour à Honolulu deux jours, du côté de Waikiki (le singe sur les vêtements de ma jeunesse oblige) pour visiter Pearl Harbor, boire des cocktails dans des hôtels de luxe avec vue sur la mer et se dorer la pilule sur la plage en observant les japonais en bouée dans l'eau.

West Maui rando facile volcan


Jour 13 à 15 : Whistler et Skookumchuck, BC
En gros, on s'était dit qu'aller au Canada sans voir les montagnes, les parcs nationaux et les ours, c'était un peu comme aller à Paris sans voir la tour Eiffel...
Alors, arrivés pas très frais d'Hawaii vers 9h du mat, départ pour Whistler. Sauf qu'on était crevés donc on a fait une grosse sieste au bord de l'eau, dans un bled surprenant: Squamish. Comme on avait faim, on a aussi fait les courses au supermarché le plus cher de tout le séjour (en même temps, il y a des signes qui ne trompent pas, comme par exemple le fait qu'une Rolls Royce était garée devant le supermarché, par exemple)... Arrivés en fin de journée à Whistler, petit tour de la ville et le lendemain, deux belles rando. Départ en fin de journée pour Skookumchuck, mais je t'en reparlerai...

sieste entre Vancouver et Whistler
[C'est pas idéal pour une pause sieste ?]


Jour 16 et 17 : Seattle
4 heures pour aller de Vancouver à Seattle, une bonne heure d'attente à la frontière, il semblerait que ce soit raisonnable. Après-midi dans un outlet immense (Seattle Premium outlet). Soirée dans le quartier gay de Seattle, hyper sympa, de micro-brasserie en micro-brasserie. Dodo dans un airbnb réservé à l'arrache et le lendemain, journée à Seattle. Pour la visite du downtown, je me suis pas mal inspirée du super itinéraire de Mathilde :)

que faire à Seattle en 2 jours ?
[La si fameuse Space Needle de Seattle, que je n'ai même pas pris le temps de visiter!]

Jour 18 : Mont Saint Hélène
Difficile de passer à côté de tous ces beaux volcans endormis sans aller voir de plus près. Notre choix s'est porté sur le Mont Saint Hélène puisque Jacques-Marie Bardinzeff, vulcanologue pédagogue était venu dans mon école et s'en était suivie une passion certaine pour les volcans... du coup, direction le Mont Saint Hélène !

rando Mont Saint-Hélène

Jour 19 et 20 : Portland
On a adoré cette ville, donc deux jours n'étaient pas de trop pour la visiter ! Et en plus, on a bénéficié des supers conseils de Laetitia du blog Frech Fries et Apple Pie :)

où fumer du cannabis à Portland ?


Jour 21: remontée de Portland à Seattle en passant par un outlet
Parce que cet outlet était supposé avoir un outlet Victoria's Secret. Contrairement au premier. Déception, le VS s'est avéré être un VS normal. Nuit dans un Hilton, grâce à mes points accumulés pendant ma vie aux US, à proximité de l'aéroport de Seattle.

où prendre son petit déjeuner à Seattle ?
[le troll du Seattle]

Jour 22: Visite des usines Boeing
J'avais réservé la visite en avance, heureusement car tout est parfaitement timé et peu de places disponibles le jour même ! Les hangars sont impressionnants et la visite vaut le détour.
Ensuite, retour à Vancouver, sans arrêt à la frontière !

visiter les usines Boeing à Seattle
[la seule photo de l'usine Boeing]

Jour 23 : retour en France
Dans la joie et la bonne humeur.


Voilà, comme tu le vois, on peut faire un paquet de choses en 3 semaines :)



mardi 25 octobre 2016

[j'ai testé pour toi] Participer à une émission TV

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Il y a quelques semaines, on m’avait proposé d’assister à l’enregistrement d’une émission TV.
Ayant eu de bons retours quant aux enregistrements de « Who Wants to Be a Millionaire? » lorsque j’habitais New York et ayant par ailleurs beaucoup apprécié les enregistrements France Inter (Frédéric Lopez #coeuraveclesmains) auxquels j’avais participé, ni une ni deux, hop je suis partante.

un beau gif de tv


Contexte :
Je te décris un peu le tableau, pour que toi aussi, tu puisses un jour avoir envie de vivre pareille expérience.

Dimanche soir.
Saint-Denis.
Sous la pluie.
En moto.
Robe courte et talons.
(il était précisé dans l’invitation qu’on pouvait me refuser l’entrée si je n’étais pas habillée suffisamment classe)

quand il pleut


Ce qui donne :
Une zone commerciale-industrielle de nuit, trempée, à errer entre les bâtiments pour trouver le studio 204. Toujours sous la pluie. Toujours de nuit. Toujours en moto.
Chéri-Bibi supra-nerveux pour cause de combo caleçon trempé + guignols oubliant tout code de la route dès qu’il pleut sur le périph. (NDLR : non, Chéri-Bibi ne fait pas de la moto en caleçon, simplement ses équipements sont un peu usés et plus très imperméables)
5 minutes d’errance, pause Google Maps, à l’abri (mon iPhone aime modérément le déluge). J’apprends que je suis en bordure Aubervilliers et que le studio 204 est à 3 minutes et qu’il faut juste zigzaguer entre les parkings et les entrepôts. Toujours sous la pluie. Toujours de nuit. Toujours en moto.

winner attitude


Une fois sur place :
Rdv étant donné à 18h30, à 18h36 on se gare devant l’entrée dudit studio. C’est l’entrée des artistes. On fait le tour du bâtiment pour trouver l’entrée du public. Et là, ô joie, ô bonheur : on apprend qu’on doit faire la queue dehors, sans parapluie, grelottant de froid parce qu’on est trempés. Toujours sous la pluie. Toujours de nuit.

A ce moment-là, Chéri-Bibi commence à pester contre la médiocrité du monde autour de lui, c’est atroce, j’ai peur qu’il ne jette son blouson par terre en sautant à pieds joints dessus. (Ce serait franchement dommage : même si le blouson est en fin de vie, on en aura encore besoin pour rentrer.) Je propose donc de tout annuler et tant pis, on n’a qu’à rentrer. Opposition ferme de Chéri-Bibi avec un argument imparable « je suis trempé, hors de question que je me retape le même trajet en sens inverse ».

Après les 25 minutes d’attente sous l’eau (je t’ai parlé de mon look Elyséen casque de moto-robe courte-talons ?), les 15 minutes d’attente dans un hangar, chichement vêtue, Chéri-Bibi m’ayant bien dit de ne pas trop m’habiller car « c’est bien connu, sur un plateau tv, avec les lumières, il parait qu’on crève de chaud », j’ai froid, je n’aime pas la sensation d’être dans un truc de beaufs, je veux rentrer. Oui, parce que le public se compose quand même d’une poignée d’échappés de maison de retraite et d’une bonne partie du public du Juste Prix. Je n’ai rien contre le public du Juste Prix, hein, ma nounou kiffait le Juste Prix. Simplement, là c’était pas le speech initial.

Oui, parce que je t’ai pas dit, mais moi je venais assister à « Fauteuils d’orchestre », une émission présentée par Anne Sinclair, avec en guest star Renaud Capuçon, l’Orchestre National de France (et à un moment Thomas Dutronc). Une émission de musique classique, donc. Je m’attendais certes à voir de la tête blanche, mais j’étais moins préparée à la famille Groseille. Et c’est là que tu te rends compte que la TV, ça reste quand même un truc assez magique qui draine des foules, juste parce que c’est la TV, c’est showbiz et compagnie. Ah oui. Quand même.
 
le beau gosse
[une bonne raison d'assister à cet enregistrement]
Bref. On a fini par rentrer sur le plateau (en guise de plateau, c’est quand même un entrepôt avec plein de lumières, où on se gèle). Bien sûr, en tant que (seuls) jeunes et beaux, un petit mec est venu nous voir en disant « Madame, Monsieur, venez avec moi » et nous avons été installés au deuxième rang, juste derrière Renaud donc.

Avant le début de l’émission, on a fait quelques prises du « public ravi d’être ici »… Big smile, Big applause, on était radieux. Clairement, je ne comprendrais pas que le cameraman n’ait pas fait un gros plan sur nous.

le gif
Bilan de la soirée :
Malgré les pieds congelés (compliqué d’enlever tes chaussures pour te réchauffer quand tu es assis au deuxième rang et que finalement, tes pieds c’est sans doute la partie la plus en visibilité de ton corps, après éventuellement tes seins), on a passé un très bon moment. C’était comme un concert privé, les artistes et les morceaux étaient au top, et à la fin, j’avais l’étrange sensation d’avoir passé une soirée avec nos amis Anne et Renaud. On a vu une pianiste médiatiquement discrète (Martha Argerich), un prodige californien qui parle 6 langues, fait de la recherche en mathématiques fondamentales et joue du piano pour se détendre (KitArmstrong), de beaux chanteurs d’opéra (Alexandre Duhamel, Ermonela Jaho)
aller voir anne sinclair en live

Petits détails qui font la différence :
assister à un concert gratuit
[Renaud Capuçon, c'est lui]
  • Anne Sinclair a environ trois bombes de laque Elnett sur les cheveux au démarrage du tournage et son coiffeur lui en verse au moins encore une quatrième pendant.
  • Elle avait un problème de voix ce jour-là, des suites d’une bronchite.
  • Pendant que je me congelais sur place, elle avait beaucoup trop chaud.
  • Renaud Capuçon est petit.
  • Pourtant son pantalon est taillé trop court
  • Avant d’aller jouer, il fait des petits sauts de cabri pour se redynamiser. J’aurai peut-être dû lui montrer quelquesmouvements rapides de gym suédoise
  • Tous les musiciens portent des chaussures vernies.
  • Les photos pour les programme tv sont prises avant le début du tournage
  • Thomas Dutronc n’est finalement jamais venu, et on n’a jamais su pourquoi
  • Les moldaves ont sans aucun doute de bonnes prédispositions à la musique classique, car sur la dizaine d’invités, un tiers était moldave

Mon conseil si toi aussi, tu assistes à l’enregistrement d’une émission TV :

Habille-toi (et prends un parapluie si il pleut) !!!
tenue de pingouin
[Une tenue noire et blanc, comme demandé sur l'invitation]

dimanche 10 juillet 2016

Les 10 trucs que j’ai appris en participant à un EVJF

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Préambule

Le week-end dernier, donc, j’ai participé à un EVJF du côté d’Aix-en-Provence, pour ma copine de boulot que j’aime beaucoup et qui a le mérite aussi de ne pas avoir encore déménagé en province/en banlieue. Rendons à César toussa toussa. Du coup, même si je ne vais pas au mariage, je me suis fait violence et je suis allée à l’EVJF, le fameux donc.
Petite parenthèse sur le concept d’EVJF et moi. Déjà, le mariage et moi, on ne peut pas dire que ce soit ni le grand amour, ni une réussite, mais l’EVJF… comment dire ? Jusque-là, je les avais globalement tous évités ou presque, avec des vraies excuses bien que parfois pratiques du type : grève des trains, vacances à l’étranger à ce moment-là, bref, j’ai souvent eu, à quelques exceptions près (un week-end à base de 40km de canoé par jour et une journée dans Paris organisée par une femme enceinte), de bonnes excuses pour ne pas me rendre à ces EVJF. Déjà, je trouve le concept foncièrement rétrograde, le côté tu te maries, donc tu n’auras plus d’existence en tant que Toi, donc on fait une dernière soirée d’adieu à Toi justement. Bon. Je suis pas fan, donc. Et je tacle relativement facilement l’excuse du « c’est surtout pour passer un weekend entre nanas » du fait que, souvent, tu les connais modérément les nanas et tu aimerais autant claquer tes 400€ ailleurs.

Ce qui m’amène au point 1 des dix choses que j'ai apprises ce week-end.

1. Je suis capable de partir presque 48 heures avec 8 inconnues
Oui, parce qu’en dehors de la mariée, je ne connaissais pers-on-ne. Et non, je ne suis pas sociable. Et in fine, j’ai même trouvé les nanas sympas.

EVJF au soleil


2. Il fait quand même bien meilleur dans le sud de la France
On va arrêter de se mentir ou de se réfugier derrière des excuses culturello-chiadées, quand il fait beau, c’est quand même mieux pour bronzer et perso, avant jeudi, ça faisait 5 mois que je n’avais pas vu le soleil à Paris.

café du matin


3. Il y a des calanques à La Ciotat
Et pas juste un port industriel très moche. Il y a même un super restau avec la vue sur la calanque, justement.
(plus d'infos ici)
calanques la ciotat


4. Je sais à quoi ressemble Jean-Paul Huchon
Et qu’il a un appareil auditif à l’oreille droite (peut-être à gauche aussi, mais j’ai pas vu). Et que sa femme est plus jeune que lui et qu’elle a bien du mérite parce qu’il a l’air passablement pénible. Et qu’il lit Libé. Mais pas que. Et qu’il voyage en 1e dans l’ID TGV un vendredi après-midi. C’est d’ailleurs là que je l’ai rencontré. Enfin, rencontré c’est vite dit. Disons qu’il était assis sur la même rangée que moi et que, comme il téléphonait beaucoup en disant « Oui, allô, c’est Jean-Paul Huchon » avec le ton qu’emploierait ta grand-mère en t’appelant « oui, allô, c’est Mémé », Google aidant, j’ai su que c’était lui. Et qu’il chuintait aussi.



5. Le jet 27, ça existe encore
La dernière fois que j’en avais entendu parler c’était par un collègue en juillet 2008, je venais de commencer mon job, il était responsable de boutique à La Rochelle. Et la fois d’avant, c’était… bah je sais plus en fait, parce que le Jet, c’est à la menthe et j’aime pas la menthe.

que boire à un EVJF?


6. Le clubbing à Aix en 2016 ressemble beaucoup au clubbing à Lyon au début des années 2000
C’est globalement à ce moment-là que j’ai arrêté d’aller en boîte de mon plein gré, exception faite des soirées d’école ou de boulot bien sûr. Y a toujours les verres Bacardi, un choix d’alcools plutôt réduit et médiocre au bar, et surtout, le pacha local, sorte de Beigbeder dégueulasse qui trône, debout, chemise trop ouverte, poils au vent devant un poulailler de cagoles niaiseuses mais dévêtues. Je crois que n’aime pas le clubbing. Never have, never will.

bar EVJF


7. Il y a encore des endroits en France, où tu peux fumer à l’intérieur
Par exemple, les boîtes de nuit dans le centre d’Aix en Provence. Selon des sources proches, il semblerait que ce soit également possible à Marseille. Et dans un bar PMU de Montreuil, mais c’est pas pareil, c’est Montreuil.

EVJF surprise


8. Dans la rubrique un mot par jour : le selfion
J’ai découvert un nouveau mot. Et ça m’a fait marrer.
Pas besoin de l’image, si ?
maison EVJF
[photo non contractuelle]

9. La quiche au pesto
Pesto Lardons Chèvre pour être précise. J’ai pas goûté parce que finalement on a fait barbecue, mais quand même ça m’a inspirée. Bah oui, tu mets dix nanas dans une baraque avec une immense cuisine, elles finissent bien par parler popote, hein, quoi de plus normal ?

manger evjf


10. Il peut y avoir des moments sympas lors d’un EVJF
Parce que l’EVJF ne s’est pas résumé à la soirée clubbing du samedi, en vrai, j’ai plutôt trouvé le reste du week-end très cool, hein. Mais chuuuut.

evjf cool




PS: sur le même sujet en beaucoup plus drôle, la chronique de Nora Hamzawi



mardi 7 juin 2016

Scènes crues et crue de la Seine.

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C’est l’été à Paris, cette fois-ci c’est sûr. Il y a des signes qui ne trompent pas.


 Tiens, prends ces deux dernières semaines par exemple. Au cas où tu vivrais dans un bunker sans accès au monde des vivants, aucun, et auquel cas tu l'ignorais alors, il pleuvait non-stop, on se serait cru sur l'arche avec Noé ! Moi, égoïstement et en dehors de toute considération matérielle puisque j’habite au 7e étage et que je n’ai ni cave, ni parking, j’ai trouvé ça plutôt cool. Je suis même allée voir de plus près cette crue qui est passé à deux doigts (de géant, parce qu’il manquait quand même presque deux mètres pour rattraper le fameux niveau de 1910) d’être légendaire. J’ai pris quelques photos, mais franchement, on ne va pas se mentir, elles sont loin d’être génialissimes ; que veux-tu, j’avais trop froid. J’ai donc trouvé cette période plutôt cool, je disais donc. Ben oui, j’ai grandi à la montagne, moi. La crue ? Connais pas ! Alors tu penses bien qu’en entendant parler sans cesse du niveau de la Seine historique, du zouave qui a les genoux dans l’eau, puis les hanches, puis le nombril, j’étais obligée d’aller voir. Enfin j'assistais à un truc susceptible d'intéresser Jean-Pierre Pernaut !

[il est loin le quai, hein ?]
[Bon courage pour la descente des escaliers]

[Qu'est-ce que vous nagez bien, chef]
[Le quai, si loin... (soupir)]

[Chéri, j'ai laissé le robinet ouvert]

[OFNI. Objet Flottant Non Identifié]

[Seine à Paris]

[Un p'tit bain pour le chef]

[le courant bouillonnant. au moins.]

[le zouave était trop loin, j'avais la flemme]

Et donc, depuis hier 17h, c’est l’été.
Le Parisien n’en peut plus. Ce midi, toutes les terrasses étaient bondées. (Souviens-toi de mon laïus sur la terrasse parisienne), les sandalettes et les jupettes sont de sortie et j’ai vu ma première guêpe (pendarde !).

[en revanche, la Statue de la Liberté elle avait bien le socle dans l'eau, elle !]

Bien sûr je ne donne pas trois jours à 30 degrés avant que le Parisien ne se plaigne de la chaleur hein. Mais que veux-tu, c’est dans sa nature, le Parisien se plaint tout le temps.


Allez, pour rigoler un peu: https://www.youtube.com/watch?v=97mJ1t0wYpw