lundi 14 décembre 2015

Ce qui t'arrive quand tu mets ton jean BelleGosse...

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Cela fait maintenant 8 semaines que j’ai récupéré mes 6 mètres cube de vêtements et,  hier matin, j’ai pu enfiler mon jean fétiche. Aussi connu sous le nom de « jean BelleGosse » ou « jean Bombasse ».

Le jean Belle Gosse, c’est quoi ?

(explication plutôt à visée masculine, puisqu’en tant que Femme, tu as, toi aussi ton jean BelleGosse, je le sais)
-         le jean BelleGosse est un jean historique. Tu l’as acheté il y a plus de deux ans.
-         le jean BelleGosse est un jean test, du coup. Parce que t’es quand même vachement fière de rentrer encore dedans, sachant que tu l’as acheté en 2010 (dans mon cas) ; même si pour ce faire, tu dois te tortiller comme un asticot quand tu l’enfiles
-         le jean BelleGosse te rend Belle Gosse, par définition. T’as un cul de Bombasse quand tu le mets et les jambes d’Adriana Karembeu.
-         le jean BelleGosse est aussi un jean confortable, voire un peu doudou. Quand tu le mets tu te sens trop bien, dans ton corps et dans ta tête, tu vois. Bien que, sur ce point, le mien soit limite puisque sans élasthanne.

Alors, tu le sors quand, le jean BelleGosse ?

Le jean BelleGosse ne se met pas tous les jours. Déjà parce que sinon, merci la propreté, mais aussi pare que sinon, on va remarquer sa présence. Le jean BelleGosse est un atout pour révéler ton corps, mais à aucun moment ton entourage ne doit se focaliser sur l’habit en lui-même. Toute l’attention doit être portée sur ton cul et tes jambes, on l’a dit plus haut.
Du coup le jean BelleGosse se porte avec parcimonie (et un haut évidemment. Désolée c’était la blague pourrie du jour).
On remarque deux grandes catégories d’occasion :
  1. l’occasion séduction mais pas trop. En mode je suis Bombasse mais naturelle parce que, regarde, je suis en jean. Et le jean c’est casual. Donc je ne suis pas prise de tête. Donc je suis LA nana qu’il te faut, regarde (mon cul et mes jambes, donc).
  2. l’occasion doudou. En mode « j’ai besoin de réconfort aujourd’hui ». Comme le jean est plutôt confortable et qu’il te fait de belles formes, tu vas avoir des compliments et les compliments c’est toujours bon à prendre.
(Source: jeunevieillispas.com)


Par exemple, moi j’avais mis mon jean fétiche vendredi. Et comme ma motivation pour mon nouveau job n’a d’égal que celle d’un Patrick Balkany face à l’administration fiscale française, j’ai profité d’une pause thé pour expliquer ma déception à ma collègue, quant à l’état de vieillissement avancé dudit jean BelleGosse, il a les genoux qui blanchissent vois-tu, la vie est injuste, je suis trop dég, toussa toussa. Et bien, figure-toi qu’elle aussi avait mis son jean fétiche et que, très rapidement, elle m’a complimenté… sur ma coiffure.

Le cul et les jambes disais-je…

dimanche 29 novembre 2015

L'étendard est levé

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On va pas se mentir, publier un article futile, débile et léger par les temps qui courent, ce n’est pas chose aisée.
Du coup, je n’ai rien dit.

Jusqu’à ce que l’on sorte les drapeaux, vendredi dernier.

C’est François Hollande qui l’avait demandé, pour l’hommage national aux victimes des attentats du vendredi 13. Moi –je ne sais pas où j’ai la tête en ce moment- je n’étais même pas au courant de cet hommage national. Si mon collègue n’avait pas voulu s’arrêter devant un bazar chinois pour acheter un drapeau « pour demain », je n’aurais même pas su qu’il fallait sortir les drapeaux aux fenêtres. Je sais pas où j’ai la tête en ce moment, je vous dis.
Je n’ai pas acheté de drapeau en même temps que mon collègue, non ; l’idée a cependant fait son chemin et, vendredi matin, j’ai ressorti un petit drapeau que j’avais récupéré lors du défilé du 14 juillet, et je l’ai scotché au balcon, comme une évidence.



Dans la mesure où il faisait 3 degrés à 7h du matin lorsque j’ai réalisé mon acte de patriotisme décennal, je ne me suis pas attardée à regarder les autres fenêtres, mais je n’avais aucun doute quant au fait que tout le monde aurait levé son étendard pour l’hommage national, donc.
Sauf que je n’ai compté que cinq drapeaux dans toute ma rue, quand je suis partie prendre le tram. C’est peu, étant donné le nombre d’appartements dans ladite rue.
Alors j’ai été déçue.

Et puis, samedi, je suis allée dans le centre de Paris, je me suis baladée et j’ai vu qu’il restait encore des drapeaux accrochés aux fenêtres. Et finalement, j’ai trouvé ça bien, cette réappropriation du drapeau français par le peuple français lui-même.

Quand j’étais aux Etats-Unis, je me souviens du début. Je me moquais de ces américains qui sortaient les cocardes, les drapeaux et les bannières à la moindre occasion. Et puis, je me suis dit que peut-être, c’était nous, en France, qui avions un problème avec le drapeau. Enfin, quand je dis « nous »… Pour moi, l’image du drapeau français était très entachée d’une certaine image de la France, un peu plus à droite que la droite. Et que ces gens-là s’étaient appropriés le drapeau français, de telle sorte que s’il m’était venu à l’idée de sortir mon tricolore du placard, on m’aurait très vite cataloguée aussi.
Je me souviens aussi que petit à petit, je l’ai comprise, cette fierté d’être américain (« proud to be American » dans le texte), voire même, je l’ai enviée. Ou tout au moins, je l’ai trouvée normale. Je n’ai plus été choquée de croiser des drapeaux géants le long des routes ni par le fait de chanter l’hymne à chaque début de match (j’ai entendu plus de fois l’hymne américain en 20 mois que la marseillais en 30 ans !).

Quelque part, j’ai envie de croire que ces drapeaux sont une forme de respect, l’expression de la fierté d’être français et, aussi, l’incarnation de l’idéal républicain français. Pas toi ?

mardi 3 novembre 2015

Le cuiseur-vapeur, Google et moi.

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Aujourd’hui, je ne vais pas te parler de mes visites extraordinaires à Paris, ni du dernier top trop branchouille que j’ai acheté dans le pop-up store de Bidule & Machin (ça, y a peu de chances que je t’en parle un jour, remarque), mais je vais te raconter une petite histoire très drôle qui m’est arrivée hier soir et qui était un peu longue pour un statut Facebook, alors je te la raconte dans le blog.

Dans le process de réinstallation dans un nouvel appart, il y a toujours une phase de transition où tu vis avec quelques cartons en toile de fond, quelques meubles en travers du passage parce que tu ne sais pas où les caser et quelques ustensiles de cuisine en moins parce que tu n’as jamais vécu dans un appart sans cuisine équipée.
Ce qui est mon cas présentement. J’ai un vieux plan #radinmalin en vue pour une cuisinière, du coup, je fais avec les moyens du bord pendant quelques temps. C’est pas comme si j’avais pas déjà vécu 1 an et demi avec des cartons en guise de placards, je peux bien vivre 1 mois sans cuisinière non mais. D’autant plus que j’ai un micro-ondes et qu’on m’a généreusement prêté un cuiseur-vapeur.

Justement. Sans notice, le cuiseur-vapeur.

Et moi, j’ai beau être supermégaintelligente, je suis pas ingénieur (mon leitmotiv quand je ne réussis pas à faire fonctionner quelque chose), et le détail a son importance pour la suite.

D’habitude, je ne lis pas les notices, je leur porte à peu près le même intérêt qu’aux tableaux Excel. Cependant, me sentant a l'aise comme une poule devant un couteau face audit cuiseur-vapeur, et étant devenue une nana super digitale depuis que je bosse dans le eCommerce, je demande à Google comment on utilise la bête (le cuiseur, pas la poule). ). Google répond 25 minutes pour les panais, mais Google ne dit pas où mettre l'eau.


Logiquement, si c'est vapeur, l'eau doit être en bas. Faut juste pas recouvrir le signe qui dit de ne pas verser d'eau ici, du coup, je verse l'eau tout autour mais pas sur le signe.
Comme Google (comprendre la page des résultats de ma recherche)  m'a dit qu'on pouvait cuire du riz en même temps, je mets du riz dans le bac avec des trous. Je trouve ça un peu louche, le riz, les trous, mais bon, Google a dit. Le riz passe évidemment par les trous, y a pas de seconde grille cachée qui apparaîtrait par magie avec la chaleur, bon. Google explique (plus loin) qu'en fait, faut utiliser le récipient plastique sans trou pour mettre le riz, et mettre le récipient sans trou dans le bac a trous. Ok, maintenant j'attends 25 minutes.
40mn plus tard (comptez 15 minutes de temps additionnel pour le séchage du vernis à ongles en attendant que le dîner soit cuit), le panais et le riz sont toujours crus.

Comme il y a du riz dans le bac du bas, celui avec le signe « ne pas verser d’eau », à cause du bac à trous sans seconde grille, je le prends pour le vider. Et là, je découvre qu'en fait, on met l'eau en-dessous. Parce que quand Seb met un signal "ne pas verser d'eau" c'est pas juste sur le signe, c'est dans TOUT le bac. D'ailleurs, Google te parlait bien d'une ligne "max" à ne pas dépasser pour le niveau d'eau. Tu la vois maintenant, là, dans le bac sous le bac.

Conclusion de cette soirée :



1.    j’ai appris à faire fonctionner un cuiseur-vapeur électrique Seb. Rien de tel que l’apprentissage par l’expérience.
2.   si j’étais ingénieur chez Seb, je reverrais complètement le mode op de ce cuiseur-vapeur pas du tout intuitif. Déjà j’appellerai pas les bacs 1 et 2, si en fait y en a 3. Ou alors le premier s’appellerait 0. Ou 3. Mais pas sans numéro. Parce que moi, ça m’a induite en erreur, cette histoire, j’avais pas vu qu’il y avait un bac 0/3, puisqu’il avait pas de numéro. Cela dit, tout le monde sait bien que je ne suis pas ingénieur chez Seb. Mais quand même.
3.    mes panais et mon riz, je les mangerais ce soir, parce qu’au final, lorsque j’ai mis l’eau dans le bon bac, j’ai oublié de rebrancher la prise, bref, j’ai encore perdu 20 minutes et donc, mon plat s’est retrouvé prêt environ 1h45 après le démarrage de l’opération et j’ai mangé du jambon blanc avec du pain et du yaourt. Non, je n’ai pas mis le jambon dans le yaourt pour ceux qui se poseraient la question.
4.   ce soir j’ai appris à mes dépens, enfin surtout à ceux de mon estomac, que Google ne peut pas tout. On va quand même pas me faire croire que je suis la seule sur terre a ne pas savoir utiliser un cuiseur-vapeur sans notice, hein ; alors pourquoi j’ai pas trouvé le mode op, hein, même sur YouTube ? (enfin en tous cas dans les 3 premiers résultats de ma recherche)

dimanche 18 octobre 2015

La gym suédoise, ça vaut le coup ?

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Après une semaine à Paris, il m’a semblé impératif de me remettre au sport. Vraiment. Pas juste le petit footing du weekend, non, ça, ça ne suffisait pas. Il me fallait mes trois séances hebdo en sus.
Alors bien sûr, j’aurais pu utiliser la salle de sport du Travail Village (qu’on appellera maintenant TV), mais à TV, pour avoir le droit de t’inscrire à la salle de sport, il faut que tu sois répertorié comme travailleur du Village, et dans mon cas, je vous passe les détails administratifs, ce ne sera pas chose faite avant le 25 octobre. Hum.

Et puis, je me suis souvenue de ce sport que vantaient toutes mes copines il y a quatre-cinq ans, la gym suédoise.

Gym + Suédois ?
muscle, suède, blond aux yeux bleus
[mais si, rappelle toi de Fredril Ljungberg, le seul mec que tu trouves toujours aussi canon
même en slip et même chauve, que quand tu avais 14 ans,]

Ah ben oui, je signe tout de suite, moi !!! Tu me vends du sport et du grand, blond aux yeux bleus, évidemment que je suis partante. J’en avais déjà fait quelques séances avec une copine il y a trois ans et une autre séance au printemps, avec une autre copine. A l’époque, j’avais trouvé ça plutôt bon enfant et sympa, combiné au fait qu’il y ait des salles partout dans Paris et une appli dédiée, je me suis dit pourquoi pas. J’ai donc signé pour un abonnement trimestriel, histoire de voir.

Comme ça fait trois semaines que je vois, je peux t’en parler un peu maintenant.

Déjà, le truc s’est vachement industrialisé. Ou alors, je n’étais allée que dans des cours spécifiques, ambiance EPS du collège dans des grands gymnases, hein, mais maintenant, il y a des locaux dédiés, loués par La Gym Suédoise herself, pour les séances. Je suis pas contre hein, le sol est plus propre et quand la salle n’a pas 5 piliers au milieu, c’est pas plus mal.
Cela dit, je serais pas contre non plus l’ajout de quelques tapis de sol ici et là, parce que perso, Mamie vieillit et sans tapis, le gainage, ça fait mal.

Ensuite, le truc cool c’est qu’on peut réserver certains cours. Et moi, j’aime bien réserver mon cours, ça me rappelle quand je réservais mes cours chez Crunch, alors voilà, hein.
(On se console comme on peut.)

Finalement, je suis plutôt satisfaite de mon abonnement, après quelques semaines d’ajustements.
Comme tu peux choisir l’intensité de tes cours, en fonction des horaires et des lieux, tu peux arriver à te défouler un peu. Par exemple cette semaine, en enchaînant trois soirs de suite les cours intensifs, je me suis enfin sentie à peu près ok niveau effort. Surtout avec le footing de lundi soir, 21h, étant donnée l'heure à laquelle j'étais sortie du bureau, mais on ne va pas revenir là-dessus, ou du moins, pas aujourd'hui.
(Oui, je suis devenue une grosse bourrine du sport)

Et puis surtout, surtout, mercredi soir… J’ai enfin eu la réalisation concrète dudit sport :
 la Gym avec le Suédois. Aaaah, enfin, il était là, le Thorr des abdos-fessiers, le Volvo des squats, l’Ikéa du talon-fesses… Enfin.

thorr

Et là, je me suis dit que j’avais rudement bien fait de m’inscrire à cette Gym de Suédois, mais qu’il allait falloir rudement travailler la coordination aussi, hein, parce que face au Suédois, tu peux plus t’en foutre de lever les bras quand les autres les baissent et plier les jambes quand les autres les tendent, nan, maintenant, va falloir faire gaffe. Sur ce, je vous laisse, j’ai des exercices de lever-les-bras-en-baissant-les-jambes-sans-baisser-les-bras-attention-le-piège à répéter, hein…


lundi 28 septembre 2015

I'm a Y, and yes, I wanna work, but...

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C'est quand même marrant, hein.
Ce matin, j'entends quelqu'un dire "je vais défoncer mon piou-piou et ensuite me faire défoncer par mon associé". Bon, je ne suis pas sûre qu'il ait exactement employé ces termes-là, surtout pour le Piou-piou hein, mais quand même, je me dis. Partir un lundi matin au boulot en pensant que tu vas défoncer ton piou-piou et te faire défoncer, bah, c'est quand même un peu bizarre. A la limite, passons sur le défonçage du Piou-piou, je crois pas que le type ait vraiment eu envie de le défoncer, le Piou-piou, nan, c'était plus pour pas trop perdre la face devant son interlocuteur. Il faut quand même montrer sa face d'Homme, de temps à autre, tu vois.
Mais partir un lundi matin avec l'idée que ton associé/ton boss va te pourrir, alors que t'as quand même taffé comme un chien la semaine précédente, perso, je trouve ça choquant. En prenant deux minutes de recul, essayez, je suis sûre qu'à vous aussi, ça va vous sembler bizarre.
Alors, j'ai repensé à ces six mois juste avant mon départ, où, justement, j'étais le Piou-piou auquel on défonce la gueule, sans même s'en rendre compte, hein. Mais je réfléchissais aussi et je me disais que je n'avais jamais eu pareille pensée pour mes Piou-piou à moi. Jamais je ne m'étais dit en partant un matin "je vais défoncer Piou-piou". Sans doute parce que mes Piou-piou bossaient bien, hein. Et puis aussi, parce que foncièrement, je n'imagine pas un truc pareil.
Je dois être bizarre. Il me viendrait plus à l'idée de préparer des bonnes blagues pour la journée, que des engueulades pour les Pioux² (oui, ça me gonflait d'écrire Piou-piou à chaque fois, donc voilà, dorénavant ce sera les Pioux²). Sans doute parce que ma conception du travail, c'est plutôt dans une ambiance égalitaire et sympathique. Attention hein. Sympathique mais pas branquignole, non, faut pas déconner non plus, on me paie pour que je rende un travail de qualité, pas pour lancer des avions en papier sur mes collègues.

Pleins de trucs ont été écrit sur le travail et la génération Y, ces dernières années. Des histoires comme quoi on serait difficiles à manager, on ne supporterait pas la hiérarchie top/down et le manque de transparence, on privilégierait notre équilibre pro/perso... bah oui. Je comprends même pas qu'il puisse en être autrement en fait.

Il se trouve que justement, le sujet du travail et de cet équilibre pro/perso est arrivé sur la table avec chacune des copines que j'ai vues ce weekend. Elles ne se connaissent pas, ne font pas du tout le même job et ont jusqu'à cinq ans de différence.  Et pourtant. Avec chacune d'entre elles, j'ai eu cette discussion. Sans doute aussi, parce que je racontais qu'à New York, certes, je n'avais pas autant de vacances, mais je terminais rarement à 19h. Bon, je commençais aussi un peu plus tôt, hein mais quand même, ça change la vie de ne pas rentrer chez soi à 21h. T'as juste le temps de faire pleiiiiin de trucs le soir ! Et je suis -accessoirement- juste dix fois plus efficace quand je suis au bureau, parce que je ne suis pas en réunion toute la journée. Un jour, je vous parlerais de mon concept de réunions debout, sans pc ni mobiles. Une réunion où juste, on s'écoute les uns les autres, en fait.
C'est quand même marrant de voir comment avec chacune de mes copines, on a craqué, après en moyenne 5 ans d'expérience: comment globalement, on en a eu marre de bosser tard le soir et/ou le weekend, comment, à un moment, on s'est dit qu'en fait, ça n'allait juste plus être possible.

J'ai l'impression d'être un gros Bisounours idéaliste limite anarchiste quand je me relis. Et pourtant, j'aime bosser. Enfin, j'aime aller au bureau pour faire avancer les choses. Enfin, surtout les gens pour ma part, et ensuite, ce sont les gens qui font bouger les choses. Chacun son truc. Mais vraiment, hein. J'ai envie de m'épanouir dans mon job, de m'éclater dans ce que je fais, bref de le kiffer, comme diraient les jeunes de la génération Z.


En vrai, je me demande simplement si je vais arriver à gérer. A balancer vie perso, vie pro, vie de femme, vie de famille, carrière et épilation parfaite des aisselles en permanence, tu vois... Il n'y a pas de recette magique hein, mais parfois, il m'arrive de rêver, de me dire que je vais vraiment la monter, ma société de conseil LPDL Consulting (Les Pieds Dans Leau), le bureau face à la mer et de l'autre côté, un jardin exotique verdoyant, aka mon espace de vie...



En attendant, très bonne semaine, dans la joie ET la bonne humeur :)

Pour ceux qui sont nés avant 1980 et qui doivent manager des Pioux² nés entre 1980 et 1994, vous pouvez lire ça. 3 minutes qui résument relativement bien les choses, même si le ton est un tantinet gluant.





mardi 22 septembre 2015

Top 7 des choses que tu peux faire facilement à Paris, mais pas à New York, na !

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Voilà maintenant 48h, allez disons 50, que je suis rentrée en France. Comme j’ai décidé de rester positive ; malgré les quelques embrouilles administratives auxquelles je dois faire face, je me suis dit qu’un petit Top 7 (oui, un Top 7, soit la moitié d'un Top 14) de ce qu’on peut faire naturellement à Paris, sans trop se poser de questions, mais pas à New York, serait le bienvenu. Louons donc les bons côtés d'être rentrée à Paris (faute de trouver un appart à louer justement...).


1. taper correctement les accents

1.     Déjà tu peux taper sur un clavier azerty, donc avoir la bonne ponctuation sans utiliser ni le correcteur automatique, ni le clavier international caché, que même après 2 ans, il était tellement bien caché que je ne l’ai jamais trouvé. Logiquement, la qualité des articles devrait donc s’en ressentir.

2. flusher ton rouleau Lotus

2.     Tu peux flusher le rouleau de papier toilette directement dans la cuvette, hop, ni vu ni connu, et sans dommages collatéraux. Perso, je n’étais pas une grande flusheuse de la sorte avant mon départ, mais ayant rencontré plusieurs expats qui m’ont parlé de ce grave sujet, il m’a semblé nécessaire de le rappeler ici.



3. utiliser un pass de métro intelligent

3.     Tu peux prendre le métro avec un vrai pass à puce, pas une pauvre carte en carton qui ne se souvient rien des données qu’elle contient si jamais tu la perds. Enfin, ça, c’est si au guichet de la RATP on t’a bien vendu le bon pass Navigo, pas celui pour touristes, qui s’appelle « Découverte ». On y reviendra.

4. vivre le métro facile

4.     Puisqu’on parle du métro, le métro, donc. Easy baby, maintenant. Même plus besoin de me poser la question du bon côté du trottoir, puisque de toutes façons, toutes les entrées mènent du bon côté du quai! Et puis, le métro de Paris est au moins aussi fun que celui de New York, le trans qui danse comme un dieu inca à union square en moins peut être. En tous cas les gens y sont tout aussi sympathiques et les mecs écartent tout autant les jambes rendant ton assise à toi, femme, un peu étriquée. Qui sait, la ville de Paris va-t'elle aussi bientôt dépenser des millions en campagne de comm sur l'incivilité dans le métro pour apprendre aux hommes à se tenir à leur place et a d'autres à ne pas se couper les ongles.

5. sortir tranquilles, sans se poser de question sur le temps

5.     Sortir sans crème solaire, avec sa polaire et sans craindre d’avoir les jambes qui gonflent à cause de la chaleur. Oubliés les coups de soleil impromptus sur le décolleté parce qu’un 15 septembre, t’es restée 2 heures dans le parc à papoter. Finies les jambes lourdes en fin de journée un 16 septembre (il fallait changer de date, sinon on aurait pu croire à un hasard), alleluia, ici tu n’étoufferas pas sous la chaleur tropicale de la ville, hop, pas d’été indien !

6. se faciliter les soirées

6.     Le soir, tu n’as même plus besoin de te poser la question « je vais au sport ou au restau ou les deux ? » puisqu’en sortant à 20h, la question ne se pose même pas ! En revanche, tu peux tout naturellement te poser celle-ci « où puis-je trouver du pain à cette heure-ci ? ». Canon, hein ? Ca simplifie la vie !

7. pouvoir pleinement t'exprimer et être compris, à l'écrit, comme à l'oral

7.     Et enfin, tu peux de nouveau avoir de VRAIES bonnes raisons de t’énerver face à des conseillers commerciaux. Aaaaah, le plaisir de pouvoir utiliser les mots justes dans une langue que tu maitrises totalement et pas juste essayer de signifier approximativement le fond de ta pensée avec un vocabulaire réduit à 200 mots ! Tiens, par exemple, hier matin, quand j'ai acheté mon ticket une semaine métro full illimité (soyons fous) et que la dame du guichet m'a vendu un pass navigo découverte spécial touristes avec, cf point 3 : comme j'étais dans le pâté, j'ai dit "cool merci je suis bien contente de pas avoir à faire la queue dans une agence" et puis quand même "découverte" ça m'a semblé bizarre, alors je me suis dit en passant comme ça, je vais repasser voir la dame, hein, pour vérifier. Bah c'était pas le bon pass en effet. Le vrai il est gratuit, disponible en agence et là, on va vous imprimer un formulaire de remboursement que vous renverrez avec votre pass, mais comme vous l'avez utilisé on n'est pas sûr que ça fonctionne. Comment on fait parce que vous utilisez votre pass jusqu'à la fin de la semaine de toutes façons, avec votre pass illimité? Ah oui je sais pas. Bon ben prenez le formulaire hein et puis vous verrez bien... Voi-là. Au moins, là je vais pouvoir écrire un chouette courrier (ah oui on est moderne a la RATP), dans ma langue natale, ce qui me permettra d'en utiliser toutes les subtilités. Enfin je vais pouvoir exprimer pleinement ma pensée! Un courrier, c’est bien. Au moins, je ne prends pas le risque que l’on me raccroche au nez avec le fameux argument « moi aussi je peux hausser le ton, ne m’insultez pas ou je raccroche » juste après que tu as fait remarquer au conseiller que son truc de te refaire payer 8 euros de frais parce que t’as résilié est absurde, alors que si tu étais nouvelle cliente Navigo, tu l’aurais gratis, ton pass. Non, un courrier, c’est bien. En plus, j’aime écrire. Et j’ai l’assurance que mon dossier, entre mes passages en agence, ma récla Twitter, mon appel et mon courrier aura bien visé tous les canaux disponibles à date pour contacter la RATP. Chouette.



Voilà, hein. Comme dirait Gilbert Bécaud, aka, mon nouveau maître à penser :
 « et maintenant, que vais-je faire ? »…
La suite au prochain épisode, inutile de me poser la question d’ici-là, hein.


jeudi 17 septembre 2015

[Roadtrip Colorado-Utah]: 2 jours pour visiter RMNP

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Apres toutes ces aventures, nous sommes arrivés a Estes Park, pour nos deux jours au RMNP.



Le RMNP ? kesako ?
Le RMNP, aka Rocky Mountain National Park, pardi ! THE parc des Montagnes Rocheuses. Souviens-toi de tes cours de géo du collège, on apprenait qu’aux Etats-Unis, il y avait deux grandes chaines de montagne : les Appalaches à l’est et les montagnes rocheuses à l’ouest (en tous cas, dans mon collège.).


Plein de choses ont déjà été parfaitement écrites sur ce Park notamment ici, ici ou , mais justes quelques mots :
-         - Cree en 1915
-        -  Le parc compte 70 sommets de plus de 3500m, dont le plus haut, Long peak, culmine a 4346m et est visible depuis la balade de Bear Lake, dont je parle juste après !
-        -  L’entrée la plus proche n’est qu’à 2h de route de Denver
-        -  Bon à savoir : avec 3 millions de visiteurs par an (sans compter les ours), le parc est relativement touristique, surtout dans sa partie la plus proche de Denver (cote Bear Lake justement). Heureusement, c’est l’Amérique, c’est bien conçu, il y a des navettes pour t’emmener de ton parking lointain jusqu’aux départs des randos !


 
La Trail Ridge Road et les autres
C’est la route la plus haute des Etats-Unis : elle monte jusqu’à 3713m. Le premier jour, Popa-Moman se sont sentis tout raplapla arrivés en haut du Alpine Visitor Center (11796 feet, 3595m), du coup pause café obligatoire. Le second jour, c’est moi qui ai eu une défaillance, mal de crane et membres lourds a l’appui, j’ai eu un peu de mal.
On y rencontre pas mal de chouettes bestioles, notamment des elks qui traversent la route, tranquilles, au milieu de la Toundra.




2e bon à savoir : si tu veux croiser des animaux, ils sont en bas le matin, puis lorsque la chaleur arrive, ils montent en altitude. Logique, hein. Mais véridique.
Comme c’est une route d’altitude, elle est souvent enneigée et donc ouverte seulement de fin mai à mi-octobre. Et accessoirement, ça caille en haut, pense à ta petite laine.



Il y a d’autres routes scéniques très très chouettes, ou tu montes dans des paysages quasiment lunaires, au milieu de la Toundra, tu patientes vingt minutes a un feu de chantier, t’as le temps de les observer les paysages, hein… Nan mais sérieusement, ces routes sont juste incroyables. Notamment celle de Loveland pass (11990 feet, soit 3655m), juste superbe.

Deux jours, tu fais quoi ?
Bah déjà tu te balades ! Meme si il y a des scenic roads de malade, t’es a la montagne en été, tu te promenes! Obligatoire ! Surtout si tu veux voir des bestioles.
Comme, personnellement, j’avais un objectif ambitieux de ce cote-ci, j’ai organisé deux randos, une pour chaque jour.
Niveau bestiole, notons la presence de 5 mooses le long de la route du retour, de loin, certes, mais des mooses quand meme !!! Objectif atteint.



J1 : Lulu City
Une rando tranquille de 12km, plutôt plate sauf à la fin, dans une forêt ombragée traversant quelques prairies, ou, si tu te lèves tot, donc, tu apercevras quelques elks broutant tranquillement. A l’arrivée, tu peux poser ton fessier sur les bords du Colorado tout petit (sa source est proche), si tant est que tu n’es pas trop importunée par des insectes type moucherons mutants. Très bucolique. Lulu City, en plus d’être un chouette nom, c’était une de ces villes champignon du XX siècle qui, une fois la folie de la recherche de l’argent passée, est tombée en décrépitude aussi vite qu’elle n’avait poussé. 1879-1885, 40 maisons, ne restent que vaguement les fondations de trois d’entre elles. 


J2 : Bear Lake, Nymph Lake et Elmerald Lake
Easy baby, 1h30 pour faire les trois lacs, très peu de dénivelé et un paysage superbe également. Rien à voir avec la veille, et surtout, beaucoup plus touristique de ce cote du parc. Le premier lac est à 200m du parking ou te déposera la navette, car tu n’auras pas pu trouver de place malgré tes multiples tentatives dans les six parkings alentours.






Malheureusement, c’est ici que s’arrêta le road trip Colorado-Utah initialement prévu, Popa ayant eu sa défaillance ensuite, nous conduisant ainsi pour une semaine supplémentaire du cote de l’hôpital de Boulder…
(ça rime)

L’intégralité de l’itinéraire est à retrouver ici !