lundi 24 novembre 2014

Run for Life ! Trail dans le Bronx!

Il y a un mois, inspires sans doute par les marathoniens, nous avions repéré une course que nous pensions dans nos cordes: le Pete McArdle Cross Country 15km. Évidemment nous n'avions jamais couru 15km (enfin si, moi une fois en avril, piquée au vif parce que j'avais l'impression qu'autour de moi tout le monde pouvait courir facilement 15km "bah oui, 15km c'est facile" m'avait même dit une copine avec qui j'étais allée courir à une allure plutôt pépère quelques fois pendant la pause déjeuner à Paris...), mais nous avions le choix entre une course de 4km ou un 10km le deuxième dimanche de janvier, autant dire que le choix était réduit. #radinmalin avait quand même jeté un œil au semi de Brooklyn mais à $120 la course, elle a pris ses jambes à son cou (ha ah ha).

[des Canadian geese, partout!]
Du coup, après en avoir parlé toute la semaine et malgré les tentatives (subtilement déguisées) de l'Homme pour retailler (Ma météo (l'Homme à sa propre météo, qui bizarrement ne prévoit pas le même temps que la mienne) annonce de la pluie demain / ah ils annoncent du froid dimanche / tu vas être fatiguée dimanche après ta semaine à Dallas), ce matin en se levant, hop, ni une, ni deux, petit dej des champions. Ce qui signifie pour moi ma bouillie étrange yaourt-son de blé-flocons d'avoines et pour l'Homme compote de pommes, avec un extra tartine au Nutella exceptionnellement. Le tout sur fond sonore de Johnny Halliday (ensemble on va gagner). Avec variante Eyes of the Tiger évidemment, LA chanson qui motive l'Homme à aller courir de bon matin.

Enfin, de bon matin... Étant donnée la saison et les températures fraîches habituellement, le départ était à 11h30 dans le Bronx, au Van Cortland Park pour les curieux. Après un départ chaotique sur fond de travaux du métro quelques peu ralentissant (un jour je ferais un article sur le métro new yorkais, promis, parce que c'est vraiment autre chose), nous voici au parc 30 minutes avant le départ. Le temps de s'inscrire et de déposer le sac à la consigne, hop nous voilà prêts au départ.
Ici, nul besoin de certificat médical (ce qui nous arrange étant donné le coût d'une visite chez le médecin -un jour aussi je ferais un article sur le coût de la santé, promis- ) et les consignes se font obligatoirement dans un sac plastique transparent. Toujours le traumatisme du marathon de Boston ?



11h30: le départ de la course est donné (pan! Comme aux JO!), et nous partons en troisième ligne. Évidemment en vingt secondes, nous sommes dépassés par une centaine de personnes et en deux minutes par une autre centaine. Ce qui ne nous empêche pas de démarrer très rapidement (à + de 12 km/h, pour nous c'est vraiment rapide) sur la pelouse d'un terrain. Ensuite direction le bois avec les collines. Collines que personnellement, j'avais qualifiées avec dédain d'un "ça?!?" lorsque l'Homme m'avait montré l'itinéraire avant de débuter le trail. Collines qui se sont avérées monter plus que de simples collinettes comme le laissait supposer de loin leur observation. Premier tour dans les collines un peu dur pour les cuisses, mais ça passe, l'Homme et moi restons groupés. Groupierrrr même.

[21 ans les jeunots devant. Ils ont couru à peu près deux fois plus vite que nous, mais où est donc passé le respect aux aînés?]


12h05: début du second tour dans les collines. Cette fois-ci on sait à quoi s'attendre et au 7eme kilomètre, sur la deuxième montée, ma cuisse gauche encore endolorie du footing de vendredi se raidit. L'Homme, vaillamment dopé au Nutella avance d'une foulée tranquille et me distance de quelques dizaines de mètres. A noter cependant l'intervention d'une chinoise de 61 ans (nos âges étaient notés sur nos dossards et elle l'avait clairement exprimé à un gars qui essayait gentiment de l'encourager, auquel elle avait sèchement répondu "I'm 61, what do you think?!?"), qui après avoir demandé assez brutalement à l'Homme de se pousser pour la laisser passer et lui avoir au passage signalé que les écouteurs étaient interdits, m'a presque agressee pour me dire la même chose "earphones are not allowed here". Ce qui, outre une envie irrépressible de lui coller une baffe ou de lui tirer la langue (oui moi aussi, Ambre) m'a évidemment énervée au plus haut point et poussée à effectuer un sprint pour rattraper l'Homme et lui expliquer ma mésaventure. Juste pendant la grande montée. D'où peut être éventuellement une légère baisse de rythme sur la fin de cette grande montée pour ma part et qui permit à l'Homme, lequel s'était bien gardé de me répondre, de s'éloigner un peu. Fort heureusement mes grandes jambes et sa gentillesse me permirent de le rattraper sur le plat juste avant l'amorce du troisième tour.


12h30: le troisième tour débute. Soyons clairs, personnellement j'ai les jambes en compote et officiellement l'Homme aussi. Ce qui ne l'empêchera pas de prendre son envol dès la première montée des collinettes, troisième édition. 


12h50 et des brouettes: Après un sprint final commencé bien trop tôt (au début du dernier kilomètre), je vois enfin la ligne d'arrivée... Conclusion: se méfier du mot "trail"... Ça change un peu la donne entre courir 15km sur du goudron et au plat et 15km entre les racines et les collines...

A l'arrivée, même pas eu droit à un t-shirt avec la fameuse inscription "Run for Life"... Déception parce que je pourrais presque dire que je n'ai couru que pour ça, m'enfin, le temps de se changer, hop, nous voici au Burger King pour récupérer des forces! Et quand même, hein... Les onion rings du Burger King et ben... Je crois que c'est ceux que je préfère (chut)!


2 commentaires:

  1. Bravo pour ce trail ! L'ambiance doit etre differente des courses dans Central Park. Les t-shirts ils te les remettent au retrait du dossard (s'il y a un t-shirt offert). Mais franchement sur les 5 courses NYRR + 2 courses de charité independantes que j'ai faite cette annee, je n'en ai pas gardé la moitié. Si tu en veux un joli, fais la Oakley New York Mini 10K en juin (uniquement pour les femmes), en plus tu as une medaille :-) Sinon la Scotland Run (10K) en avril a une bonne ambiance avec de la cornemuse à chaque mile (mais le t-shirt est moche et cheap). Le 5k la veille du marathon est très très sympa avec tous les marathoniens venus du monde entier et puis tu finis sur la meme ligne d'arrivee qu'eux le lendemain.

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  2. Ben oui, je me doutais bien qu'on n'aurait pas le tshirt run for life ce coup-ci, hein... en France aussi ils te donnent le t-shirt au moment du retrait du dossard donc je trouvais ca louche !

    Sinon, merci Severine pour les indics!!! Je note la course ambiance ecossaise, j'espere qu'on est oblige de courir en kilt (ha ha ha)...

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