jeudi 26 février 2015

3 jours a Miami

Mi-fevrier, je suis partie en weekend prolongé a Miami avec les keupines (sans qui rien n'aurait ete possible je les remercie infiniment) et voici ce que l'on a fait en trois jours...
A noter que nous logions a SoBe (South Beach enfin, voyons!).



Jour 1: South Beach, Art Deco District, Plage et Ocean Drive

-       Pour ce premier jour, aller se promener dans le Art Deco District et admirer les bâtiments aux jolies couleurs pastels. On peut faire un stop par le "Art Deco Welcome Center", ou juste se balader selon les indications du Lonely, de cette map ou au gré de ses envies... puis déjeuner au Habanos Cuban Cafe, pour s'imprégner un peu de la culture cubaine... 
-       Passer quand meme par la case plage, pour admirer les cabanons des maitres-nageurs et prendre la pose devant celles portant l'inscription "Miami Beach". Meme en février (alors qu'il fait des températures glaciales a New York hihihi (rire satanique), on peut se baigner dans les vagues et/ou admirer quelques surfeurs.
NDLR: on peut egalement admirer les tangas et autres strings, présents a profusion notamment le weekend.
-       Le soir aller prendre un verre sur Ocean Drive. Enfin, quand je dis "verre", je devrais plutot dire "saladier", 60 oz, $45 hors taxes hors tip évidemment, mais le second est offert ! "On va en partager un pour trois, non ?" et finalement en prendre un chacune... Nous en avons essayé deux différents, les prix sont passablement uniformes (ne vous laissez pas alpaguer par un -30%, qui en fait s’avère n’être que sur la nourriture… et ce, meme si le serveur parle français et a des yeux clairs passablement hypnotisant). Et en meme temps, Miami Beach sans frozen margarita, ce ne serait pas Miami Beach ! L’option « 2 bouteilles de Corona versées dans ton saladier en déco » n’est pas obligatoire… Bref, c’est touristique mais c’était drôle ! Le News Cafe est plutôt sympa, mais je n’ai eu l’occasion de le tester qu’en fin de journée, jamais le soir.



Art Deco District
[Art Deco District ]




Jour 2 a Downtown: Bayside, Design District et Wynwood

-       Flâner le long de Bayside et pourquoi ne pas céder a la tentation d’un petit tour en bateau bien kitsch : soit les bateaux très rapides avec le nez pointu, turlututu, soit le petit tour « Croisière des millionnaires » pour aller admirer la maison d’Elisabeth Taylor, de Julio Iglesias, de Ricky Martin, du créateur du Viagra (la plus grande de l’ile sur laquelle elle est située) ou celle ayant appartenu à Shaq. Shaquille o’neal hein, pas Shakira. Ca coute environ $25 de mémoire et elle dure 1h30. Outre l’aspect flambeur et voyeuriste, le bateau permet d’avoir un autre point de vue sur South Beach.
-       Déjeuner a Bryan in the Kitchen ( ou ailleurs, perso j’y suis allée juste pour vérifier s’il n’y avait pas Gad aussi, mais non il n’y était pas) en mode healthy bio.
-       Remonter en bus ou en taxi ($10 la course environ, en pleine journee sans embouteillages) jusqu’au Design District. Juste pour avoir vu le « Gossip Girl » miamien (déclinaison désignant le local à Miami), les deux boutiques (deux !) Louboutin et marcher ensuite jusqu’à Wynwood (10 blocs plus au sud) pour ressentir le decalage entre cette surabondance de luxe mêlée aux maisons plutôt pauvres de ces deux quartiers en pleine réhabilitation.
-        A Wynwood, évidemment passer voir le Wynwood Walls avec ses graphs a chaque coin de rue. Ne pas hésiter a se balader entre les rues, parfois surprenantes (la rue avec que des garages et des gars en train de reparer des bagnoles, quand tu te balades avec ta jupette et tes ballerines, c’est assez inattendu). Pour raccourcir (beaucoup), il y a un petit cote Bushwick a Wynwood. L’endroit vaut vraiment le détour. Il y a, juste en face du Wynwood Walls, un bar avec une arrière-cour sympa. Y aller en happy hour et faire répéter deux fois à la serveuse le prix des deux bouteilles de cidre parce qu’on pense qu’elle s’est trompée ($5 quand meme !) et se retrouver au milieu de jeunes miamiens. Pour le diner, s’éloigner un peu et tester Kush, pub locavore a la façade plutôt peu attirante, dans une zone commerciale de concessionnaires, mais a la playlist tellement surprenante (Dub Incorporation, quand meme, le groupe stéphanois de quand j’avais 20 ans !), aux burgers tellement savoureux et aux toilettes tellement kitschs ! En revanche, $7 la bière, locale, certes, mais pour un tout petit verre…
-       Rentrer en taxi jusqu’à South Beach pour $15.


Wynwood walls de nuit
[Wymwood Walls]







Jour 3: South Beach et Everglades


-       Footing le long de la plage et jusqu’à la pointe Sud de South Beach. O-bli-ga-toire. Tellement agréable !
-       Une petite excursion dans les Everglades pour aller voir Ali. Qui a tort, donc. Et le tort tue. Tout est dit. Perso, nous avions choisi l’option excursion bien touristique avec trajet en air boat, pour $50 depuis notre hôtel. Les prix varient de $30 à $50 a peu près, pour la meme excursion.
-       Retourner voir la plage hein, quand meme… tellement belle avec la lumière du soir !






[Vue depuis ma chambre, promis, #nofilter. J'ai meme vu une otarie. Ou une noix de coco. Ou une otarie.]


Miami B*** la classe pompommegirl
[la Beach Attitude bien sur, Miami B***]


A savoir quand meme :

-       Louer un vélo a South Beach est très facile ; en revanche en dehors d’Ocean Drive, les gens ont la fâcheuse tendance de rouler sur les trottoirs. Evidemment, si l’on sait faire du roller, le poompoom short est de rigueur.
-       Admirer les enooOoormes voitures, compter le nombre de plaques canadiennes en plein mois de février et remettre en perspective le tout avec les petites maisons qu’on a pu voir en marchant le jour 2 dans downtown
-       La voiture à Miami est déconseillée pour au moins trois raisons :
o   Les embouteillages sont le quotidien de tout miamien
o   Le parking est très cher et très règlementé (compter $25 la nuit)
o   Le réseau de bus est plutôt bien développé. Pour $2.25 on peut naviguer de South Beach a Downtown (via le M120 de mémoire, notamment) et il existe plusieurs lignes de bus à South Beach (un tram gratuit et un autre coutant 20cts le billet)
-      Meme s’il y a des nuages et du vent et qu’il ne fait pas chaud en février, on prend des coups de soleil entre midi et 13h… mais CVS est ton ami et CVS vend de la crème après-soleil qui t’empêche de prendre cher après coup. (ha ha) En + ça sent le monoï, donc tu te sens vraiment en vacances, au cas où le cadre féerique plage + palmier ne t’aurait pas suffi
     Il y a de charmants magasins de robes miamiennes, que tu peux essayer meme très tard le soir en n’ayant nullement l’intention de les acheter, mais juste pour le fun d’avoir essayé une robe a strass a $350 ou une robe quasiment transparente sauf quelques broderies ici et là.

Palmiers de nuit Miami Beach pompommegirl


Evidemment, ceci n’est que mon planning… Manque sans doute les clubs, le shopping et bien d'autres choses. Et pour plus d’infos sur la Floride, allez consulter le blog top de Valise-Fraise !


mardi 24 février 2015

Ou faire du shopping en outlet aux alentours de New York ? Jersey Garden et Woodbury

En ce samedi de fevrier encore bien froid, j'ai ete conviee a une petite viree shopping en outlet.
Moi qui etait a la limite de la shopping addiction (Sophie Kinsella est mon amie) a Paris, je dois bien avouer que depuis un an, j'ai relativement (completement?) abandonne le shopping... Sans doute la resultante d'une somme de facteurs concomittants: un pouvoir d'achat amoindri versus Paris, bien moins besoin de faire du shopping (le cote compulsif de la depense pour compenser autre chose a l'epoque?), un shopping plus complique (pas le meme referentiel pour les tailles...) et globalement des marques qui me parlent moins aussi (Hollister c'est cool, mais quand tu as un hoodie vert, ca suffit, pas besoin d'en acheter 50!)... bref, ma fibre shopping etait un peu en veille !

Cela dit, le mot "outlet" exerce toujours sur moi un effet magique, aussi ai-je saisi l'occasion ! Ces centres commerciaux outlets (magasin d'usine en francais) font l'objet d'une journee dediee pour bon nombre de touristes !

Il y a principalement deux gros centres outlets dans le New Jersey, a moins d'une heure de bus de Manhattan: Woodbury et Jersey Garden. Il existe des bus commerciaux pour s'y rendre, coutant la modique somme de $40 que bien des touristes utilisent... alors que l'on peut s'y rendre via les bus du New Jersey Transit (lignes 111 et 115, accessibles depuis le quai 222 a Port Authority pour Jersey Garden). Les billets coutent $13 aller-retour et il suffit de les prendre aux automates de la gare de bus de Port Authority ! Encore un bon plan #radinmalin ! Le trajet dure une demie-heure et les bus passent plusieurs fois par heure.

[L'automate pour prendre les billets a Port Authority, bien choisir d'aller jusqu'en zone 5]


Woodbury est un centre en exterieur, type La Vallee Village ou les classiques Marques Avenue en France, tandis qu'a Jersey Garden, tout se fait a l'interieur. Les deux mixent boutiques outlets et normales cependant, vigilance donc! Comme Woodbury nous semblait un peu plus haut de gamme, nous avons choisi Jersey Garden. Bien nous en a pris car la neige s'est mise a tomber non stop a partir de 14h!

A l'arrivee, autre conseil #radinmalin, penser a prendre le leaflet de coupons, octroyant des remises supplementaires dans bon nombre d'enseignes, outlet ou non. Le guichet est situé a l'entree principale, par laquelle on arrive avec le bus 111 et il suffit d'une piece d'identité pour en profiter! Pourquoi se priver ? D'autant plus que, meme s'il faut parfois cumuler les achats a plusieurs pour atteindre les conditions (-15% a partir de $100 d'achats par exemple), les caissiers sont tout a fait d'accord pour que l'on paie separement in fine ! Aaaaah le service client aux Etats-Unis...

Pour déjeuner, il y a évidemment un food court a l'etage, avec quelques chaines classiques de fast food américaines et meme un Frozen Yoghurt pour une petite pause gouter bien meritée.

Le retour se fait aisément par le meme bus et, malgré les dix centimetres de neige tombés durant l'apres-midi, nous sommes rentrées sans encombre.

Enjoy ;)







dimanche 22 février 2015

[defi blog: l'eau a New York] des icebergs sur l'East River

Cet article participe au défi blog « The 20th in America » initié par Laetitia de French Fries and Apple Pie et Isabelle du blog FromSide2Side. Le thème du mois était "L'eau dans votre ville: fontaines, oceans et rivieres".

Ma preferee: l'East River:
Pourquoi est-ce ma preferee ? 

Tout d'abord parce qu'il m'arrive regulierement d'aller y courir le week-end quand la temperature le permet. L'ambiance y est moins elitiste qu'a Central Park et la vue sur les ponts en allant vers le sud est vraiment reposante et agreable. De plus, a partir de la 20eme rue, la promenade devient vraiment plaisante, les berges sont parfaitement amenagees. Au dessus, il faut parfois zigzaguer un peu entre les ponts et les echaffaudages...
Ensuite parce qu'avec les temperatures glaciales de ces deux dernieres semaines (le choc thermique apres Miami et ses 25 degres... -16 ressentis -23 lundi...), des "icebergs" se sont formes sur l'East River. Pour vous faire partager des photos desdits icebergs, je suis allee expres me balader mardi matin a 7h le long de l'East River... Comme vous pouvez le voir, les icebergs ne sont pas dignes de l'Arctique mais sont ils sont cependant suffisamment gros pour retarder la circulation des ferrys !!!
Et puis, l'East River c'est aussi, quand on se promene a Brooklyn Heights puis sur le Brooklyn Bridge avec notre quota de touristes annuels, une vue superbe sur le Financial District...

[Tu les vois la, les icebergs ?]
[Oui, du coup c'etait le lever de soleil]





[La photo a ete prise par ma collegue, rendons lui justice]
[le Financial District, vue depuis Brooklyn Heights a l'automne]

[Toujours le Financial District au coucher du soleil, vue depuis le pont de Brooklyn #nofilter]





Le reservoir Jacqueline Kennedy Onassis a Central Park

C'est aussi l'un de mes lieux fetiches pour aller courir evidemment, surtout parce que personne (en dehors des touristes) ne court reeellement autour du reservoir ! Du coup, la aussi, la pression est un peu moindre et, au moins, je peux booster mon ego en doublant quelques joggeurs du dimanche, ce que je suis aussi, plutot que de me faire sans cesse depasser ! Le tour complet fait 2.5km. Personnellement, il m'est deja arrive d'en faire le tour alors que j'avais decide de l'emprunter pour traverser de facon plus agreable le parc du nord vers le sud, hein... du coup, maintenant je prends des reperes pour ne pas rater ma sortie (le jet d'eau, les grands condo de l'Upper West... mais surtout pas les gates ou les ponts car il y en a plusieurs! Mefiance, donc!). Moquez-vous, mais vous n'avez pas idee a quel point la vie est compliquee lorsque l'on n'a vraiment pas le sens de l'orientation... Je vous passe aussi mon état de rage lorsque je me suis rendue compte que j'etais revenue au point de depart ce jour la, hein... Je precise cependant que c'etait avant d'habiter New York, lorsque j'etais venue en touriste en 2012 (c'etait d'ailleurs la journee maudite durant laquelle j'avais perdu mon sac a main...)...
Lors du Stormageddon fin janvier (la fameuse tempete de neige qui n'a finalement depose que 15 pauvres centimetres sur le sol, o rage, o desespoir), je suis allee me balader a Central Park. Entre deux joggeurs et trois skieurs, j'ai profite d'une vue magnifique sur le réservoir glacé. A noter cependant, que c'est un endroit particulierement venté et donc froid en hiver !




Mais aussi...

La Josephine Shaw Lowell Memorial Fountain a Bryant Park, est particulierement belle en hiver, avec ses stalagtites. C'etait le premier monument majeur a etre construit en l'honneur d'une femme a New York, en 1913. Cette photo a ete prise debut janvier, durant l'autre grande vague de froid de cet hiver.

[Josephine Shaw Lowell Memorial Fountain a Bryant Park]




Et enfin, comment parler des eaux de New York sans citer la Statue de la Liberté, plantée majestueusement sur Liberty Island et guidant tous les nouveaux immigrants a New York ?



Petit tour au Metropolitan Opéra et quelques differences culturelles constatees avec l'opera en France

Peu des gens qui me connaissent le savent, mais depuis quelques annees deja, j'aime ecouter de l'opera et encore plus y assister. Du coup, pour mon anniversaire mes parents m'ont offert quelques places a l'opera de New York, le Met.

Quelques mots sur le lieu en lui-meme:


Le batiment est situe en plein centre de la Lincoln Center Plazza, au coeur du complexe regroupant bon nombre de scenes artistiques de Manhattan, dans l'Upper West Side. Deux fresques assez monumentales de Chagall sont placees de chaque cote et bien visibles de face lorsque l'on arrive sur la place (la vous visualisez super bien ce que je vous raconte, mais pour visualiser encore mieux, n'hesitez pas a jeter un coup d'oeil aux photos). Chagall est un habitue des operas (de memoire, il est aussi l'auteur de la fresque a l'interieur de la coupole de l'opera Garnier) et ses fresques new yorkaises sont evidemment autour du theme de la musique: "le Triomphe de la Musique" et "Les Sources de la Musique".
Le hall est evidemment flamboyant, avec notamment cette enorme "moquette" (ce n'est pas le terme le plus approprie, j'en conviens) rouge sombre et les balcons blancs permettant d'admirer le hall. Quelques sculptures de Maillol, onze lustres en cristal de Swarovski, offerts par l'Autriche en 1966  en signe de reconnaissance pour l'aide offerte par l'armee americaine durant la seconde guerre mondiale, viennent parfaire le tout. Ces lustres surplombent le hall, ainsi que le restaurant situe au premier etage.
Cette belle couleur rouge sombre se retrouve partout a l'interieur, tout comme les quelques lustres retractables lorsque le spectacle debute.


Venons en maintenant aux differences culturelles qui m'ont surprises entre ce que je connaissais de l'opera francais (Paris, Lyon, Lille, Dijon) et l'opera a New York.

1. l'achat des places
Autant a Paris, j'ai toujours trouve tres complique d'acheter des places d'opera, et notamment pour tous les operas ultra-classiques, autant ici, c'est simple et tres accessible. Toutes les places sont disponibles via le site de l'opera et l'on peut trouver des billets, selon la renommee de l'opera, de ses chanteurs ou la nouveaute du spectacle, a des prix tres raisonnables. J'en ai achete pour une vingtaine de dollars... moins cher qu'un match de hockey, en ayant une pleine visibilite sur la scene ! Je me souviens etre allee au Royal Opera de Londres, avoir paye 7 pounds mon billet, mais n'avoir vraiment qu'une vue tres partielle de la scene ! 
Du coup, j'en profite et je revise tous mes classiques: Mozart, Rossini, Puccini, Bizet... Le bonheur :)

2. si vous arrivez en retard...
Je me souviens d'un opera a Bastille (La Force du Destin) ou j'ai passe l'integralite du premier acte dans le lobby, puisque j'etais arrivee 5 minutes apres le debut du spectacle. Et bien ici, j'ai deja vu a plusieurs reprises des gens se faire placer, quand bien meme le spectacle avait debut depuis quelques minutes deja! Les cinq premieres minutes seulement, je pense, hein. Ensuite, Mauricette, si tu arrives trop tard, vison ou pas vison, tu fais comme tout le monde et tu patientes dans le lobby. Non mais !

3. les applaudissements en cours de spectacle
J'ai toujours trouve que les applaudissements a l'opera sont tres ritualises et tres formels en France. On appalaudit le chef d'orchestre a son arrivee sur scene mais des qu'il leve sa baguette, tout s'arrete brusquement. Si l'on applaudit en cours de representation, c'est uniquement pour le ou les 2 ou 3 morceux ultra celebres et l'on attend la toute fin du morceau pour commencer a applaudir. Je me souviens de l'air de la Reine de la Nuit pour laquelle la chanteuse etait spectaculaire certes, mais a peine avait-elle termine que les applaudissements fusaient de part et d'autre de la salle. Or, tout l'interet de ce morceau, c'est aussi de laisser le suspens derriere... un peu terni avec ces applaudissements prematures ! Bref, lorsque les americains aiment, ils le montrent par une cacophonie certaine d'applaudissements bruyants et ce, a peine le morceau fini !

4. les rires
J'ai aussi cette image de l'opera tres guindee, ou, meme si la scene est comique, on ne se permet pas le moindre bruit pour ne surtout pas gener l'auditoire. Et bien ici, lorsque la scene est burlesque, on rigole et ces rires se rapprochent plus des rires des sitcoms que du sourire pince de Mauricette (toujours elle) dans le parterre de Garnier. Un jour il faudra que je vous parle des rires des sitcoms. Vous pensez qu'ils sont enreigistres et que les gens se forcent pour l'occasion ? Et bein allez voir une comedie au cinema et vous comprendrez que pas du tout !

5. les applaudissements et autres sifflets (sic) de fin
La encore, l'opera a peine termine, le public applaudit. Les chanteurs viennent saluer une fois, eventuellement deux fois, mais rarement plus souvent car des que la musique s'arrete, je vois les gens (du parterre pourtant, Mauricette incluse !) commencer a se lever pour sortir! A chaque fois je suis choquee, je trouve ca irrespectueux... Le public applaudit et s'en va. Jamais entendu de rappel. Par contre des sifflets oui. Des sifflets d'approbation, mais des sifflets quand meme. Est-on vraiment a l'opera, la ? J'ai parfois un peu du mal a comprendre, surtout lorsque je remets en parallele avec le cote ultra process, organise et codifie du pays! Pour moi le sifflet a l'opera, c'est Roberto Alagna hue a la Scala en 2006 et jamais autre chose ! Oui, Marie-Chantal est outree la... D'ailleurs, en parlant de Roberto (Alagna donc, pas le macon du coin), jeudi dernier, c'est lui qui tenait le role masculin principal dans Carmen. Et bien, meme pour Roberto, il n'y a eu aucun rappel et les gens se sont leves illico presto. D'ailleurs je critique l'auditoire, mais que dire de l'orchestre qui part pendant que les chanteurs saluent ?


[a droite, Roberto]