jeudi 29 mai 2014

Washington DC 3/3

[Jefferson Memorial]


Lundi matin, j’ai commencé par un petit footing avec vue sur la Maison-Blanche, le Washington Mémorial et le Jefferson Mémorial… même s’il faisait 30°, c’était plutôt sympa ! Evidemment, c’eut été encore mieux si le sujet du podcast que j’écoutais n’avait pas été ces résultats aux élections européennes, hein, mais bon… Retour à l’hôtel et départ pour le cimetière militaire, où Barack Obama devait tenir son discours. Compter là encore une heure de marche, en plein soleil, laquelle marche a quand même été largement agrémentée par le passage du convoi de Barack, qui se rendait comme nous au musée… Alors qu’on marchait tranquillement (enfin au milieu d’un rond-point qu’on traversait un peu à la sauvette, pour éviter les détours bien sûr), on voit un hélico passer très près de nous dans le ciel. Puis un second. On regarde autour de nous et on se rend compte que les rues sont fermées. On pense alors que c’est pour la parade de l’après-midi, mais on se rend vite compte qu’en fait les rues sont temporairement bloquées puisque les voitures attendent patiemment (d’ailleurs il en est de même pour les bateaux sur le Potomac, circulation coupée). On comprend vite qu’on va voir le convoi présidentiel et hop, dix motards, hop, dix voitures puis une première grosse berline noire, que je regarde avec attention et qui ne contient que des blancs, puis une seconde et là, on voit Barack ! et je dis pas ça juste pour l’anecdote (enfin, si, un peu quand même) parce qu’on l’a vraiment très bien vu, puisque nous étions en bordure du rond point, seuls au monde puisque toute la circulation avait été coupée ! T’es allé à Washington D.C. et t’as pas vu Barack, non mais allo, quoi ! (en l’honneur du mariage des Kimye, comprendre Kim Kardashian et Kayne West ce week-end et en hommage à toutes les starlettes de téléréalité, permettez-moi cette référence)

[un des helico donc]

Evidemment, dans le cimetière il faisait encore une chaleur de plomb ; des scouts nous distribuaient des roses pour qu’on fleurisse les tombes (l’Homme craigantn pour sa virilité a laissé ça aux femmes et moi j’ai fleuri la tombe des Kennedy). Du cimetière, on retiendra quand même qu’il y avait un certain nombre de gens venus là pour fleurir la tombe de quelqu’un de leur famille, que les épouses des militaires ont aussi droit à leur stèle et qu’on avait une petite vue sur le pentagone. 

[Sur chaque stèle, un petit drapeau.
250 000 tombes...]

[la tombe des Kennedy]


Comme il faisait vraiment chaud, on a abandonné l’idée d’aller voir le pentagone de plus près et nous sommes gentiment retournés déjeuner dans le Mall, un mall qui n’était donc pas climatisé puisqu’il ne s’agit pas d’un centre co, mais bien d’un immense parc où sont concentrés la plupart des musées et des monuments de Washington DC. 

[Au loin, le Pentagone]

Après 20mn de pause déjeuner, les jambes de l’Homme commençant à fourmiller, nous sommes allés observer de plus près la fameuse parade militaire et nous avons observé toutes sortes de militaires et de déguisement époque Georges Washington. 


[un brumisateur géant !]

Après 1h30 en plein soleil, le temps était venu pour nous de nous rafraîchir et nous nous sommes posés dans un bar / restaurant latinos où nous avons dégusté quelques frozen margharitas avec quelques chips de maïs. Retour en bus très rapide puisque nous avons dormi les ¾ du trajet…


En résumé, on a vraiment bien aimé ce petit week-end aux senteurs estivales à la capitale ! Nous ne pouvons que vous recommander de passer par Washington lorsque vous viendrez nous voir à NYC ;-)



Washington DC Day 2/3

Dimanche matin hop hop hop, départ 9h pour le… zoo ! 

[une appli dédiée qui filme le bébé panda H24, pour les fanatiques]

[On y est !!!]

Oui, dimanche était un jour très important : la fête des mères, un déjeuner à Mc Do et surtout, surtout, la rencontre avec BaoBao, le petit panda né un an plus tôt au zoo, de sa maman Xien-Xien et d’un autre gros panda aussi dont j’ai oublié le nom. Bon, il faut bien l’avouer c’est vraiment mignon ces bestioles… et puis, elles sont un véritable symbole politique, puisque les pandas des zoos sont généralement prêtés par la Chine (en Europe, seuls deux zoos ont actuellement des pandas). Voilà, donc voir des pandas est assez rare pour qu’on le note ;-) 
[Nous et le panda, donc]

[Le panda sympa qui mange à côté des vitres]

Evidemment, nous avons aussi vu des orang-outangs, des guépards, une maman lion ramener au bercail un de ses bébés qui prenait un peu trop d’indépendance en le tenant dans la gueule par la peau du coup… 
[il n'y avait pas que des pandas...]

Bref, après 4h passées à crapahuter dans ledit zoo (« il est nettement plus petit que celui du Bronx ». NDLR : ne jamais aller au zoo du Bronx) par 30 degrés, j’ai réussi à nous extraire pour aller déjeuner, puis se balader dans Georgetown, un quartier à la fois résidentiel (mais plutôt cossu, c’est là qu’habitaient les Kennedy) et avec quelques restau et des rues commerçantes. Pour els rues commerçantes, je dis ça parce que c’est ce dont mes collègues m’ont parlé hier, parce qu’évidemment, je suis assez peu passée par les rues commerçantes…
[Notre 1er Mc Do !!!
enfin, faut pas déconner non plus, j'ai pris une salade, avec free refill de Diet Coke évidemment]


[Ma future maison]

[Pas loin de celle des Kennedy, donc. JFK et JBKO hein, pas Robert]




Après une journée passée à marcher, nous nous sommes arrêtés dans un petit restau éthiopien en terrasse très agréable, où l’on partageait des plats et mangeait à la main (enfin via des galettes de pain mou) et nous avons enchaîné avec 40mn de natation à l’hôtel. Puisqu’on avait une piscine, autant l’utiliser… du coup j’ai eu droit à un cours d’apprentissage du crawl (je suis une piètre nageuse) par l’Homme, aussi à l’aise sur terre que dans l’eau, rappelons-le.

[La photo est prise de jour car j'ai tenté d'y emmener l'Homme vers 15h sans succès]




[Bison futé]

Washington DC, Day 1/3

Washington D.C.
D.C. comme District of Columbia, pour ne pas confondre avec l’état de Washington, a côté de Seattle et pas tout à fait à côté donc.
La capitale… tellement de choses à dire sur ces trois jours que je vais choisir une option simple mais toujours efficace, la chronologie. Cependant, si vous vous ennuyez vous pouvez d’ores et déjà savoir que nous sommes revenus sains et saufs puisque je vous écris depuis notre sublime canapé navy-it’s my favourite colour.

[il y avait aussi une grande parade de motards avec quelques très beaux specimens comme ceux ci-dessus]


Départ en bus vendredi soir. Déjà un bon truc à savoir, avant chaque grand week-end, je termine le boulot à 15h, donc hop hop hop, le temps d’avancer les billets et en route biloute (on a les références qu’on peut à 8h du mat), nous voici dans un bus. Heureusement que nous avions réservé nos billets en ligne car c’était un peu la foire d’empoigne pour monter ensuite quand ce n’était pas le cas. L’avantage de ne pas comprendre les Américains, c’est que je n’ai pas stressé, moi, à l’idée qu’ils auraient pu faire du surbooking et donc qu’on ne puisse pas partir, comme semblait le clamer haut et fort une femme derrière nous dans la file d’attente…
Bref, un conducteur chinois hors pair qui nous a lâché quelques pépites « Baltimore, bolderizbanzaï », oui j’ai rajouté le « bolderizbanzaï », ça faisait longtemps… quelques embouteillages pour sortir de NYC et 6h plus tard nous voici arrivés à Washington. Comme il était tard nous avons pris l’option métro pour nous rendre à l’hôtel (dix mn d’attente quand même ! Du coup, l’Homme, qui déteste par-dessus tout attendre, que ce soit sur un quai de métro, au feu rouge ou à un passage piéton, a décrété que le métro de Washington ne servait à rien et qu’on pouvait donc tout faire à pied). Arrivés à l’hôtel, réservé avec un site que nous n’avions jamais testé (agoda, mais qui avait séduit #radinmalin puisque présentant la même nuit d’hôtel à 35€ de moins que le traditionnel booking), la réceptionniste ne trouve pas notre réservation. Petit stress mais réceptionniste au top qui, après avoir quand même pris l’empreinte de notre carte bleue, nous trouve une chambre et nous explique qu’il va régler le problème plus tard comme nous avions l’air très fatigués. Inutile de préciser en effet que je n’avais pas lésiné sur les bâillements pour bien lui faire comprendre qu’il était hors de question puisque notre compte avait été débité que nous allions chercher un autre hôtel.

[minuscule, vous dis-je !]

[mais beau jardin tout de même]


Le lendemain, hop hop hop réveillés à 8h30 (« je t’ai laissée dormir car tu avais l’air de dormir profondément »), départ à 9 sous un ciel bleu magnifique et là, visite en mode japonais, vue la Maison-Blanche (décevante au demeurant parce que minuscule !), vu le Washington Mémorial (l’obélisque de la Concorde fait pâle figure à côté), vue la cérémonie d’inauguration d’un nouveau mémorial (selfie avec les marines fait évidemment !),vu le Lincoln mémorial (questions à un ranger inclues), déjeuner rapide sur un banc et hop c’est reparti… 
[Washington Memorial]

[Inauguration en fanfare svp d'un nouveau mémorial, pour lequel 170M, ou Mds de $
avaient été levés, je ne sais plus, tiens !]

[Mais où est l'Homme ?]

[Lincoln Memorial, avec questions au ranger !]
direction le musée le plus visité (du monde selon Olivier, des US à mon avis car c’est le Louvre le musée le plus visité du monde me semble-t’il… quoiqu’il en soit en été, il reçoit 80 000 personnes par jour), à savoir celui du ciel et de l’aérospatial. Evidemment sujet parfait pour l’Homme, à priori un peu plus complexe pour moi… mais c’était sans compter la visite guidée par Jim, volontaire depuis 26 ans « ladies and gentlemen », qui nous a fait passer 1h30 passionnante à nous raconter les aventures des frères Wright qui construisaient des bicyclettes avant leurs avions, d’Emilia Earheart qui fut la première femme a traverser l’Atlantique, des capsules qui sont revenues de la Lune (alors là, moi j’étais ébahie, je ne savais même pas qu’on revenait de la Lune dans un si petit truc), du Spirit of Saint Louis de Lindbergh... bref, plein de super découvertes dans ce musée, surtout avec la visite guidée ;)
[Spirit of Saint-Louis, le premier avion à avoir traversé l'Atlantique...
... et à être revenu en bateau !]


Nous avons ensuite rapidement fait un tour à la National Gallery pour voir 5 Van Gogh (aucun de très connu. Est-ce parce qu’ils sont aux US et donc on ne les voit jamais ou est-ce parce qu’ils ne sont juste pas très connus ?), quelques Renoir et Gaugain… Juste le temps de limite me faire tazzer par un garde parce que je voulais voir un tableau alors qu’il avait annoncé qu’on devait sortir (on ne badine pas avec les lois ici, c’est vraiment impressionnant)…
Je passerai très rapidement sur le Musée d’histoire naturelle car le squelette du T-Rex était en travaux pour 5 ans, ce qui fut un moment douloureux pour l’Homme où nous ne nous attardâmes même pas une heure dans ledit musée. C’est dire !

 


Nous avons ensuite continué la visite avec... le Capitole, où se tenait la répétition générale du grand concert du lendemain. De ce que nous en avons entendu, c'était beaucoup de lectures, de témoignages et quelques marches militaires jouées par l'orchestre national philarmonique. Il y avait un grand écran qui dénature quelques peu nos photos prises de loin, mais du coup, personne n'osait s'approcher dudit Capitole donc nous avons pu en faire le demi-tour (on était quand même bien fatigués) tranquillement.





Le soir, nous nous sommes fait plaisir avec un petit homard dans un restau que nous avions repéré la veille en remontant de la station de métro jusqu’à l’hôtel, agrémenté d’une petite bouteille de sauvignon californien (il faut tester les vins locaux. Même si techniquement la France est aussi loin que la Californie, hein).



Et en vrac, quelques photos insolites... l'allée de food truck sur chaque rue qui traverse le Mall (nous qui avions peur de ne pas trouver de quoi nous sustenter le midi... c'était oublier qu'on était aux Etats-Unis !) et les drapeaux suspendus à l'envers sur les grues.




jeudi 15 mai 2014

And Keep going, keep going... and releeeease

Si un jour, comme moi, vous avez deja teste les cours de sport sur DVD (oui j'ai fait ça, en Angleterre, le DVD appartenait à ma coloc polonaise hein, je n'avais quand même pas pousse l'ineptie jusqu'à acquérir pareille chose. De toutes façons je n'ai jamais acheté un dvd de ma vie, que ce soit pour faire du sport dans mon salon ou pour mater un film), en anglais qui plus est, vous comprendrez a sa juste valeur le titre de l’article. Surtout la seconde partie…
A New York City, je vous en ai déjà parlé, il y a une salle de sport a tous les coins de rue ou presque. A moins de 5mn a pied de chez nous, nous en avons 3 ! Il y a principalement deux grandes chaines, de niveau haut de gamme et milieu de gamme : Equinox (si vous lisez des articles sur les salles de sport –bah oui ça peut vous arriver- ils sont souvent cites. En général, on parle surtout de celui de Soho mais en realite c’est une chaine) et NYSC. Chez Equinox, même sans être sportif, on peut pleinement profiter du spa et autres piscines… leur dernière campagne de pub (à 8M de $ pour ceux que ça intéresserait) est assez révélateur de la mentalité américaine ‘Equinox made me do it’…



A $200 l’abonnement mensuel, hors frais d’inscription et de gestion, vous vous doutez bien que #radinmalin n’a pas cédé a l’appel du spa et a fait un tout autre choix. Le choix de #radinmalin s’est évidemment porte sur une solution ayant un rapport qualité/confort/prix légèrement inférieur, à savoir Boom Fitness. Seulement 2 salles à Manhattan, mais l’abonnement est plus dans le budget actuel. La résidence dans laquelle nous logions en arrivant avait un deal avec eux (il suffisait de traverse la rue pour y aller) et, comme les cours me convenaient, nous nous sommes abonnes chez eux. Et aussi, parce que le nom nous faisait bien marrer : « on va boom-boomer » disait l’Homme.  Lequel Homme a nettement moins rigole lors de sa séance de coaching personnalisee, et encore un peu moins la semaine suivant ladite séance. Car oui, ici, plus que les cours, ce qu’on va essayer de vous vendre (pour rappel, on est aux US, on essaie toujours de vous vendre quelque chose), ce sont des séances de coaching personnalisée. Par pack de 10, 20 ou 50 évidemment, à hauteur d’environ $100 la séance (ou peut-être $15, je sais plus tiens… ah, l'Homme confirme $100). La première est offerte, et ensuite, le prix est dégressif selon la quantité achetée. L’Homme a donc eu droit à sa « petite » séance personnalisée la semaine suivant notre inscription, avec un focus spécifique sur les bras, a sa demande bien entendu. C’est d’ailleurs sans doute pourquoi le coach lui a fait commencer la séance par 3 séries de 30 squats. Enfin, si j’ai tout suivi, 3x 3 séries de 30 squats. A moins que ce ne soit 300 ? je me perds toujours avec les ordres de grandeur… (ah, l'Homme confirme que c'est 3000...)
En dehors des séances de muscu, on peut classiquement suivre des cours, à 6h45 du matin si on est motivé, ou, au plus tard à 19h15. Peu de cours apres 6h du soir en fait, ce n'est pas le meme rythme qu'en France ! Des cours de pilates, des cours de zumba, des cours de bokwa (le nouveau truc à la mode : de la danse façon zumba, mais ou les pas consistent à dessiner les lettres de l’alphabet avec ses pieds. Non recommande aux illettrés), ou des cours plus traditionnels de sculpting, boot-camp et autre abdos… j’adore tout particulièrement le nom de certains cours : ainsi le cours d’abdos s’appelle « Ab-Solution » . Il y a aussi le cours si gentiment nomme « Insanity » (démence en anglais), qui consiste à répéter une session de 4 petits exercices sur 30s trois fois de suite, en faisant monter l’intensité cardiaque un peu plus chaque fois.
Et hier soir, après avoir fait sculpting samedi et lundi et boot-camp mardi, je suis allée au Vinyasa Yoga, n’ayant pas le courage d’affronter de nouveau la séance démentielle. Les New-Yorkaises adorent le yoga, on en voit souvent se promener dans la rue avec leur tapis accroche dans le dos. Il existe de multiples sortes de yoga, j’aurai bien teste le Yoga bikram, ou heat yoga, très en vogue a Paris, mais ma salle ne le propose pas. En dehors du fait que la prof m’ait totalement ouvert la cage thoracique en deux en appuyant sur mes épaules pour que je puisse « deep breaaaaath iiiin », j’aime bien le yoga. Ca me rappelle mes années de lycée ou tous les jeudis midi, nous allions avec Fanny et Manu au cours de yoga entre midi et deux et ou on ressortait complètement zen des séances de relaxations passées a nous imaginer se baladant dans des paysages apaisants… immanquablement je me promenais d’ailleurs dans des grandes étendues d’herbes folles et de fleurs sauvage dans les Alpes, un peu façon Heidi…
Ce qui est assez impressionnant, c’est l’énergie qu’ont les gens qui suivent tous ces cours. Les nanas sont vraiment à fond ; elles sont évidemment over lookées, maquillées et coiffées… il y a notamment de très beaux spécimens de nanas juste parfaites au cours d’abdos, le genre de nana au corps parfait (ventre plat, hauts les seins, a bas la cellulite), les cheveux longs et blonds parfaitement lisses, qui masterise tous les exos d’abdos et qui ressort du cours fraiche comme un gardon, quand moi je ressors plutôt rouge comme une écrevisse, si on veut continuer a filer la métaphore du ruisseau… Il faut dire aussi que comme je n’ai toujours pas une compréhension absolue de la langue américaine, il m’arrive relativement souvent de faire quelques erreurs sur les consignes. J’ai beau être une femme, je n’arrive pas à me concentrer ET sur le mouvement initial ET sur ma douleur ET sur ce que la prof est en train d’expliquer pour que je corrige ma position (et que je souffre encore plus, la perfide).



Les hommes sont principalement occupes à l’atelier gonflette. Quelqu’un pourrait leur dire un jour que ça ne fait pas fantasmer du tout le cou de bœuf et les biceps sur lesquels on voit les veines ? Le pire en terme de cou de bœuf étant cet acteur, la, le pote de Guillaume Canet qui a un nom de château bordelais a un ‘f’ près, qui joue le rôle d’un mec que sa nana a quitté dans Les Petits Mouchoirs, avec Benoit Magimel surgonflé pour le coup, mais lui c’est une exception, même surgonflé on peut encore parler Benoit toi et moi, l’Homme est au courant ne t’en fais pas. Frérot, désolée de te décevoir, mais tu en es encore très loin du male type new-yorkais, quand bien même je ne doute pas que tu aies encore largement gagne en musculature depuis 10 jours que nous ne nous sommes vus.
L’Homme, qui s’était tant moque de mes courbatures lorsque je revenais endolorie de mes cours de ‘body barre’ a maintenant compris ma douleur, mais m’accompagne cependant encore vaillamment a aux cours avec notre prof espagnole qui roule les r (comme Iona, private joke familiale) : ‘and thrrrree, twwooo, ooone’.  Peut-être est-ce à cause de cette petite question que lui a posée le coach lors de notre inscription quant au nombre de fois qu’il comptait venir par semaine et à laquelle il a répondu, fier de lui « 2/3 fois » pensant déjà être ainsi a la pointe… C’était mal connaitre les new-yorkais, puisque la réponse du coach fut sans appel : « 3 times is a minimum, 4 is ok, 5 is excellent and over is perfect »…

[C'est quoi le titre de la chanson de Patrick Sebastien sur les sardines, deja ?]

[Ne me remerciez pas pour vous avoir mis Patrick Sebastien dans la tete pour le reste de la journee]

vendredi 9 mai 2014

Back Home (ça fait bizarre quand même !)

En préambule, je tiens à préciser que ce post sera court et déstructuré puisqu'étant la résultante de mon réveil à 4h du mat' ce matin. Merci le décalage horaire évidemment.
Ce qui est bien avec ce fameux décalage horaire, c'est que c'est un peu comme la double peine -toutes proportions gardées- : tu le prends de plein fouet en arrivant en France, à pas pouvoir te lever le matin (à tel point que j'ai dû mettre deux réveils pour la première fois de ma vie car, comme chacun le sait, j'ai une légère tendance à être réveillée bien avant mon réveil, preuve en est encore aujourd’hui) et, en arrivant à NYC, tu reprends cher en te réveillant à 4h tous les matins ! Youpi !
Enfin, ce soir pour ne pas tomber comme une mouche à 18h, je vais aller au sport, au moins je serais obligée de rester éveillée!

Je suis donc de retour "chez moi", une expression longtemps associée à Duerne, mais comme me l'a dit Jeannot lundi, "tous les oiseaux prennent leur envol". Certains diront qu'à presque 30 ans, il était temps et d'autres, particulièrement (quelques) un(e)s localisés dans le village précédemment cité, ne verront pas les choses tout à fait de la même façon...

Il est 6h29 ici, j'ai déjà rangé ma valise, fait une compote de pommes, payé mes impôts, tenté d'effectuer un virement bancaire sans succès, bu un grand café au lait et 2 mugs de thé, m'est avis que je devrais bientôt attaquer le petit déjeuner...
Je voulais juste remercier tous les gens que j'ai vus pendant ces quelques jours en France, c'était vraiment un plaisir de vous voir tous, même si ce fut court mais bref, comme dirait Pépin... vous me manquez un peu quand même ;o)

PS spécial à mon bébé filleul, le plus beau ET le plus intelligent et qui sait évidemment déjà lire: ta marraine t'offrira très vite un iPhone afin que nous puissions Facetimer aussi bien qu'avec ta grande-tante, ta grand-mère et ta maman. Compte sur moi!
PPS spécialement pour Julie : aucune photo ne viendra polluer mon écriture sibylline (oui, ça faisait bien là, de placer "sibylline" je trouvais. même si ce n'est pas complètement à propos)

samedi 3 mai 2014

La catastrophe annoncée de l'amoncellement de cartons, ou comment Ikea a sauve mon mariage

[l'amas a droite, c'est quelques uns de mes vêtements, avant rangement]

Finis les cartons !

Voilà, ça y est, enfin, 1.5 mois après notre arrivée sur le territoire américain, nous avons définitivement éradiqué tous les cartons. Personnellement, j’aurai tout à fait pu m’en accommoder encore quelques temps, comme quiconque est déjà venu dans mon ancien appart pourrait s’en douter… mais, futé comme un bison, l’Homme après m’avoir vu dormir et vivre pendant + d’un an avec ces derniers a catégoriquement refuse que le moindre carton ne subsiste dans l’appartement. Evidemment, en tant que jeune mariée, je n’ai pu que me plier à la volonté de mon époux.
Il fallait donc vider les 10 cartons de vêtements, ainsi que les 3 ou 4 autres à la contenance pas toujours identifiée… Sur ces quelques cartons, 3 appartenaient à l’Homme, qui s’était d’emblée octroyé les penderies murales ainsi que la commode dans la chambre, et qui furent donc très rapidement vides. Je me retrouvais ainsi avec mes 7 cartons de vêtements sur les bras, enfin, techniquement, empiles dans l’un des placards muraux (ainsi qu’avec les 3 ou 4 autres cartons non identifies, que l’Homme m’attribua également au prétexte que 2 d’entre eux, « au moins » contenaient des chaussures. En réalité, seuls 1.5 carton était occupé par lesdites chaussures, je tiens à rétablir la vérité : j’ai relativement peu de chaussures, j’en parlais encore hier avec Marie lorsqu’elle me montrait via FaceTime son placard a chaussures nettement plus rempli que le mien, pardon pour la délation Marie, mais c’est pour le bien-être de mon couple, je suis une jeune mariée je te le rappelle).

Situation tendue pour l’Homme, crise de panique… Il enchaîne Brooklyn Lager sur Budweiser (non maman, si tu lis ceci, ce ne sont pas des noms de bière, non non non…). Si je veux rester encore un peu jeune évidemment, mais surtout mariée, je sens qu’il va falloir trouver une solution. Et là encore, Ikea semble s’imposer comme la solution. J’avais déjà vu chez une copine, qui avait une certaine propension au shopping, l’une de ces immenses armoires… et donc, prête a tout pour sortir de cette situation de crise (y compris à aller alerter l’ONU puisque c’est à dix mn à pied de chez nous), après un petit tour chez le suédois, nous voilà face à 7 nouveaux cartons, contenant les différentes parties de l’armoire à monter. Nouvelle crise d’angoisse de l’Homme, sans doute due à l’apparition de nouveaux cartons, absolument rien à voir avec l’idée de devoir monter ladite armoire. Apres avoir fait de la place dans la chambre, monte les premières pièces, tout prend forme. Nous décidons alors de monter l’intérieur de l’armoire (notez l’emploi de la 1epersonne du pluriel pour vous montrer à quel point je me suis impliquée dans cette affaire) : les tiroirs, les rayonnages et les paniers coulissants. Avant de monter les rayonnages, pris d'un flash, nous pensons a monter les portes pour vérifier que les charnières n'entrent pas en conflit avec les jointures des tiroirs et autres paniers. Et la, c'est le drame, évidemment jointures et charnières avaient été placées au même niveau, évidemment obliges de tout démonter, évidemment question existentielle pour le repositionnement desdits tiroirs et paniers afin de ne perdre absolument aucun espace et évidemment, après 3h de vissage (y compris d'une lampe frontale sur la tête puisque la lumière du jour est tombée), la tension est palpable. D'un commun accord pour le bien-être de notre mariage une fois encore, nous décidons de reporter au lendemain la suite du montage et d'aller s'en quiller une petite bière et un bon burger (bon au final on a change nos plans et ce fut frozen margarita-enchilada, mais on s'en fout).
Dimanche après-midi, rebelote, la suite. Rodes, nul besoin de plan ou presque et l'affaire est pliée en 1h30. Les cartons sont ensuite vides selon une organisation méthodique et l'armoire se remplit peu a peu.
Aucun carton ne subsiste, l'affaire semble bouclée.

Alors que, couchés dans notre lit, nous admirons notre travail, avec une satisfaction notable, voilà ce que nous constatons:
[regardez bien en haut à droite...]
N'en reste pas moins qu'il est intéressant, pour avoir discute du sujet avec plusieurs autres femmes en couple, de voir a quel point la garde-robe de madame reste un sujet majeur dans les désaccords au sein des couples. Personnellement, j'ai quand même du investir dans cette armoire pour agrandir l'espace total de rangement disponible au prétexte que "on est 2, on divise par 2 la surface de rangement"... La répartition proportionnelle au volume n'a pas été envisageable, de même que la diminution dudit volume de la garde-robe (bien que je me sois tout de même séparée, de mon plein gré, de 2 robes, d'1 coupe-vent et de mes converse en laine rose et argentées achetées en Angleterre pendant ma césure).

Et inversement, je pourrais vous parler encore pendant quelques lignes de l'installation numérique hautement sophistiquée qui trône dans mon salon et qui nous permet de bénéficier d'un son exceptionnel lorsque nous regardons des épisodes de série. Par exemple si l'action de passe en pleine nature et qu'il y a une cascade d'eau, grâce a nos oreilles de Mickey (oui, je trouve que ces hauts parleurs ronds ressemblent a des oreilles de Mickey) un peu partout dans l'appart, je peux entendre l'eau choir sur les rochers et ça, vraiment ce serait merveilleux si je ne bataillais pas déjà pour comprendre ce que dit le héros de ladite série, et dont la voix sort par le haut parleur du devant, loin de moi et est largement couverte par les bruissements de l'eau qui chute. De même, si je le souhaite, je peux regarder via une installation hautement pratique n'est ce pas, le 20h de France 2 sur ma télé alors qu'en fait, c'est l'ordinateur qui la diffuse. D'ailleurs pour l'ordinateur il nous faudrait un bureau (l'Homme semble avoir lui aussi bien compris les vertus engageantes de ce pronom), sinon je vais devoir le laisser dans le salon et comme c'est ma télé, j'ai priorité pour utiliser l'ordi même si tu veux regarder la télé. Oui, on pourrait le mettre dans la chambre, quand tu auras rangé tous tes cartons de vêtements...

Alors voilà, une armoire et un bureau plus tard, nous ne sommes pas les rois du bricolage, mais notre mariage est sauvé!

[l'Homme en plein montage, désolée pour le sens de la photo]
[c’était quand même beau le ferry de nuit, avec la vue sur la statue de la liberté]