lundi 21 avril 2014

Je vous tire mon chapeau... Happy Easter !

Les New Yorkais aiment les parades, ils aiment se déguiser, comme vous l'avez déjà vu à la lecture de l'article sur la Saint Patrick. Et bien aujourd'hui, en ce dimanche de Pâques, nous avons assisté à la Easter Parade, dite aussi "parade des chapeaux".
Et parfois, quelques images (prises sur le vif évidemment) valent mieux qu'un long discours.


[Dame pipi version canari]



[Evidemment, ça, ça n'a pas de prix.
Je ne sais pas si je préfère les chiens ou les propriétaires]

[j'ai pas pu m'empêcher de lui lâcher un petit "it's so cute". Parfois, avoir l'air crédible c'est un peu compliqué,
 croyez-moi" mais je m'adapte au milieu, j'essaie de m'intégrer]

[on décore tout, y compris les poussettes]


[Bon appétit ! L'histoire ne dit pas si le chapeau survit la journée entière]

["it's adorable"]

[les comédies musicales]



[thème non identifié et non identifiable]

[ Oh Pariiiiis, amazing]

[l'homme au fond à droite a bel et bien un oiseau dans son chapeau. un faux pour celles qui se poseraient la question (Maman, Camille notamment)]

[Rockfeller center]

[Patinoire du Rokfeller Center]

[Chasse aux oeufs Fabergé]
Voila. Mes préférées sont évidemment celles qui déguisent leur chien, avec un bonus quand elles accordent leur déguisement à celui du chien.

En vrai, cette parade est une tradition qui remonte au milieu du 19ème siècle. L’élite de la société New-yorkaise assistait à la messe de Pâques dans l’une des églises en vogue sur la 5ème avenue, comme la cathédrale Saint Patrick, et défilait sur la 5ème avenue après l’office pour donner une chance au petit peuple et journalistes assemblés là de les observer dans leurs plus beaux atours, chapeaux et robes de la dernière mode et de fine facture. 
D'ailleurs, comme je suis allée faire un tour dans l'Upper East (je vous passe les détails, mais en gros, je me suis encore perdue...), j'ai vu un certain nombre de familles dont les fils étaient parés de leur beaux blazers et les pères de leurs plus beaux mocassins à gland.

Je précise que la plupart des modèles de ces photos étaient totalement consentants, contrairement à bien d'autres déjà publiés et probablement bientôt publiés...

mardi 15 avril 2014

Il pleut, il mouille, c'est la fête à la grenouille

Oui, ici on parle de tout et même de la pluie (et peut-être un jour du beau temps s'il décide de rester plus de 3 jours de suite).




Bon, on m'avait dit qu'à New York, même s'il faisait froid, il faisait presque toujours beau. Sauf que depuis que je suis ici, je ne suis pas certaine qu'on ait respecté le deal, puisque rien que la semaine dernière, il a plus 4 jours sur 7 et qu'il pleut encore aujourd’hui !

Un jour de pluie à New York, c'est sans commune mesure avec ce qu'on peut connaître à Duerne, Lyon ou Paris. Ici, quand il pleut, c'est plutôt impressionnant (bon, je vais pas non plus vous raconter que c'est la mousson indienne, hein), c'est non stop pendant plusieurs heures, comme ce fameux week-end où nous étions allés à Ikéa.
Et du coup, qui dit pluie diluvienne (oui c'est pas la mousson, mais il faut trouver un adjectif suffisamment fort pour introduire la suite et dans mon vocabulaire, ne restaient que "diluvienne" et "torrentielle", mon éducation religieuse aura fait le reste) à New York, dit équipement adéquat. Les parapluies sont de sorties évidemment, mais aussi les cirés colorés sur ces dames et surtout, surtout, les chaussures toutes plus... pratiques les unes que les autres. Nous nous arrêterons donc ici sur le côté pratique de la chose et feront fi de l'esthétique.
Les femmes sont bien évidemment chaussées de bottes de pluie "Hunter", façon Kate Moss à Glastonbury, qu'elles portent assez bien (nous n'irons pas jusqu'à dire "élégamment) et je dois dire que je suis ravie car je vais enfin pouvoir mettre mes bottes roses à carreaux noires achetées à Venise lors de l'Aqua alta sans avoir l'air d'une écolière japonaise.


[SMPV]

[SMPV]


[des surchaussures de pluie !]



En revanche, pour les hommes, ça se gâte. Enfin, en y réfléchissant de plus près, oui mais non, dans le sens où déjà, ces hommes ne savent pas choisir de belles chaussures, j'y reviendrai lors d'un prochain post. Je vous conseille la lecture de ce petit article (http://www.businessinsider.com/best-rain-shoes-for-men-2014-4) afin de bien comprendre ce que je veux dire.



Cela dit, je ne serai pas mécontente de sortir mes bottes la prochaine fois qu'il pleut car ici, il y a des trous énormes dans le bitume et les voitures ne cherchent pas à éviter les flaques pour ne pas mouiller les passants...

dimanche 13 avril 2014

la fête de la chips !

Aujourd'hui, premier vrai jour de grand beau temps, avec plus de 20° !
Pour fêter ça (et parce qu'on avait des chips -et des tomates !- et que les chips ça se mange en pique-nique (avec les tomates donc, copyright FMB)), nous avons décidé de pique-niquer à Central Park.


Evidemment, le temps de nous doucher après le footing, de préparer le sac pour le pique-nique, de me convaincre une première fois, puis une seconde parce que non, moi, vraiment les parcs en ville... et ensuite d'y aller à pied (1,6miles depuis chez nous quand même) parce que #radinmalin a repris le dessus depuis qu'elle n'a plus d'abonnement mensuel à la métrocard, bref, il était 14h25 quand nous avons étendu le plaid sur Sheep Meadow et décapsulé les canettes de Bud. (bah oui)

[outre le goût surprenant de ces chips, bien lire le petit texte]
[la Bud et mes bas en prime !]

Pour mémoire, il est interdit de boire de l'alcool en public (cf la bière dissimulée dans un verre de Pepsi à Coney Island). Ce qui a d'ailleurs coûté une petite amende à nos voisins, lesquels se sont fait avoir par une garde en civil... C'est quand même bizarre, parce qu'on ne peut pas boire d'alcool en public, en revanche, mettre la musique à fond, ça, pas de souci ! Cela dit, je deviens de moins en moins sensible au bruit ici, étant donné que le silence n'existe pas.

L'Homme ayant usé de toute son imagination pour me faire croire qu'on était à la plage et qu'on bronzait (et ce, afin que je tombe le haut, car, comme vous le savez peut-être, ici on peut bronzer topless dans les parcs), il a fini par vraiment se croire à la plage et après 25mn de bain de soleil (et 1h de pique-nique quand même), il a commencé à émettre l'idée de remballer le parasol et de rentrer se doucher parce que le sable ça gratte. J'en rajoute peut-être un peu, mais le parallèle était assez flagrant.

Heureusement, je lui ai sorti l'arme ultime : Biba de décembre, ce qui lui a permis de tenir 45mn de plus... durant lesquelles j'ai quasiment pu terminer mon Biba du mois de mars ;)

[ooooh le beau plaid !]

[Le sport local en pique-nique.
A priori, ce serait des ballons de football américain...
Notez le Mâle torse-nu et un peu bodybuildé, comme 99% des mâles torses-nus ici.
Je ne me prononcerais pas sur ceux qui portaient un t-shirt]

lundi 7 avril 2014

Mets ton bonnet, on va à Brooklyn ! (ça change de "fous ta cagoule, on va à Banyuls" !)

Aujourd'hui, profitant d'un très beau soleil et d'un ciel bleu magnifiques, nous sommes allés faire un tour à Brooklyn...
Depuis le temps qu'on me parlait de Brooklyn.
" Aaaah Brooklyn (soupir) c'est tellement sympa... (soupir) pas comme Paris, tu vois, les gens savent vraiment vivre là-bas (soupir)".
" Moi si je devais habiter NYC, c'est sûr, j'irai à Brooklyn.
- mais tu y es déjà allé, à Brooklyn ?
- ben non, quand j'étais en vacances, j'ai pas eu le temps, mais ça a l'air tellement über-cool, j'ai encore lu un article récemment qui disait..."
" Nooooon mais atteeeeends, c'est le paradis des bobos, ça devrait trop te plaire, il FAUT que tu ailles à Brooklyn, tu vas adorer, crois-moi "

[Admirez le style naturel de ces petites passerelles]

Mmmh. En vrai, j'ai surtout accepté la proposition récurrente de l'Homme (là aussi, ça faisait trois weekends que je resquillais, surtout parce que j'avais trop mal aux jambes après les footings du matin, il faut bien l'avouer) parce que (attention #radinmalin -c'est moi- va parler) notre carte de métro mensuelle s'arrêtait aujourd’hui. Et comme #radinmalin n'a absolument pas rentabilisé sa carte à $113, au moins, il fallait terminer ce dernier jour en beauté.

[Brooklyn, un quartier en plein changement, au moins,
on aura connu le "vrai" Brooklyn, nous les gars]
Nous voici donc partis pour une petite promenade dans le Brooklyn Park, une sorte de Coulée Verte (pour les parisiens) joliment aménagée, au bord de la mer (enfin, ou de l'Hudson, ou de l'East River, je suis toujours aussi paumée...) qui offre une vue incroyable sur Manhattan, à la fois sur la Skyline du Financial District, mais aussi sur les 2 ponts (Brooklyn et Manhattan Bridges) avec en arrière-plan  le Chrysler et l'Empire.
Tout au long de la promenade, nous avons rencontré -non pas un grand chemin de fer mais - divers points d'intérêt. Primo, un espèce de terrain vague plein de stands (de bouffe évidemment) avec de chouettes tables de pique-nique à côté pour profiter de la vue en question. Note pour plus tard. Secundo, un peu plus loin, un terrain de beach volley, avec des gars torse-nus et toujours le Chrysler et consort en arrière-plan. Le tout donne un côté un peu décalé quand même, suffisamment en tous cas pour que je me permette un petit "roupillon" au soleil !





Tertio, nous avons repéré l'emplacement de la pop-up pool, une piscine ouverte en été sur les berges, assez petite, dans laquelle il faut s'inscrire sur un horaire pour pouvoir s'y rendre. A titre personnel, je suis assez peu émue par cette découverte, mais l'Homme, qui cherche depuis un mois les piscines à NYC, l'a nettement plus été.




[Allez, la vue vaut bien un petit
selfie tout de même !]


Quatro, nous avons terminé cette balade (ou ballade, tout dépend si l'on est d'humeur chantante) comme il se doit, dans un bar prénommé le "Superfine" à Dumbo, l'un des quartiers branchouille de Brooklyn. Bar dans lequel j'ai commandé une Bud Light (no comment) et l'Homme un Swedish Pear cider (on ne se refait pas), puis une bière pression dont le robinet était une tête de chamois et qui s'est avérée assez peu ragoutante, du fait d'un arrière-goût d'herbe assez prononcé, histoire de bien faire la corrélation avec le chamois... tout en disputant quelques parties de billard. On notera d'ailleurs le score de l'Homme, inversement proportionnel à la quantité de liquide dans sa pinte.






Pour conclure, évidemment que sous le soleil et dans cette ambiance hippie-chic, nous avons apprécié Brooklyn Heights, reste à savoir si un jour de brume-brouillard-pluie comme vendredi, nous aurions eu la même (im)pression ;)

jeudi 3 avril 2014

Back to work, Baby, this is America !

Depuis que je suis ici, je ne crois pas avoir encore beaucoup parlé de mon travail. Pourtant, rappelons-nous-le (mon dieu que la construction de cette phrase est dissonante), je suis ici pour le travail, avant tout. Donc, je disais, mon job. Une partie dudit job consiste à assister à des congrès, colloques et autres salons, pour essayer de mieux comprendre le marché des telco aux US. Depuis hier, je suis donc au 23e étage d'un hôtel, à 30mn à pied de chez moi (le détail a son importance car je traverse Times Square à pied matin et soir et c'est quand même un émerveillement à chaque fois, il faut bien le dire).


Le sujet du colloque est assez technique et, étant donné le niveau de mes connaissances techniques, je suis de temps à autres, quelques peu dépassée par les événements. Le principe est simple: des gars (parce que, oui, ce sont essentiellement des hommes, il n'y a même pas dix femmes sur la centaine de personnes présentes) viennent faire une prez de vingt minutes environ, sur la façon dont dans leur entreprise, ils abordent le sujet. Ensuite, s'ensuivent des questions-réponses avec le public, le tout étant soigneusement minuté et après 3 questions, on passe au sujet suivant sans transition, aucune. Parce que oui, ici, on est obligé de limiter le nombre de questions-réponses, contrairement à une assistance française ou personne n'oserait prendre la parole !!! Bon, soyons honnêtes, les interventions ne sont pas toutes de très haut niveau et les présentations restent relativement généralistes (enfin, de ce que j'en comprends). Le tout est parfois entrecoupé de tables rondes ("panels" en américain) où quelques gars donnent aussi leur point de vue sur un sujet précis.
N'étant parfois pas toujours complètement concentrée sur le fond, j'ai pu faire quelques observations, que je vais vous présenter ci-dessous évidemment.

[Un de ces speakers travaille chez Nike, sauras-tu retrouver lequel ?]
Pour introduire les deux jours de conférence, le speaker (qu'on appellera Monsieur Loyal pour les besoins de l'histoire) a pris 5 minutes pour 1) nous accueillir 2) nous expliquer les consignes de sécurité dans la salle et comment évacuer si on ne se sent pas bien et 3) remercier les sponsors, qu'il a tous cités un par un, ce qui a donc constitué 70% du temps de son introduction. Un peu surprenant pour un français.

Ensuite, lors des présentations, le sujet de l'argent et du ROI sont systématiquement abordés. Et si le gars ne le fait pas dans sa présentation, il doit immanquablement répondre à la question "and are you profitable?" durant les questions-réponses.
Il y a quand même un sujet sur lequel nous pourrions prendre des leçons : les slides. Clairs, simples, plein de graphs, les gars font leur speechs sans même lire ce qui est écrit sur le power point ! Bon, j'imagine que le côté light c'est aussi parce qu'ensuite ces présentations peuvent être diffusées mais quand même, ça dynamise énormément la présentation. Le ton un peu "cow boy" employé par certains participe aussi sans doute de ce dynamisme, hein, les interpellations du public, les changements de ton... et puis.. ça reste des américains, quand ils ont une question à laquelle ils ne peuvent pas répondre, notamment pour des raisons de confidentialité, là où, en France, on ferait une très jolie réponse de politicien, eux n'hésitent pas à dire "I cannot answer this question, sorry guys". Un petit mot aussi sur la première speaker hier matin, à qui on a posé je ne sais plus trop quelle question et qui est partie dans une de ses tirades que seuls les américains peuvent sortir du style "vous savez ce que j'aime dans cette industrie et pourquoi je me lève tous les matins tellement contente de venir travailler? Parce que je vois les étoiles dans les yeux des enfants, parce cette industrie est magique, parce que nous changeons le monde". Mmmh. Suis pas sûre qu'on travaille dans le même domaine en fait.

[des étoiles dans les yeux des enfants, donc]
Ensuite, il faut quand même que je vous parle des "speakers", les petits gars qui nous font les conférences. Pour le coup, il y a une vraie différence avec une conférence en France! Peut-être aussi cet aspect est-il renforcé par le fait que ce ne sont pas des marketeurs pour la plupart, mais quand même... Va falloir qu'on parle look, là, les cocos !!! Quand j'en suis à trouver que les seuls qui sont correctement habillés sont des anglais et des portugais, j'ai envie de dire... [mais je ne le dirais pas]. On est plus proche du look d'un vieux prof de fac ou de prépa poussiéreux (la veste en tweed en moins peut-être, mais quand même !!!) que du look The Kooples auquel j'ai été habitué avec Mickael Twin ! Sérieusement, en France, on n'oserait pas faire des présentations habillé comme ça. A noter quand même, qu'il y a un certain effort vestimentaire pour l'occasion, puisque tous les hommes sont en costard ou presque et aucun ne porte de chaussures de randonnée.

Enfin, le principe de ces colloques est avant tout de réseauter, une activité fort nouvelle pour moi et ce, d'autant plus que les américains viennent très facilement te parler, que ce soit donc chez Ikéa ou dans un salon professionnel. Bien sûr, étant données mes grandes facilités de sociabilisation, outre la barrière de la langue, j'ai quand même récupéré 5 cartes de visite (surtout parce qu'on me les tendait et que par politesse, je ne pouvais décemment pas les refuser), principalement lors de l'afterwork sur un rooftop hier soir ;)