Let's go Red Bull, Titiiiiiiiiiiii Forever France 98 in our heart !

Samedi soir, nous sommes allés jusque dans le New Jersey (ouais, quand même, hein ! En vrai de vrai, Manhattan n'est séparée du New Jersey que par l' Hudson River, mais c'est un peu comme aller en banlieue pour les Parisiens, même si c'est Levallois ou Boulogne, c'est la banlieue !) pour voir un match de foot. Un match de soccer comme on dit ici. Les Red Bull de New York affrontaient les New England Revolution, équipe d'une bourgade de 16 000 âmes du Massachussets, jouant au Gillette Stadium. Oui, vous l'aurez compris, ici les équipes ont le droit d'accoler à leur nom (voire même de remplacer dans le cas de l'équipe de NYC) ou à celui de leur stade, celui d'une marque. Red Bull was everywhere yesterday: c'était les Red Bull de New York qui jouaient à la Red Bull Arena, sur leurs maillots, les taureaux étaient bien visibles et un certain nombre de drapeaux à l'effigie de la marque encadraient le terrain également. Avec autant de taureaux partout, on se serait presque cru aux fêtes de Bayonne. D'autant plus que l'équipe jouait en rouge et blanc :p

[un petit barbec' dans le pick-up avant d'entrer, y a que ça de vrai !]

Sans surprise, le match ne fut pas de très haut niveau, ça m'a rappelé la belle epoque, lorsque j'allais voir mes frères jouer au FCHL (Football Club des Hauts du Lyonnais, oui oui)... ok, j'exagère, mais disons que le jeu n'était pas très rapide et parfois un peu aléatoire ! Quelle ne fut pas ma joie lorsqu'en entrant dans le stade, on nous a distribué une petite serviette, idéale pour s'essuyer les mains en cuisine ou, dans un autre genre, les faire tourner lors d'une soirée disco au camping des Flots Bleus! Ca m'a rappelé une excellente chorégraphie réalisée au Roger's Center de Toronto avec Marie il y a quelques années... Si Patrick Sébastien savait ô combien son hymne est inspirant ici...

Et puis, quand même, il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds "au stade" et cette soirée m'a donc rappelé, dans une moindre mesure, les matchs à Gerland avec Caro :p
Je dis "dans une moindre mesure" parce qu’évidemment, je n’étais pas assise (déjà, j’étais assise!) au milieu des Bad Gones locaux et du coup, on a relativement peu insulte l'arbitre, et ce, même quand il a sorti le carton rouge. Oui, je sais, tous les supporters n'insultent pas l'arbitre et tous ne boivent pas de bière devant les matchs. Question bière, nous non plus, d'ailleurs. Je ne dis pas que nous n'avons pas tente d'en acheter dans la supérette a l’entrée du stade, hein, mais il n'y en avait pas. Ah oui, l’entrée au stade... Une politique de "no bags" était clairement affichée, mais nous n'avons subi absolument aucune fouille et notre bouteille d'eau est entrée indemne avec nous dans l'arene!
Habitues a la surdimension américaine (N'oubliez pas "everything's bigger here in America"), nous nous attendions a un immense stade. C’était oublier que nous assistions a un match de soccer et non un match de base-ball ou de football américain ! Du coup, quand nous sommes entres dans ladite arène, elle nous a semble ridiculement petite. Apres vérification, il y a quand même 25 000 places...

Maintenant que vous visualisez bien le contexte, venons en au vif du sujet, au but ultime de notre venue jusque dans le New Jersey (de la notre, mais aussi celle d'environ les 3/4 des supporters portant un maillot du club), a savoir Thierry Henry, Titi pour les intimes. Ce serait exagérer de dire que je kiffe Titi mais en apprenant qu'il jouait ici, j'avoue avoir eu un espece de trip revival, 4eme B, France 98, Marianne Ponchon fan de Thierry Henri 21 ans a l'epoque et de David Trezeguet 19 annees au compteur, les rigolades entre copines, le quart de final contre l'Italie chez Chloe... voila quoi! (normalement, puisqu'on en est a citer les grands noms de cette aventure, c'est a ce moment la que je parle de Fanny Bilon et de son amour pour Robert -Danette- Pires, dit Dumbo a cause de ses oreilles légèrement décollées. Voila, maintenant que c'est fait, on peut passer a la suite). Rhaaaa, mais non, avant il faut aussi que je cite Fredrik Ljungberg, un joueur d'Arsenal aux qualités physiques hors normes que m'avait fait découvrir ma correspondante anglaise. Bon revenons en a nos moutons, enfin, a Thierry Henry donc. En parlant de mouton... il faut bien reconnaître que Titi s'est un peu empâté (ce qui lui confère un fessier plutôt intéressant) et ne court plus beaucoup sur le terrain... il a quand meme joue tout le match, je l'ai très bien vu tirer les corners et il a merveilleusement bien assure son role de capitaine. Oui, rien que ca. En revanche, je désapprouve totalement ses tatouages sur les bras, c'est juste hideux ! Hommage a son fils Tristan et a la ville de NYC ou pas, c'est pas possible ma chérie, comme dirait l'autre !!! Non mais, Thierry, vous êtes sérieux ? L'empire state Building sur l'avant bras et la statue de la liberté sur l’épaule ? Et puis quoi encore, votre fils sur l'autre bras ? Oui ? Justement ? Beeeeeeeeurk !!! On dirait qu'il est bigout: les bras noirs et les mains blanches !!!

Allez, n’étant ni rancunière, ni égoïste, je vais partager avec vous ces quelques photos... 

[après le match, quand y en a plus, y en a encore ! et des petits jeunes tout frais !]