dimanche 30 mars 2014

Comme un samedi chez Ikea, quoi

Ehhhh oui, comme 500 millions de personnes par an souhaitant emménager dans un  nouvel appartement, nous sommes allés chez Ikea samedi après-midi (source : un reportage sur Ikea que l'Homme est en train de visionner pour m'encourager dans la rédaction de ce post). Je n'ai pas pu y échapper, malgré trois esquives sur les trois samedis précédents. Comme nous l'avait expliqué Peter (je ne sais plus si c'était son nom de famille ou son prénom), notre prof d'anglais à l'EDHEC, Ikea se prononce "aïkiè", tout comme le terme "idea". Qui se prononce lui "aïdiè", hein. C'était la minute orthophonie de ce post.

 Cependant, là, le container ne semblant pas arriver avant le 9 ou 10 avril et devant prendre les clés du nouvel appartement, il nous fallait au moins un canapé-lit. Et comme, quand tu vas chez Ikea, c'est pas juste pour un canapé-lit, nous en avons aussi profité pour faire d'autres achats, tous plus beaux les uns que les autres et surtout, tous plus originaux les uns que les autres.
Grâce à Roxane, nous nous sommes déjà épargné l'achat d'étagères (Billy, que tu sois Kid ou danseur, si tu m'entends...), mais nous n'avons pu couper à la table basse Lack et autres tables de cuisine.
Comme nous sommes des personnes extrêmement douées en décoration, nous avons pris énormément de risques, comme vous pourrez sans doute le voir sur les prochaines photos, lorsque tout sera en place dans l’appartement. Ou comme vous pourrez aussi le voir quand vous viendrez nous voir, évidemment.

Mais alors pourquoi un post sur Ikea, puisqu'on a les mêmes en France? Alors à cette question, je répondrais "oui.mais non" dans le sens où, à Lyon, quand tu vas chez Ikea à Bron, tu y vas généralement en RER ou en voiture, tandis qu'ici, nous nous sommes rendus à Ikea Brooklyn en ferry. Déjà Ikea Brooklyn, c'est un peu plus cool qu'Ikea Thiais, hein... "oh ça? C'est juste mon Ektorp que j'ai ramené de Brooklyn... non ça va, je n'étais pas trop encombrée dans le ferry pour rentrer"... Et puis ensuite, ça reste un Ikea américain, hein : ça pue la bouffe de partout, il y a encore plus de monde qui se fait livrer qu'en France (quand même presque 2h d'attente rien que pour faire enregistrer notre commande à livrer...) et les vendeurs sont hyper serviables (en revanche, je n'ai vu personne les "tipper", donc en temps que #radinmalin, je ne les ai pas tippés non plus hein). 

Nous avons aussi assisté à une petite bagarre entre deux femmes, l'une ayant essayé de doubler l'autre dans la fameuse file d'attente pour faire enregistrer les commandes à livrer. Je ne sais pas ce qui est le plus surprenant dans cette phrase: le fait qu'elles se battent ou le fait que l'une, équipée de son chariot ikea long d'1,50m ait essayé de doubler une autre nana, elle aussi équipée du même chariot, le tout au milieu de 50 personnes elles aussi toutes pareillement équipées. Toujours est-il que cette affaire s'est véritablement terminée en pugilat, l'attaquante s'est fait virer manu militari du magasin et la police s'est déplacée pour prendre la déposition de la gagnante, qui n'a cessé ensuite d'en parler à tous les gens autour. J'ai l'impression que les disputes en public sont assez courantes ici, puisque nous en avons vu déjà plusieurs dans la rue, mais j'avoue celle-ci avait vraiment une saveur particulière (boulette de renne-confiture de myrtilles sans doute).



En tant qu'experte des techniques de vente (au moins), ça me fait toujours marrer quand les vendeurs me disent "navy? oh that's my favourite colour" alors que très objectivement, la couleur bleue foncée du canapé que nous avons acheté me fait complètement penser aux rideaux de la folle aux chats dans les Simpsons... ça me fait toujours très bizarre que les gens que je ne connais pas me parlent, surtout pour me dire que mon canapé a l'air ultra confortable et surtout qu'il est très beau. Ça m'est quand même arrivé trois fois samedi après-midi ! Soit les américains sont vraiment hypocrites, soit ils ont vraiment des goûts bizarres !!!




jeudi 27 mars 2014

Rrrrroux !

Il y a un sujet qu’il est parfois un peu complique d’aborder mais qui nous tient cependant particulièrement à cœur, comme bon nombre d’entre vous le savez. Un sujet, parfois politique, parfois clivant, parfois odorant, qui a aujourd’hui été traite dans un article de ce magnifique magazine (http://whatculture.com/offbeat/20-unbelievable-facts-every-ginger-person-know.php) que m’a fait partage Arnaud en avant-première (n’ayant pas de mots pour te remercier, Arnaud, je te prie d’accepter une orgie de fried oreos en hommage à la sainte trinité des desserts quand tu viendras), je veux bien sur parler ici des Roux.
Comme un certain nombre d’entre vous le sait, nous avions cette fâcheuse habitude de jouer « au jeu des roux » à Paris et ailleurs (une manche s’est d’ailleurs déroulée outre-Manche justement, mais elle a été faussée par des facteurs génétiques qui permettaient à l’un des compétiteurs de repérer ses pairs beaucoup plus rapidement), un jeu largement inspire du « jeu des vaches » auquel nous jouions petits mes frères et moi. Le principe est simple : vous repérez le sujet (la bête, la crinière, les voitures rou(x)ges) et le premier qui crie « Rrrroux » ou « vache » ou « voiture rouge » selon le jeu, marque un point (le cas où vous pourriez crier « rousse » en voyant une vache ne sera pas ici aborde et vice versa). Attention a bien Rrrrrou(x)ler le Rrrr sinon, vous pourriez vous faire griller la priorité par le concurrent. A Paris, la tâche n’était pas aisée et une journée de compétition dépassait rarement les 5 points par joueur. A noter cependant une fois, le score exceptionnel de 16 points obtenu par l’Homme, puisqu’il était tombe sur une famille de 4 personnes, ce qui lui avait d’emblée octroyé un bonus de 10 points.
Mais revenons en a nos moutons.
Ici, les roux affluent (je n’ose dire « pullulent » sous peine d’être montrée du doigt), presque autant que les gens en basket ! C’est pour vous dire. Cela étant, le nombre de Pubs irlandais aurait dû nous mettre la puce a l’oreille, mais non, tout crédules que nous sommes, nous avons quand même tente de jouer ici. Mais atteindre un score de 5-2 en 3mn nous a vite dégoutés (particulièrement moi et ceci n’avait évidemment aucun lien avec le fait que j’étais en possession du plus petit score parce que je suis une très bonne perdante, évidemment). C’est d’ailleurs l’une des seules vérités stipulées par l’article cite ci-dessus : environ 5% de la population américaine est rousse. Tout le reste étant donc faux, sauf peut-être aussi la partie sur les mutants, je ne sais pas vous, mais moi j’ai rarement vu des martiens roux (car oui dans mon esprit mutant = truc bizarre de film américain = martien). Et comme j’écris ce terme de « mutant » et que je l’associe a « roux » je viens de penser à cette horrible tasse dont ma coloc était particulièrement fière, sur laquelle était représenté un mutant roux (Joshua de son petit nom) attache dans un lit avec des femmes nues, une tasse particulièrement peu ragoutante.
 
Nous avons donc très rapidement cesse le jeu des Roux pour le remplacer par celui des chiens a chaussures, qui, étant donne les températures ici, a encore de beaux jours devant lui (contrairement à nous, donc).

Bien sur je précise que cet article est a prendre avec un peu de hauteur, l'auteur (justement) ayant elle-même eu quelques aventures capillaires sporadiquement rousses...

dimanche 23 mars 2014

Root beer : testée et désapprouvée

Aujourd'hui, nous allons parler soda. Pas la série francaise de M6 débile avec Kev Adams, non, les sodas, ces boissons gazeuses généralement sucrées qu'on trouve partout dans le monde, mais surtout beaucoup ici.
Je n'ai pas encore fait d'étude de marché sur tous les types de soda qui existent ici. Et ce, d'autant plus que je ne les testerai que s'ils existent dans leur version "diet" évidemment et que l'Homme, à qui  revient la charge de tester les sodas plein de sucre, est assez peu enclin à essayer de nouvelles choses en la matière. L'étude est donc pour l'instant réduite à sa plus simple expression à savoir le Coca cola. (ça me fait un peu penser aux études que Sylvie Jean nous demandait de produire pour les cours de marketing où, au final, on pipotait un certain nombre de résultats puisqu'évidemment, on n'avait jamais trouvé assez de gens pour répondre à nos questionnaires sur la possibilité de lancer des carambars avec des tatouages ou des malabars avec des blagues).
Les conditions de l'expérience étant posées, nous pouvons maintenant passer aux choses sérieuses.
Ici, les référentiels (à la fois en terme de quantité et d'unités de mesure) étant différent, tout est un peu plus grand. Les bouteilles font 2L, les canettes 355ml et les petites bouteilles 591ml. La porte du frigo étant spécialement bien conçue, nous avons donc en permanence une bouteille de Coca 2L et une bouteille de Diet Pepsi au frais (nul besoin d'exploser la bouteille pour la faire tenir, ils sont vraiment géniaux les (ingénieurs) américains!). Je ne vais pas rentrer dans de grandes considérations sur le match Coca vs Pepsi, mais la bouteille de Pepsi coûte 10cts de moins que la bouteille de Coca et je préfère le Pepsi Max au Diet Coca. Cela dit, ici la gamme de Coca est nettement plus étendue qu'en France (certains se souviendront peut-etre du Coca Lime lancé vers 2006), y compris en diet, aussi, je dois bien avouer que j'ai craqué pour du Lime (citron vert), du Cherry (Cole. Pardon pour cette blague pourrie) ou du Lemon (citron jaune) plus d'une fois déjà.
J'ai même poussé jusqu'au Dr Pepper, toujours en version diet, même si l'Homme, pourtant friand de Fanta Socata (sureau en roumain, un truc ultra sucré et chimique) me l'avait fortement déconseillé et je dois bien avouer que j'aime le Dr Pepper diet et le Dr Pepper diet cherry.
[Maman, si tu lis ça, je bois encore de l'eau tous les jours quand même, hein]





Forte de cette expérience réussie en matière de soda chimique, mes collègues m'ont proposé de tester la "root beer", également connue au Canada sous le sobriquet de "racinette", un soda très prisé des américains et qui , contrairement à ce que son nom indique, ne contient pas d'alcool. Une version alcoolisée à 2° existe cependant mais est beaucoup moins répandue. Outrepassant les 120 calories contenues dans la bouteille (ici nulle version light), j'ai donc testé la root beer. Et je pense que mon goût de l'aventure en matière de soda américain a trouvé ici ses limites. L'attaque en bouche est plutôt franche et sucrée mais buvable. Ensuite, ça se gâte et l'expression "longueur en bouche" prend ici pleinement son sens, avec une persistance aromatique pharmaceutique, chewingumique et chimique très très très poussée. Infecte. A ne jamais réitérer, même sous la pression.



En parlant de pression, il faudra que je vous parle de la bière light un de ces 4...
[Maman, si tu relis ce post, je bois encore de l'eau, si, si, promis!]


vendredi 21 mars 2014

NBA : let's go NETS !!!

Dimanche, j'avais connu une grande frustration lorsque nous étions entrés dans le MSG (Madison SQuare Garden) sans pouvoir assister au match qui s'y déroulait. C'était un match des Rangers, mais quand même le Madison Square Garden !!!
Etre aux Etats-Unis et ne pas aller voir de sport, c'est comme... je ne sais pas, moi... Aller a Saint-Petersbourg et ne pas boire de vodka (dans un bar avec des strip teaseuses de préférence, Marie, si tu lis ça...) !


Déjà, soyons objectifs: aller aux Amériques sans aller voir un de ces matchs de base-ball/football americain/hockey, c'est complètement impensable! J'avais d'ailleurs déjà eu une expérience d'un match de base-ball à Toronto. Enfin, pas tout à fait un match entier, disons plutôt un quart de match, parce qu'après 1h à regarder ces petits gars jeter une balle en l'air et taper dedans en courant de manière très peu spontanée d'un point A à un point B et surtout après avoir assisté aux hymnes américain et canadien, main sur le cœur, nous avions fait le tour de la question.

Donc hier soir, direction le Barclay's Center à Brooklyn, pour aller voir un match des Nets (l'équipe de basket de Brooklyn, donc) vs les Charlotte Bobcats. Nul free refill du verre de coca light d'1,5L ici, mais tout de même un petit hymne au début (toujours la main sur le cœur), une part de pizza pour l'Homme et des animations à chaque temps mort (lequel Homme a été particulièrement sensible à la parfaite synchronisation dans les chorégraphies effectuées par les Brooklynettes).
POur avoir vu quelques matchs à l'Astroballe ou même encore récemment à Bercy, la NBA c'est quand même quelque chose... même si la salle n'était pas pleine, même si la star des Nets n'y était pas, le match était quand même top ! Du suspens jusqu'au bout, des dunks, des lay-up, des mecs montés sur des ressorts... et un score qui dépasse les 100 points !

[pizza de l'Homme. On ne voit pas ici ma salade césar]

[Le show des Brooklynettes]

[Échauffement à la mi-temps]


Bref, hormis le petit déluge en rentrant, une soirée net(te) et sans bavure !

mercredi 19 mars 2014

La Saint Patrick à NY



Il y a deux ans, lors de notre petit voyage touristique (et épique) à New York City, nous étions venus pour la Saint Patrick. Hasard de calendrier? Absolument pas, c'était un choix tout à fait conscient de l'Homme, qui avait expérimenté la Saint Patrick en Ecosse (notamment) et à Dijon (aussi) et avait donc pleinement conscience du potentiel de cette ville pour cette fête. Sauf qu'il y a deux ans nous étions en petit pull...
Cette année, il faisait zero (pour changer)... J'imagine que c'est pour cette raison que certains jeunes americains s'étaient fortement alcoolisés dès 11h du matin !

Parce que la Saint Patrick, qui, comme son nom l'indique, était initialement une fête religieuse, aujourd'hui, c'est surtout une occasion de picoler en toute liberté et d'être complètement soûl dans les rues de la ville.
Ce qui pourrait paraitre normal pour un anglais qui lirait ce blog, mais pour un americain, pas tout à fait. Ils sont encore assez prudes avec l'alcool, certains bars refusant même de te vendre une bière en take away (dimanche, honte absolue, l'Homme a du verser sa Brooklyn Lager dans un grand verre en carton Pepsi...); l'alcool est interdit dans la rue.

Dans les éléments à noter pour la Saint Patrick, retenons essentiellement tous les accoutrements verts que les gens enfilent (ou font porter à leurs chiens).
Lors de ma première parade, il y a deux ans, j'avais passé beaucoup plus d temps à observer les gens qui observaient la parade que la parade en elle-même... j'avais pris de très bons clichés, malheureusement, l'appareil photo était resté dans le fameux sac à main...
Dans cette fête, notons également cette immense parade qui remonte la 5e avenue, en passant devant la cathédrale Saint Patrick évidemment. Tous les Irish clans défilent, en kilt, avec des fanfares et souvent des majorettes. Majorettes qui étaient passablement gelées lundi. Peut-être était-ce également le cas pour les hommes en kilt, aussi, hein... Enfin, dernière petite note historique sur le sujet : cette parade se déroule à NYC depuis 1762... (comme quoi déjà à l'époque il fallait trouver des prétextes pour picoler et s'habiller de façon ridicule...)

[mmmmh les bons gâteaux !!!]


[encore un goodie qu'on nous a donné
dans le pub où nous sommes allés]



[Même l'Empire State Building se met aux couleurs de la St Patrick !]

Enfin, avec toute cette Saint PAtrick, on en oublie tout le temps la Saint CyriElle, le 18 mars...

lundi 17 mars 2014

Why do American girls still have (big and nice) boobs when running while I haven't ?

Samedi matin, lorsque nous avons fait notre running à Central Park, j'ai fait remarquer à l'Homme (qui n'avait soi-disant rien vu) que les américaines semblaient avoir de plus gros seins que les françaises. Ça m'a particulièrement marquée samedi matin, pendant qu'on courait. Parce qu'entre nous, mesdames, on peut se le dire : quand on fait du sport, notre poitrine n'est pas la partie de notre corps la mieux mise en avant puisque ces superbes brassières de sport, aussi seyantes soient-elles, ont une forte tendance à nous aplatir la poitrine...
Et là, je voyais toutes ces nénettes courir avec leur belles poitrines, je trouvais quand même ça surprenant...
Du coup, hier après-midi, je suis passée par un de ces magasins de lingerie kitsch à souhait "Victoria's secret". Et là, tout s'est expliqué : les brassières de sport sont ultra rembourrées !!! Ah ben oui, forcément ça aide...
[vivement que j'ai mon numéro de sécurité sociale pour que je sois payée et que je puisse commencer le shopping et courir moi aussi avec des super boobs]


dimanche 16 mars 2014

Coney Island : la plage à NYC !!!

Je ne résiste pas à l'envie de partager notre après-midi à la plage. J'avoue c'est quand même "un bon gros kiff" que de se dire "et si on allait à la plage cet après-midi", tandis qu'on est en plein coeur de Manhattan. Bon, pour être tout à fait honnête, à la base, on devait aller visiter Brooklyn, mais je n'avais plus de jambes suite au footing de ce matin... On a quand même pris le métro pour aller à Brooklyn, sauf qu'au moment de prendre ledit métro, qui semblait en panne/delayed, on a pris celui d'en face dont le terminus était "Coney Island" en se disant "ah ben oui, la plage, après tout pourquoi pas?". Evidemment, nous n'avons pas pris un train express, mais un local, ce qui fait que nous avons mis + d'1h pour arriver (j'en ai profiter pour faire une micro sieste).



Sur place, une atmosphère très particulière : un léger côté Deauville avec ses planches (sans Trintignant) plus populaire et aussi une espèce d'atmosphère étrange liée aux parcs d'attraction (fermés en cette saison), qui donne au lieu un côté "Casimir, voici venu le temps des rires et des chants" [j'espère vous avoir mis cette chanson dans la tête pour le reste de la journée]. Casimir, je lui ai toujours trouvé un côté tristounet, voire glauque quand j'étais petite.

Évidemment, même si on avait mangé un burger pour moi et des macaroni & cheese pour l'Homme, ce dernier n'a pas résisté à l'appel du hotdog Nathan's, qui était un peu le truc à manger sur place. Oui, un hot dog à la plage. On est en Amérique, pas à Deauville, vous dis-je ! A noter, cf photos qu'ils sont "proud to serve Coca cola products" et qu'ils proposent également un petit concours du plus gros bouffeur de hot dog dans quelques jours...



samedi 15 mars 2014

Supermarkets

Comme il faut bien se sustenter un peu, nous avons tenté, afin de préserver un régime équilibré n'est-ce pas, l'expérience de cuisiner et donc de faire ses courses soi-même. Il faut savoir qu'ici, globalement les gens font assez peu de choses eux-même, ils se font tout livrer, de leurs courses jusqu'à leur linge lavé et plié. Bon, il parait que les courses, quand il fait -20°, nous aussi on se les fera livrer, et ce, malgré tous mes grands principes...
Cela dit, nous sommes donc allés au supermarché. Enfin, en une semaine, nous en avons testé trois: d'agostino le premier soir. Visiblement ce n'est pas vraiment un supermarché à proprement parler car personne ne nous l'a cité parmi les grandes chaines de supermarché. Bon, en ayant acheté de quoi se nourri le week-end, nous avons payé $70. Nous avons ensuite testé Fareway, qui est visiblement ce qui se fait de mieuxen matière de supermarché, selon mes collègues français notamment. Alors là, il est vrai que c'est énorme !Rien que le rayon fruit et légumes fait la taille du précédent supermarché ! On y trouve de tout: des melons, du raisin, des papayes, des oranges, des courgettes... et surtout des légumes en vrac, comme les pois sur la photo et la salade. A noter cependant que vrac ne signifie pas forcément bon marché. Bilan des courses : $60, mais on avait acheté de la viande cette fois ci. Une viande non élevée aux hormones, c'est écrit sur l'emballage! Donc Fareway, c'est immense, ça pue la bouffe, il y a plein de rayons avec (évidemment) de la food toute prête à emporter, comme dans tous les deli où l'on peut manger le midi. Bon, perso, ça ne m'a quand même pas inspirée plus que ça pour faire mes courses et j'avais presque la nausée en sortant à cause de toutes ces odeurs. Ensuite, nous avons testé "Food emporium", supposé être un peu moins cher que Fareway. C'était plus agréable de faire les courses là-bas car plus petit, mais sur l'addition, bof, $70 au final, on n'a pas trop vu la différence...

[des bretzels d'apéritif... un petit sac + gros que la cafetière déjà grande !!!]

[tout est frit ici, ou tout peut l'être, y compris les mashmallows]

Les supermarchés sont évidemment ouverts tous les jours jusqu'à 22h (voire même plus), on est loin des réglementations parisiennes qui obligent à fermer à 21h! On y trouve de tout, mais globalement, les rayons snacks, chips et glaces sont, sans surprise, assez développés. On trouve aussi un assortiment de beurres assez vaste. Je n'ai pas perdu mes petites habitudes... à noter que le Kerrygold supposé être irlandais est fabriqué dans le 59, en France, pffffff !!!Lurpack est aussi bien présent et je n'ai pas réussi à déterminer si les americains prennent plutôt du beurre unsalted ou salted. Je dirais plutôt du beurre doux, mais ce point nécessite une investigation complémentaire. Sur le sujet beurre, je pourrais évidemment parler des sprays arôme beurre, mais je pense que ce sujet fera également l'objet d'une investigation complémentaire.
Les supermarchés sont rares à NYC, pas de Wallmart, et il faut litéralement les repérer avant de choisir un appartement!





jeudi 13 mars 2014

Hey taxi ! [petit sifflement]

Hier et aujourd'hui, nous avons visité des appartements avec notre broker, Sue, une japonaise très sympatique, avec un bon accent japonais. (on notera ici l'intérêt d'avoir vécu avec deux coréennes pour comprendre l'accent asiatique, car oui, ici on fait des généralités, un accent asiatique est un accent asiatique. J'ai bien un accent allemand quand je parle anglais, parait-il! et puis, où qu'on soit, on peut faire des généraliéts, non mais!).
Aparté sur Sue faite, elle nous a surtout fait découvrir le moyen de transport le + fréquemment vu dans les films à NYC: le taxi ! Nous avions déjà pris un taxi pour revenir de l'aéroport vendredi, mais il était immatriculé "New Jersey" donc j'ai envie de dire que ça ne compte pas. Alors que là, Sue, du haut de son 1m55 s'est mise sur le côté de la rue, a levé le bras et hop, un taxi s'est arrêté. Bon, elle a pas sifflé comme ma sonnerie de téléphone qui dit "hep! [sifflement] taxi !!!" mais quand même. Évidemment, inutile de vous dire que la Sarah Jessica Parker qui sommeille en moi s'y est complètement cru !!!

Que dire des taxis? Qu'ils acceptent le paiement NFC? ca, c'est peut-être une déformation professionnelle... qu'il y a toujours une tv à l'arrière ? Que cette TV permet aussi systématiquement de payer par carte la course (avec une option tip: +20%, +25% ou +30%)? Que les chauffeurs sont souvent des pakis ou des indiens ? Que les amortisseurs de ces voitures (des berlines Ford souvent, même si les plus récentes tendent à être des mini 4x4) sont souvent nazes, du coup on a l'impression de rebondir comme dans un lit mou ?

Ah et évidemment, qu'à de rares exceptions près (vert pomme en géénral), ils sont jaunes ?




mardi 11 mars 2014

Run run !

 Hier matin, a peine réveillés hop ni une ni deux, nous avons enfilé nos baskets, pris notre métro card (il faut bien la rentabiliser!) et nous sommes partis courir a Central Park, pour ne pas changer de mes petites habitudes françaises... Sauf que si en France en ce moment il fait 26°, hier a Central Park il devait faire 4°!!! Je me suis gelée les 20 premières minutes, surtout en courant autour du réservoir, tout gelé et bien exposé au vent... D'ailleurs il n'y avait quasiment personne autour du réservoir, pas fous les gens!
Bon, quand même, un footing à Central Park, c'est un peu différent d'un footing sur la Coulée Verte sur quelques points :
- j'avais rarement couru devant des otaries. Des otaries ? Oui, car il y a un zoo à Central Park, détail qui, vous vous en doutez, n'avait pas échappé à l'Homme, fan de zoos s'il en est.
- j'avais rarement couru autour d'un lac/étang (enfin, on va dire autour du réservoir, quoi !) gelé et franchement, ça claque pas mal, même si, pour ce faire, on se gèle pendant vingt minutes.
- j'avais rarement, du haut de mes grandes foulées entre Bastille et Vincennes n'est-ce pas, été bien plus souvent dépassée que dépasseuse (oui, il y a la dépanneuse, et puis la dépasseuse aussi, c'est nouveau !). Non que je sois une pro de la course à pied (loin s'en faut vraiment !), mais globalement, le niveau des runners new-yorkais me parait juste... euh ? au-dessus ? supérieur ? inaccessible ? bref, on a dû doublé 3 paires de nénettes et se faire doubler par 30 personnes, minimum...


Bon, évidemment, tout le monde est largement mieux équipé que moi et surtout, on note assez peu de petit look "des familles" comme on aime à le dire entre nous. Globalement, pas mal de baskets colorées et de gants assortis, de petits bandeaux pour supporter mes (futurs. lointain futur) longs cheveux blonds etc...


Enfin, nul doute que sans mon GPS vivant en la personne de l'Homme, je n'aurai pas fait 1 tour du réservoir, mais sans doute quelques uns (comme ça m'était déjà d'ailleurs arrivé il y a deux ans, mais nous ne reviendrons pas sur ce douloureux épisode n'est-ce pas) et j'aurai probablement couru 30km pour essayer de retrouver la sortie. Las, de dépit j'aurai sans doute fini par monter dans n'importe quel métro à n'importe quelle sortie évidemment (avec cependant une grosse probabilité de sortir au NW sachant que nous sommes arrivés par le SE...)... le sens de l'orientation et moi, une très longue histoire d'amour.


Conclusion de ce premier footing new yorkais : il faut que je m'équipe nettement mieux et que je ne sorte pas sans ma boussole (humaine ou numérique !). Qui a dit qu'il s'agissait là d'une occasion shopping, qui ?


[quelques photos prises vraiment à la volée]

samedi 8 mars 2014

Arrivés !!!

 Un dessert light... "colossal brownie sunday" : crème chantilly, environ un litre de crème glacée à la vanille et un demi brownie...

potentiellement, l'immeuble jaune, c'est là où je vais travailler. Enfin, je crois.

ce matin, il faisait 3°C...
la vue ce matin en se réveillant !


ready to go !

encore la vue !

Nous y voilà, donc!
Ce départ, c'était un peu l'arlesienne comme me l'a fait remarquer un copain... J'ai cru partir samedi (enfin j'étais la seule), puis jeudi, puis mardi prochain et finalement nous sommes partis hier, a 12h55. Évidemment j'ai moyennement dormi, évidemment nous sommes arrives avec 2h30 d'avance a l'aéroport... Le truc bizarre, quand même c'est qu''a chaque fois que je pensais "ah oui au retour"... Mais en fait🚀, non, il n'y a pas de retour... Pas tout de suite en tous cas! C'est une nouvelle démarche que de déménager en avion. Ou de prendre l'avion pas pour un voyage.

Bref, tout s'est bien passé jusque-là... On ne reviendra pas sur le fait que la réservation de l'appart hotel a été faite au nom de monsieur Olivier Vincent Clerton, mais bon... C'est quand même énorme ça: c'est ma boîte qui paie et la resa est a son nom... Journée des droits de la femme et tout ça Mouais louais Mouais... Je vous passe aussi la tête du douanier quand il a vu que c'était moi qui avais le L1 et monsieur le L2... Alalala...

Hier soir on a fait quelques petites courses, et ah oui quand même!!! Le coût de la vie est vraiment différent... $1 la pomme, mais par contre $10 la manucure...
Peut être que je vais revenir fat, mais avec les ongles nickel!!! Who knows?